28 février 2011

Instants d’Eternité, par Valentin Pringuay

Instants d’Eternité est un roman écrit par Valentin Pringuay.

Pour être plus précis, il s’agit d’un recueil de nouvelles où toutes sont liées entre elles. Le premier extrait de ce roman a été publié sur le blog du Moderateur. J’ai le plaisir de diffuser la suite sur Partageons mon avis.

Vous pourrez suivre la suite à partir de ce site web.

Chaque extrait est multi-média puisqu’une illustration, une musique, une photographie accompagnera chacun d’eux, œuvre d’un artiste découvert sur Internet. Aujourd’hui, la musique est de Mikhaël de Within Felony






« Gabriel se réveille et se rend compte qu'une force étrange fait disparaître le monde où il vit. Et alors qu'il comprend que ses parents n'existent plus, il pense à Annabel, la fille qu'il aime et qu'il doit maintenant sauver. » Je vous invite à lire le premier épisode sur le blog du Modérateur.

Voila le deuxième…

***
        Annabel ne dormait pas vraiment à poings fermés. Ses yeux étaient fermés mais son esprit vagabondait sur des milliers de sujets différents. En apparence tout allait bien pour elle. Annabel avait conscience d’être ce que l’on appelle une jolie fille. Mais son visage l’insupportait. C’était comme si c’était un morceau de chair qui masquait sa vraie nature. Annabel n’était pas l’image que le monde avait d’elle. Sa première expérience amoureuse l’avait rendu craintive, fragile. Elle avait peur des sentiments qu’elle pouvait faire naître chez les autres, peur de ses propres sentiments. Sa place n’était pas dans un tel monde. Il lui semblait bien souvent être seule au milieu de tout ces gens, seule à croire encore qu’un amour romantique soit possible. Son ancien petit copain n’avait jamais perçu les rêves qui transparaissaient au travers de ses yeux, il n’avait jamais compris qu’elle avait formé un idéal en amour. Et il n’était pas son idéal. Elle avait d’abord cru percevoir en lui les traits de son âme sœur. Mais Annabel avait perdue ses illusions en même temps que sa virginité.
Il n’y avait que ça qui avait intéressé Steven au final.
Ah Steven. Le fait d’évoquer ce nom lui fait mal. Elle se recroqueville un peu en ramenant à elle sa couette.
Un bruit à sa fenêtre. Quelque chose qui tape son volet. Un caillou peut-être. Un deuxième bruit vient confirmer à Annabel qu’il lui faut se lever. Elle quitte son lit en ne posant que la plante de ses pieds sur le sol froid. D’une démarche mal assurée, elle arrive jusqu’à la fenêtre qu’elle ouvre sans difficulté. Derrière le voile de sommeil de ses yeux, derrière le volet, derrière l’air frais du matin, il y avait Gabriel. Il se tenait là à regarder dans sa direction avec ses yeux timides et ses joues légèrement empourpré. Il chasse l’une des mèches de cheveux bouclés d’un brun blond de son front.
« -Annabel, appela-t-il. Il faut que tu viennes. Il se passe quelque chose. Nous sommes en danger. »
La jeune femme ne sus pas ce qui lui fit le plus drôle d’effet : que quelqu’un pense immédiatement à elle pour l’écarter d’un danger, ou la manière douce et tremblante avec laquelle il avait prononcé son nom.
« -J’arrive », lâcha-t-elle après cinq secondes pendant lequel elle était resté en suspends.
Annabel passa un blue-jeans et un chemisier blanc qu’elle boutonna en descendant les escaliers. En sortant de sa chambre, elle avait jeté un regard vers la chambre de son père. Il n’était bien sûr pas là. Il était parti depuis déjà bien longtemps pour ouvrir le bar.
Elle se jeta au dehors pour venir se mettre en face de Gabriel. De ses mains elle lissa une mèche sur le côté droit de son front tout en disant :
« -Qu’est-ce qu’il se passe ? »

***
Gabriel la regarda sans dire un mot. Cet instant était splendide. Il vivait pour la première fois une scène de roman, ou de film. La jeune fille parue gênée, et de ce fait lui aussi se trouva stupide de ne pas pouvoir sortir un mot.
Coupé.
On la refait. Il aurait aimé faire ça mais on n’était définitivement pas au cinéma. C’était la vraie vie pour une fois.
« -Le monde est en train de disparaître, énonça-t-il en assurant sa voix du mieux qu’il pouvait. Quelque chose est en train de le détruire lentement. »
Qu’allait-elle faire ? Se mettre à rire ? Se retourner après lui avoir jeté un regard méprisant ?
Elle baissa la tête comme dans un acquiescement.
« -Tu te moques de moi ? », demanda-t-elle avec une intonation dans la voix qui montrait qu’elle savait déjà que non. 
Il secoua la tête de droite à gauche d’un air désolé. Presque comme si c’était sa faute si le monde se faisait grignoter là-bas.
« -Qu’est-ce qui fait ça ? »
Le croque-mitaine.
Cette réponse lui traverse l’esprit mais il ne le dit pas. Il préfère dire qu’il ne sait pas.
La jeune fille paraît déçu par cette réponse. Gabriel se demande si elle aurait aimé la version du croque-mitaine. Probablement pas.
Les yeux d’Annabel se tourne vers la voiture et elle comprend à cet instant précis qu’elle va s’enfuir avec lui et que sa vie ne sera plus jamais pareil.
Elle regarde Gabriel et un sourire passa sur son visage.
« -C’est loin d’ici ? », demanda-t-elle.
« -Non c’est juste à côté…à quelque chose comme trois cents mètres. »
« -Tu m’emmènes voir ? », lance-t-elle.
Le garçon la regarda avec des yeux interrogateurs. Venait-elle vraiment de lui proposer d’aller droit vers le danger plutôt que de s’en éloigner ?
Gabriel supposa qu’elle avait peut-être besoin de preuve pour accepter de le suivre. Pourtant ce n’était pas ça qui avait motivé la jeune femme. C’était juste la curiosité de se tenir aux confins du monde avant de lui tourner le dos en même temps qu’à toute son ancienne existence.
Gabriel se dirigea vers la voiture mais il vit que Annabel avait décidé de se rendre jusqu’au bout du monde à pieds.
Le garçon accourut à sa suite pour venir se mettre à son niveau. Il la regardait en espérant qu’elle ne se mette à lui parler. Ce qu’elle fit peu de temps plus tard :
« -Oh mon Dieu, s’exclama-t-elle. Comment est-ce possible ? »
C’était comme se retrouver au bord d’une falaise abrupte, à cinq pas d’une chute d’eau presque muette. La terre s’effaçait lentement devant ce grattement continuel. Annabel resta en contemplation devant cet étrange spectacle alors que Gabriel laissait ses pensées se porter sur ce « croque-mitaine » qui était à l’origine de tout cela. Il se l’imaginait affreusement maquillé en clown, un sourire sanglant lui barrant le visage, les ongles écorché et terreux.
Le garçon n’aimait pas du tout cette image qu’il chassa de son esprit en reportant son attention sur Annabel.
« -On peut partir maintenant ? », s’impatienta-t-il en voyant la fin du monde assombrir la terre à leurs pieds.
La jeune femme se retourna et acquiesça en prononçant d’une voix blanche :
« -Mon père se trouvait là bas. »
« -Je sais, souffla Gabriel de manière presque inaudible. Je suis désolé. »
Ils se dirigèrent l’un à côté de l’autre vers la voiture sans dire un mot. Annabel était apparemment bouleversée. Elle avait la tête baisser vers le sol avec un air absent.
Une fois arrivé à côté de la décapotable de son père, Gabriel brisa le silence en lui disant qu’il fallait partir le plus loin possible.
« -Mais où ? », rétorqua-t-elle avec dans ces deux mots un sous-entendu qu’il était inutile d’expliciter.
Un sous-entendu qui voulait dire « à quoi cela sert de fuir puisque la fin du monde nous poursuivra où que nous allions ?»
Ce à quoi Gabriel ne pouvait absolument rien répondre. Bien sûr que cette fuite semblait totalement inutile, mais que pouvait-on faire d’autre ? Se coucher sur le sol à attendre de se faire prendre en photo sépia par le Grand Photographe et disparaître en poussière ?
« -Il y a probablement quelque chose à faire, s’indigna le jeune homme. Il doit y avoir une manière d’échapper à ça, d’arrêter la progression de…de…ce truc. Cela ne coûte rien d’essayer. »
Annabel se souvenait très bien de Gabriel dans son école. C’était quelqu’un qui c’était toujours laisser faire quand la bande locale venait pour l’insulter et le frapper. Qui se laisser faire sans rien dire.
Un lâche. C’était ce qu’elle avait pensé à l’époque. Et c’était l’image qui lui restait de Gabriel.
Il avait apparemment changé entre temps. Aujourd’hui il ne paraissait toujours pas très sûr de lui, mais au moins il était combatif.
Annabel acquiesça. Il avait raison : il ne fallait absolument pas baisser les bras.
La jeune femme devança Gabriel en bondissant à l’intérieur de la voiture sans ouvrir la portière. Il la regarda avec un sourire aux lèvres avant de se glisser lui aussi sur son siège.
Les yeux posés l’un sur l’autre, Annabel et Gabriel avaient cette étrange sensation de bien-être malgré la tragédie qui frappait leur monde.
C’était la fin du monde et ils se sentaient bien.



***
         « -Vous avez l’antenne dans dix secondes. »
La maquilleuse se retire après avoir saupoudré une dernière fois le front de l’invité de fond de teint.
Le présentateur, le célèbre Larry Sherman en personne, était en train de disposer des fiches face à lui.
« -Dans trois, annonce un caméraman. Deux. Un. »
Et il achève le rituel par un geste de la main qui signifie que l’émission est maintenant diffusée en direct partout dans le monde, du moins dans la partie du monde restant.
« -Mesdames et messieurs bienvenus dans notre émission où nous recevons aujourd’hui le célèbre Marc Anderson qui est l’auteur du livre prophétique « Rêve d’apocalypse ». Marc, que ressent-on quand on se rend compte que l’on a écrit un roman qui se réalise petit à petit ? »
Marc avait sauté de joie en voyant que cela avait fait vendre soudainement des millions d’exemplaires. Mais ce n’était pas le genre de réponse que Larry Sherman voulait entendre. Ce qu’il désirait c’était un bon vieux mélo du genre :
« -J’ai prié que ce ne soit qu’une coïncidence. Mais voyant que les évènements me donnaient chaque jour raison, j’ai appelé tous les gens que j’aime pour leur annoncer que l’on allait vivre des jours difficiles. Qu’il fallait se réunir et profiter de ce qui pourrait être nos derniers instants. »
Larry Sherman laissa un bref temps de silence avant d’enchaîner :
« -Vous voyez-vous comme un prophète ? »
Marc accueillit la question la mâchoire serrée. Il n’avait jamais demandé à être exposé aux caméras pour répondre à toutes ses questions. Surtout qu’il fallait que ses réponses correspondent à la pensée de son éditeur.
« -J’ai fait un rêve monsieur Sherman, commença-t-il sans savoir ce qu’il allait dire exactement ensuite. J’ai vu ce qui nous arrive en ce moment. J’ai vu les images de ce raz-de-marée, de l’épidémie qu’il allait apporté, de la guerre qui allait découler de tout ça. Maintenant j’ai écris ce que j’ai vu et je l’ai porté au monde. Si ce rêve m’a été inspiré par une divinité, si cela fait de moi un messager de Dieu, je ne le sais pas. »
Le présentateur acquiesça avant de lire sur le téléprompteur une question qui lui était envoyé par la rédaction.
« -Vous avez aussi vu notre monde happé par le néant, disparaître petit à petit, n’est-ce pas ? »
Marc Anderson fit timidement oui de la tête.
Sherman continua en mettant davantage d’intensité dans la voix :
« -Je suppose que j’ai le droit de raconter la fin de votre roman dans la mesure où cela représente notre avenir, l’avenir de toute l’humanité. Nous allons être sauvé. Ce mur de destruction qui avance irrémédiablement, va s’arrêter. C’est bien cela ? »
« -C’est effectivement comme cela que se termine mon roman, répliqua l’auteur. Mais il y aura eu beaucoup de victimes avant cela. Les survivants de cette apocalypse devront se remettre sur le droit chemin pour créer une nouvelle humanité...une humanité… meilleure que celle que nous connaissons. »
Il avait achevé son discours d’une manière hésitante.
« -Pensez-vous que c’est une punition que Dieu nous inflige ? »
« -Ce n’est pas une punition, lança Marc. C’est une manière de nous faire comprendre qu’il faut tourner la page. Que nous avons fait beaucoup d’erreur et qu’il faut reprendre depuis le début. »
Larry Sherman regarda son assistante qui lui montrait une pancarte annonçant que c’était le moment de la première coupure publicité.
« -Merci Marc Anderson de nous avoir accordé cette interview. Nous revenons tout de suite après avec Arthur Sanders, ce chauffeur routier de quarante-huit ans qui prétend avoir traversé le néant et en être revenu et qui raconte son expérience. »

***
La route était en ligne droite, presque une ligne de symétrie entre les maisons qui se trouvaient de part et d’autre.
« -Arrêtes-toi ! », lui commanda Annabel.
La voiture s’arrêta. Gabriel regarda la jeune femme en prenant conscience qu’elle lui avait dit cela sans paniquer, juste fermement comme quelqu’un qui a oublié quelque chose. 
« -Tous ces gens, lança-t-elle en regardant les maisons alentours. Il faut les prévenir de ce qui arrive. On ne peut pas les laisser derrière nous comme ça. »
Le jeune homme acquiesça comme quelqu’un qui se reproche de ne pas avoir eu l’idée avant.
Ils descendirent de voiture pour se diriger chacun vers la maison face à leur portière.
Gabriel frappa trois coups à la porte et fit deux pas en arrière. Il attendit là pendant un bref instant avant qu’une jeune fille n’ouvre la porte. Il se souvenait l’avoir déjà vu à son école.
« -Il faut que tu partes d’ici tout de suite, énonça-t-il avec cette violente impression qu’il n’allait pas être crû. Le monde est en train de disparaître. Il n’y aura bientôt plus rien ici. »
La jeune fille avait de grands yeux interloqués.
« -Qui est-ce ? », demanda une voix masculine à l’intérieur de la maison.
La silhouette du père vint apparaître avant d’éclipser celle de la fille.
« -Que lui voulez-vous ? », demanda l’homme d’un air menaçant.
Gabriel hésita à répondre mais il reprit à peu de chose près le discours qu’il avait eu plus tôt.
« -Et tu croyais vraiment que ma fille allait te suivre dans ta voiture en racontant une histoire aussi stupide ? »
« -Je… je ferais mieux de vous laisser », bégaya le jeune homme en faisant deux pas en arrière.
Le père acquiesça d’un air satisfait.
« -Et ne va plus jamais tourner autour d’elle. Intéresse toi aux filles de ton âge plutôt que d’espérer profiter de la crédulité de la mienne. »
« -Ce n’est pas du tout ça monsieur, je ne m’intéresse pas à votre fille. Vous devriez aller voir là-bas par vous-même. »
La porte se referma.
Il revint à la voiture presque en même temps que Annabel. Elle lui annonça d’une voix désolée :
« -Madame Jenkins ne m’a pas crû. »
« -Ne t’inquiète pas. Moi non plus on ne m’a pas crû. »
Ils remontèrent dans la voiture et Gabriel redémarra pour se mettre au niveau des deux maisons suivantes.
« -On réessaye ici ? », demanda-t-il.
« -Ça ne coûte rien d’essayer je suppose. Et puis je connais la famille qui habite dans cette maison. J’espère qu’ils me croiront. »
En disant cela, Annabel avait montré la maison à sa gauche. Ils sortirent de la voiture et croisèrent leurs directions pour se diriger vers la maison opposée.
Ils revinrent tous deux la minute suivante.
Annabel le regarda d’un air interrogatif. Gabriel secoua la tête une fois à droite, puis à gauche.
« -Moi ils m’ont promis d’aller voir au cas où », expliqua-t-elle.
« -Au cas où quoi ?, pouffa le jeune homme. Où tu ne serais pas complètement folle ? »
Annabel se mit à rire à son tour.
Gabriel regrimpa en voiture et elle le suivit aussitôt. Ils roulèrent sur cent mètres avant de se stopper au niveau des maisons suivantes. Le jeune homme sortit de la décapotable et se dirigea prestement vers la porte. Il frappa une nouvelle fois trois coups. Neuf au final avant qu’il n’admette l’idée qu’il n’y avait personne ou qu’il n’était pas le bienvenu. Il fit le chemin inverse vers la voiture quand il vit que Annabel était restée à trois mètres du véhicule sans s’approcher davantage de la maison.
« -Annabel ? », appela-t-il d’une voix teintée d’inquiétude.
Elle se retourna et il vit ses yeux humides. Elle ne pleurait pas, mais se retenait du mieux possible pour ne pas le faire.
Gabriel comprit, il demanda :
« -C’est la maison…de… »
Il n’eut pas besoin d’aller plus loin dans sa question, elle n’eut pas besoin d’y répondre non plus. C’était la maison de Steven. Son ex-petit ami.
« -Qu’il aille au diable. », tonna-t-elle dans un gémissement. 
Gabriel ne fit pas de commentaire et la regarda s’asseoir dans la voiture avant de se mettre à ses côtés. Il posa sa main sur son épaule et ce contact surpris la jeune femme.
« -Ça va aller maintenant, assura-t-il d’une voix douce. Dans une heure il aura disparu de la surface de la terre, et il faudra qu’il disparaisse aussi de ta tête. »
Elle fit oui de la tête avant de poser ses pieds sur le tableau de bord. Annabel alluma la radio avant de lui dire d’une voix légèrement plus joyeuse :
« -Allons-y alors. »


16 commentaires:

  1. Lu EGO, sur presse citron, bien bien bien, si vous aimez les atmosphères noires, ça se lit nerveusement, comme l'on dégusterait un café serré...

    http://www.presse-citron.net/ego-de-valentin-pringuay-un-roman-a-lire-dans-tous-les-bons-navigateurs-web

    Excellente initiative, ouvrant plus grande encore les portes du net à l'imaginaire.
    Donc Bravo encore de l'initiative, Nicolas.

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  2. Non mais attends !!! t'as vu la longueur du billet et tu t'étonnes que je ne lise pas ;o)))

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  3. Vrai qu'il faut du temps, de la patience, pour se taper plusieurs pages, un billet étant sacrément plus court.

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  4. « Annabel ne dormait pas vraiment à poings fermés. Ses yeux étaient fermés mais son esprit vagabondait sur des milliers de sujets différents. »

    Une répétition (fermés), un lieu commun (dormir à poings fermés) et une impropriété de construction (vagabonder sur) dès les deux premières phrases : je n'irai pas plus loin, désolé.

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  5. Belle initiative ! Cela dit, Didier n'a pas tort, ça manque de relecture !
    :-))

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  6. Je n'ai pas lu l'extrait (je trouve que les blogs ne sont pas l'idéal pour lire de grands textes) par contre je salue cette nouvelle utilisation de l'interactivité du web, qui permettra de permettre un renouveau peut-être plus intéressant (car plus dynamique et plus multimédia) par rapport à la lecture traditionnelle ;)

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  7. MHPA,

    Il faut que je lise tout ça à tête reposée.

    Minijupe,

    M'étonne pas de toi !

    Didier,

    Je ne vous en demandais pas tant !

    Val,

    "Qui permettra de permettre" ?

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  8. ca devient trop distingué ici. tu vas finir par boire du thé.

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  9. Romain,

    Surtout pas du thé à la menthe !

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  10. J'ai essayé de lire et on sait bien que je crains pas la longueur des textes.

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  11. Tiens, je viens de retourner parcourir : et hop ! épinglé chez les modernœuds !

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  12. Trop de maladresses d'expression dès les premières lignes:
    "C'était comme si c'était" [...]

    hop, encore un peu de boulot, Valentin...

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  13. Dorham,

    Bah ! Chacun ses lectures.

    Didier,

    C'est mal !

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  14. Nicolas: mieux vaudrait ne pas critiquer du tout les textes d'écrivains amateurs sur le Net,en tout cas pas ceux qui sont écrits en français...très améliorable, disons. Sinon, on est méchant, pédant, aigri, et hostile à l'évolution de la langue.

    (mais si on ne veut pas de remarques critiques, on ne s'expose pas. Vieux débat.)

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  15. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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