08 décembre 2010

Le trou de la sécu sera-t-il sa tombe ?

Homer a fait un bon billet, hier, pour démontrer comment la destruction de la Sécurité Sociale était en marche. Dans les commentaires, Vlad se disait, pour résumer, que le système étant déjà foireux, il fallait tourner la page.

Ce qu’il faut, à mon avis, c’est tourner la page de multiples réformes consécutives, qui, au final, coûtent beaucoup plus cher qu’elles ne rapportent, en confondant systématiquement le coût d’une action avec le prix de la santé publique.

Je vais en profiter pour lancer une chaîne où les participants pourront raconter des anecdotes personnelles qui prouveront le gaspillage engendré par le système de soins. Sont tagués : Valérie, Ju, Ferocias et MHPA, en plus de Vlad lui-même.

J’ai déjà raconté ma propre anecdote plusieurs fois dans tous mes blogs, elle est très pratique pour illustrer un tas de chose. C’était il y a six ou sept ans, j’étais crevé. Je vais chez la toubib, elle constate de la tension, m’envoie faire une prise de sang. Je reviens la voir. Elle m’envoie voir un cardiologue. Je reviens la voir. Imaginez vous-même la facture qui aurait pu être évitée si elle avait fait comme la toubib du travail qui m’a interrogé, un peu après, sur mes habitudes alimentaires et m’a conseillé d’arrêter de manger de la charcuterie et des frites à tous les repas.

Les exemples les plus frappants sont facilement détectables à l’hôpital. La dernière fois que je suis allé visiter quelqu’un, j’ai remarqué un tableau d’affichage avec le prix des chambres selon la nature des soins. Visiblement, il ne correspondait pas à ce qui était facturé aux patients, mais à la sécu.

Il m’est ainsi apparu que l’hôpital avait tout intérêt à optimiser son occupation pour abonder au budget : à part le repas et le lavage des draps, la chambre revient au même prix « à la collectivité » qu’elle soit vide ou occupée. Le personnel est de toute manière monopolisé "au cas où" et la chambre est « là ».

La tarification à l’activité est emblématique : « La tarification à l'activité (T2A) est devenue brutalement la seule source de financement pour les activités de court et moyen séjours des établissements publics de santé (EPS). Or, les tarifs établis par l'État pour certains actes médicaux sont sous-évalués et ont plongé l'ensemble des EPS dans des déficits massifs. L'hôpital public doit ainsi assumer des activités qui lui coûtent plus qu'elles ne lui rapportent. Le système hospitalier français fonctionne depuis sa mise en place avec des objectifs contradictoires (conflit d'objectifs) : l'hôpital doit fournir plus de qualité des soins, plus de sécurité, plus d'offre de soins avec plus de contraintes budgétaires. De plus, les services hospitaliers se voient dans l'obligation d'avoir une activité cotable importante afin de maintenir leur budget ; ceci a conduit à diminuer les actes prescrits pour les soins effectués au domicile des patients, contribuant à réhospitaliser ces mêmes patients pour des soins mineurs qui se faisaient auparavant à leur domicile. L'augmentation de l'activité des services hospitaliers est due en partie à ce paradoxe ; certains patients se voient hospitalisés par exemple pour une série de pansements ou de perfusions, ou même parfois en consultation externe dans les services d'urgence pour une ablation de fils. »

Dans cet extrait de la page Wikipedia, une phrase fait très mal : « L'hôpital public doit ainsi assumer des activités qui lui coûtent plus qu'elles ne lui rapportent. »

Qu’il assume des activités couteuse est une chose, c’est un peu son rôle mais qu’on se demande quelles activités rapportent est un comble !

L’hôpital public n’est plus là pour soigner les gens mais pour « rapporter de l’argent ».

La majorité des évolutions du système hospitalier sont faites autour du coût de chaque acte, pas du coût total de la santé publique.

Qui augmente donc mécaniquement, creusant le trou de la sécu, trou qui pourrait bien se transformer en tombe si on n’inverse pas rapidement les politiques.

29 commentaires:

  1. Le problème des hopitaux publics, c'est aussi la pseudo concurrence avec les cliniques privées qui ne sont intéressées que par les opérations (actes) rentables, les autres déficitaires restant à la charge du "service public" :-/

    RépondreSupprimer
  2. Oui mais tout est lié : le problème vient bien du prix de l'acte, ou plutôt, de son prix officiel !

    RépondreSupprimer
  3. Le budget de la branche maladie est plombé par ce qu'on appelle les ALD (affection de longue durée). Les traitements sont hors de prix, et remboursés à 100%.
    Les fantasmes de droite (fraude, coût des étrangers) et de gauche (complot libéral, sabordage du système) sont des façons d'éviter le débat.

    RépondreSupprimer
  4. Paul,

    Tu fais un fantasme sur les ALD ?

    On n'évite aucun débat d'autant que je me suis moi-même prononcé récemment pour une prise en charge en fonction des revenus et donc contre l'ALD. Ceci pour résumer.

    Cela dit je ne vois pas au nom de quoi on ne prendrait pas à 100% un type qui a un cancer...

    RépondreSupprimer
  5. @Paul

    Refuser de faire appel à la solidarité nationale (impots et taxe) et privatiser le système de santé, la gauche n'y voit pas un complot mais une logique !

    Ce n'est pas tout à fait la même chose...

    RépondreSupprimer
  6. Pour répondre à Paul qui n'a pas l'air d'aimer les ALD, ma mère est gravement malade, son traitement qu'elle prendra surement à vie si elle reussie à vivre longtemps, coute 500 euros la boite par mois. Ma mère n'est pas particulièrement pauvre (ni particulièrement riche) mais on est bien content que cela soit pris en charge par la sécu, ce que doivent a fortiori se dire les gens qui ont moins de moyens que nous.
    Bref, tout cela pour dire qu'on chante une autre chanson sur les ALD et la Sécu en général le jour où on a de réels problèmes dans la vie.

    RépondreSupprimer
  7. Marlowe,

    Bah ! Paul ressemble juste à ces libéraux qui crient "ni droite ni gauche" pour se donner une raison d'être mais sont profondément à droite...

    RépondreSupprimer
  8. Il y a peu il y a eu une émission sur France Culture dans laquelle était expliqué que finalement les réformes coûtaient plus chers car l'outil statistique valorisait les pratiques d'actes et le faible temps passé dans un service et qu'il valait mieux pour être bien noté faire venir trois fois un malade plutôt qu'une fois plus longue...

    RépondreSupprimer
  9. @Paul,

    sous traitement depuis 1969, je suis en ALD depuis qu'un hôpital public a décidé de remplir le dossier alors que j'y étais hospitalisé, inconscient. j'y avais pourtant droit depuis 1999 pour ce qui est de ma maladie.
    Lorsque je n'ai rien, avec les divers changements de traitement qui sont intervenus et le fait que mon cas a empiré fin 2006, je «coûte» à la collectivité environ 500€/mois (plus près de 450 que de 510).
    L'un des médicaments n'a pas de vignettes, et est donc complètement de ma poche.
    Deux sont passés à 15% en avril lors de l'instauration de la "vignette orange".
    Les vignettes bleues vont passer au 01/01/2011 à 25% au lieu de 35% (Lire mon blogue Ménilmontant Solidarités en date d'hier).
    La moitié de mes dépenses mensuelles —quand je n'ai rien de particulier, c'est-à-dire quasiment chaque année— est faite de soins kiné.
    Si la prise en charge ALD disparaît, je suis incapable de me soigner… donc me retrouve hospitalisé, donc je coûte beaucoup plus cher à la collectivité. Je ne parle même pas des risques sur ma santé, physique, et sur mon moral.

    Il y a des malades beaucoup moins «chers» (je l'étais, jusqu'à l'automne 2006), d'autres beaucoup plus chers.

    On ne choisit pas d'être malade, ni sa maladie. On s'y habitue.

    J'étais venu déposer un “brillant commentaire” pour contribuer à la note de Nicolas, ce sera une autre fois…

    RépondreSupprimer
  10. Fabien,

    Merci pour ton témoignage.

    Par delà le cas précis, il montre bien qu'en termes de santé publique, on ne peut pas fonctionner en "gestionnaire de chaque cas", et qu'il faut bien voir l'aspect global : le coût pour que les gens puissent avoir le traitement ou les soins dont ils ont besoin.

    RépondreSupprimer
  11. Ferocias,

    Oui, le système est complètement délirant...

    RépondreSupprimer
  12. @ Nicolas : Attention je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas rembourser les ALD (tes commentateurs sont un brin paranos non ?).
    J'observe simplement, et je ne suis pas le seul, que le déséquilibre de la sécu est creusé par l'augmentation des ALD, liée à l'augmentation de la durée de vie et au perfectionnement des techniques de soin.

    Je pense comme toi sur le sujet : il faut revoir la prise en charge à 100% selon les revenus. Les "riches" ont de quoi se payer une mutuelle pour compléter.

    RépondreSupprimer
  13. Paul,

    Mes commentateurs ont réagi comme moi.

    Ca ne sert à rien de focaliser sur les ALD, les gens touchés sont des malades comme les autres !

    "le déséquilibre de la sécu est creusé par l'augmentation des ALD, liée à l'augmentation de la durée de vie et au perfectionnement des techniques de soin."

    Tu fais la même phrase sans "par l'augmentation des des LAD liée" et ça veut dire la même chose...

    RépondreSupprimer
  14. Bonjour,
    c'est l'organisation même du système de santé qui est à revoir, de tous les acteurs de la santé (laboratoires,médecins,pharmaciens, hôpitaux, politique, etc...)
    Plus les dépenses de santé augmentent moins bien les soins sont dispensés. Quand aux réformes, il faudrait que les décisionnaires politiques arrêtent de se faire conseiller par des haut fonctionnaires toujours en place malgré l'alternance gauche/droite, cela donne la carte vitale avec la photo, une mesure inefficace contre la pseudo fraude qui soit disant grève le budget de la sécu ou encore les commandes de vaccins désormais célèbres contre le virus h1n1...

    RépondreSupprimer
  15. Oui, on est d'accord.

    Néanmoins, ce ne sont pas que les hauts fonctionnaires qui sont en cause... Pour H1N1, par exemple, Roselyne Bachelot s'est fait coincé : il fallait qu'elle fasse quelque chose car les risques politiques auraient été énormes si la grippe avait été réelle.

    RépondreSupprimer
  16. Pas lu les commentaires évidemment.

    Ma réflexion personnelle ne va pas du côté des dépenses, même s'il est évident que certaines sont excessives. Par exemple mon voisin alcoolo à Toulouse jusqu'à l'os qui commandait une ambulance à la sécu pour aller chez le médecin à l'autre bout de la rue, parce que c'est trop loin pour sa fainéantise, et qui l'obtient…
    Mais plutôt sur la logique : une population bien soignée, c'est une société où l'activité est en plein boom parce que les gens vont bien. Ça consomme, ça sort, ça s'invite les uns les autres au lieu de laisser gagner la solitude.
    Du coup, je suis assez choqué de trouver dans les propositions de François Hollande ENCORE la possibilité de créer des emplois exonérés de charges sociales, c'est à dire privant la sécu de financement quand on en est arrivé à ce trou notamment par ces moyens.
    J'aime bien François Hollande mais là, il montre qu'il est à côté de la plaque ! :-))

    RépondreSupprimer
  17. Poireau,

    Il faut voir la proposition de FH dans son ensemble mais le volet fiscal de son machin n'est pas satisfaisant.

    RépondreSupprimer
  18. Bonne idée Nicolas d'autant que ce sera instructif. j'apporte mon témoignage au plus vite.

    RépondreSupprimer
  19. Evidemment, il faut faire travailler les gens pour qu'ils cotisent. Le boulot, c'est la base de la répartition, et le trou de la sécu est ce qu'il est, à la fois à cause de l'allongement de la durée de vie, et parce qu'il n'y a pas assez de monde pour cotiser. Cercle vicieux, tout ça.

    En revanche, ce qui est une aberration, c'est bien les frais engagés pour se soigner: aller voir un généraliste avant de consulter un spécialiste, voilà de l'argent gaspillé ! Les frais hospitaliers ou cliniques, c'est pareil: ils vous gardent jusque midi pour rentabiliser et vous faire payer la chambre une journée complète ! Du coup le type qui arrive l'après-midi paie aussi la même journée, la même chambre ! Et j'en passe.

    Il y a une réforme à faire. Mais elle doit s'appliquer au personnel et pratiques médicales D'ABORD. C'est pas en augmentant le prix de la consultation que ça va changer. Et un type malade ne choisit pas de l'être, comme dit Fabien. Il accuse le coup. Et nous, le coût.

    RépondreSupprimer
  20. Je crois que c'est sur Alternatives Economiques qu'ils expliquaient que non, justement, l'allongement de la vie n'est pas la cause du trou de la sécu. C'est surtout l'absence de cotisations qui creuse le bouzin.
    Comme je disais ci-dessus, l'allongement de la vie avec des personnes âgée en pleine forme, ça rapporte au budget de l'Etat. Ça semble assez logique !
    :-))

    RépondreSupprimer
  21. Ok, pour la tombe par la sécu ...
    Mais aussi la tombe du secteur Médical ... Plus personne ne veut devenir Infirmière ou même médecin (dans certaine régions) ..
    C'est des métiers trop durs , trop de risques , trop d'horreurs ...
    C'est clair, il vaut mieux être un cadre dans le secteur bancaire, et disserter du social que ces personnels hospitalier qui assurent tous les jours le social humain de la société (petits vieux à soigner, cancers à gérer, SDF remettre sur pied , etc etc.. )
    Il n' y a pas que le pognon et ses finances, il y a des gens qui la font , la santé ... Bientôt, personne ne voudra faire ces métiers (mal payés, pas reconnus, horaires décalés etc etc)

    RépondreSupprimer
  22. bon, honte à moi, je viens juste de voir que tu m'avais taguée... allez, je vais y réfléchir :D :D (suis débordée en ce moment, ne pas couler, ne pas couler...)

    RépondreSupprimer
  23. Vlad,

    on attend !

    Poireau,

    Je ne sais pas.

    Valérie,

    Au boulot.

    Anonyme,

    Ouais...

    RépondreSupprimer
  24. Désolé mais je débarque ici par hasard (et "moi,je" ) et sincèrement les bras m'en tombent...
    Avec tout le respect que je te dois (surtout que je ne te connais pas), tu dis sur ce sujet totalement n'importe quoi...

    - Pour ton médecin: face à un jeune (?) homme qui arrive asthénique et hypertendu faire un bilan bio et cardio est le minimum pour voir au moins d'où ca peut venir et éviter des complications (l'hyper tension est une maladie grave avec des conséquences importantes le sais-tu?). A l'inverse, ton médecin du boulot est une bille dangereuse ( on ne peut pas traiter l'hta aussi facilement sauf si elle connue)...
    te laisser te flinguer les reins, le cerveau et ou faire un avc en te disant de manger moins de frites est-ce une attitude responsable? Y compris économiquement?

    Pour le prix des chambre là aussi ton analyse est un peu "légère". Le "prix" de "l'hôtellerie" à l'hôpital est fixe pour tous les patients et il porte un nom : "le forfait hospitalier" qui n'est pas pris en charge par la sécu...
    Les prix que tu as vu sont ceux de la moyenne des prix d'une journée par service... Et donc en gros (bonjour le scoop!) un jour en médecine gériatrique avec une pauvre perfusion et deux infirmières pour 20 lits "coute" moins qu'un jour en rea avec 5 fois de personnels et des traitements lourds (dialyse, cathéter, réanimation, traitement complexes etc, etc...)...

    Enfin quand au fait qu'une pathologie "rapporte" la encore cette phrase s'explique très bien...En gros avant les hôpitaux étaient payés à l'enveloppe, une somme annuelle pour fonctionner quelle que soit leur activité dans l'année... Aujourd'hui ils sont payés par acte. Sauf que dans les polypathologies ça merde sec... Pour schématiser par exemple si on opère de l'appendicite quelqu'un qui est dialysé (pb de reins) l'hôpital ne sera remboursé que sur l'appendicite et la séance de dialyse payée par l'hosto passe à l'as (puisque la dyalise n'est pas comprise dans le tarif de l'acte "appendicectomie"). Typiquement donc le cas ou un patient "coute" (opération + dialyse) plus cher à l'hôpital qu'il ne "rapporte" (opération seule), ou bien, si tu préfère, l'hôpital n'est plus remboursé pour la totalité réelle des actes effectués.

    Donc voici mes 2 centimes, des abus il y en a, des reformes aussi surement mais ce qui me terrorise (je pese mes mots) c'est de voir à quel point le grand public vous ne cherchez pas vraiment à comprendre et à voir plus loin que ce qu'on vous laisse croire ou que vous croyez comprendre.
    La première réforme de la secu à faire cela serait celle-ci : le jour ou les patients vont vraiment se demander où passe leur fric et qu'est ce qui est facturé à la sécu quand ils ont des soins...

    Sur le net ces infos existent alors cherchez les (sur des blogs de soignants par exemple ;)) ).

    Cordialement

    yann

    RépondreSupprimer
  25. Yann,

    C'est toi qui dit n'importe quoi et c'est parce qu'on a laissé la santé des mains des technocrates et de médecins ou soignants libéraux qu'elle se casse la gueule.

    Par exemple, je n'ai jamais dit que ma toubib du travail ne m'a pas dit d'arrêter le traitement !

    Ce qui me terrorise, moi, c'est de voir des gens comme toi mépriser le grand public.

    Et de croire que sur la base d'un commentaire, je vais te croire plus que Wikipedia (pas toujours exact, il est vrai).

    Surtout qu'on est d'accord sur le fond : la tarification à l'acte merde.

    On n'a plus d'hôpitaux en campagne, il faut six mois pour avoir un rendez-vous chez l'ophtalmo, il n'y a plus de médecine de proximité dans certains secteurs.

    Bref, personne ne s'intéresse plus à la santé publique mais tu viens gueuler parce que le public s'y intéresse.

    Si tu ne sais pas lire les billets du grand public, retourne dans tes blogs spécialisés. Mais ce sont mes impôts et cotisations qui les payent.

    Alors tu me laisse gérer mon blog grand public. Bénévolement.

    RépondreSupprimer
  26. ok

    Yann,

    C'est toi qui dit n'importe quoi et c'est parce qu'on a laissé la santé des mains des technocrates et de médecins ou soignants libéraux qu'elle se casse la gueule.

    Pouic ?

    Par exemple, je n'ai jamais dit que ma toubib du travail ne m'a pas dit d'arrêter le traitement !

    - Hem tu n'as pas dit non plus que tu avais déjà un traitement donc un pathologie connue cher ange... accessoirement ça change tout.


    Ce qui me terrorise, moi, c'est de voir des gens comme toi mépriser le grand public.
    - Laisser les gens propager des choses plus ou moins fausses en se disant que toutes façons il sont trop cons pour comprendre ce n'est pas mépriser par contre? Te donner mon avis parce qu'il est contraire au tiens c'est te mépriser donc?

    Et de croire que sur la base d'un commentaire, je vais te croire plus que Wikipedia (pas toujours exact, il est vrai).
    -Je ne dis pas que Wiki à tort je dis juste que tu as mal interprété la phrase en question.

    Surtout qu'on est d'accord sur le fond : la tarification à l'acte merde.
    -Ben vi.

    On n'a plus d'hôpitaux en campagne, il faut six mois pour avoir un rendez-vous chez l'ophtalmo, il n'y a plus de médecine de proximité dans certains secteurs.
    - Ben vi. Et la fermeture des hôpitaux de proximité fait exploser les remboursements d'ambulances de façon totalement dingue en plus de faire prendre des risques aux patients.

    Bref, personne ne s'intéresse plus à la santé publique mais tu viens gueuler parce que le public s'y intéresse.
    - C'est exactement l'inverse de ce que j'ai dit... Je vous dit au contraire intéressez vous-y c'est urgent, mais faites-le sérieusement!

    Si tu ne sais pas lire les billets du grand public, retourne dans tes blogs spécialisés. Mais ce sont mes impôts et cotisations qui les payent.
    - Waouh l'argument qui tue !! Mais alors pas de bol mon blog est gratuit, bénévole et dirigé vers le grand public... Juste un clic pour vérifier avant de passer définitivement pour un gosse véxé...

    Alors tu me laisse gérer mon blog grand public. Bénévolement.
    - En même temps honey si tu ne veux pas de commentaire pourquoi les ouvres-tu? A sert d'ouvrir un débat si tu ne supporte pas d'être contredit?

    Allez bonne fêtes quand même!
    yann

    RépondreSupprimer
  27. "- Hem tu n'as pas dit non plus que tu avais déjà un traitement donc un pathologie connue cher ange... accessoirement ça change tout."

    Ben non, ça ne change rien. Je ne vais pas étaler mes problèmes en public. Tu as eu une réaction disproportionné par rapport à mon paragraphe de 3 lignes.

    Si on veut tout étudier précisément pour un billet à rallonge, ça met de côté le grand public.

    Nous sommes en train de perdre du temps.

    "Laisser les gens propager des choses plus ou moins fausses en se disant que toutes façons il sont trop cons pour comprendre ce n'est pas mépriser par contre?"

    Il n'y a rien de plus ou moins faux : je me répète, on ne peut pas faire un billet grand public de vingt pages et avoir un blog généraliste en détaillant tout.

    Je me répète aussi, mais ta réaction sur le coût des chambres est disproportionnée par rapport à la taille de mon paragraphe qui est par ailleurs exact : ce n'est pas le prix qui est facturé aux patients... Il y avait quand même un tarif par chambre (de l'ordre de 600 euros) affiché dans les locaux accessibles aux clients.

    "mais faites-le sérieusement!"

    On ne peut pas faire une étude complète sur chacun des sujets, il faut vulgariser.

    Dans mon boulot, on est aussi critiqué par le grand public (et la presse) avec des arguments qui mériteraient des réponses précises mais ils ont raison sur le fond : on est là pour baiser les clients.

    Seulement, chaque électeur ne pas étudier chacun des points, c'est pour ça que la démocratie représentative existe (et même chaque député est spécialisé uniquement dans certains domaines).

    "Mais alors pas de bol mon blog est gratuit, bénévole et dirigé vers le grand public... Juste un clic pour vérifier avant de passer définitivement pour un gosse véxé..."

    Mais je ne connaissais pas ton blog dont je m'en fous. Je ne réagis pas comme un gosse vexé, je t'envoie chier parce que tu te trompes royalement sur la nature d'un blog ou de ses lecteurs. Et ça me gonfle des individus comme toi, très nombreux dans le domaine des blogs politiques, qui n'ont pas encore compris que chaque blog a très peu de lecteurs et qu'on blogue avant tout pour les relations qu'on peut avoir avec ses lecteurs.

    "En même temps honey si tu ne veux pas de commentaire pourquoi les ouvres-tu? A sert d'ouvrir un débat si tu ne supporte pas d'être contredit?"

    J'ai plus ou moins répondu ci-dessus : ce n'est pas que je ne supporte pas d'être contredit, je ne supporte pas de perdre du temps dans les commentaires des "vieux" billets.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux c'est-à-dire tous sauf ceux qui proviennent probablement d'emmerdeurs notoires.