06 avril 2020

#Confiné Jour 21 - Fin de la troisième semaine...


Ce matin du vingt-et-unième jour de confinement vers 11, alors que je travaillais, la gardienne a sonné chez moi. Elle ne voulait pas que j’ouvre. On a parlé au travers de la porte. Elle fait le tour des célibataires pour vérifier que tout va bien. La première fois en trois semaines. J’avais déjà commencé la cuisine pour faire des échalotes confites (celles d’hier étaient un régal, j’ai donc décidé d’en faire d’autres.

A onze vingt, je suis allé faire des courses non sans avoir généré mon attestation QRCodée. J’ai acheté des « patatoes », vous savez, ces espèces de frites surgelées. Je les ai faites cuire dans ma sauteuse avec les échalotes. Succulent.  Il y avait beaucoup de monde, chez Leclerc. Un effet RSA, peut-être ? Du coup, ils avaient fermé les portes (pendant que je faisais les courses) pour qu’on ne soit pas trop nombreux en même temps. Un bonheur… C’est la première fois que je vois ça. J’ai rencontré quatre ou cinq personnes connues ce qui est très rare et j’ai discuté avec un voisin assez longtemps, tout en laissant la distance réglementaire.

Il y a eu beaucoup de débats sur ce formulaire sur smartphone. J’ai d’ailleurs dit moi-même une dose de conneries, notamment en réponse à Seb Musset dans les commentaires d’une de ses publications Facebook. J’étais persuadé qu’il y avait une base de données centralisée. Non, un simple formulaire Acrobat. Aussi bien, c’est une fonction standard du produit… Il n’y a pas de fonction de sécurité : c’est simplement un formulaire « codé » pour être lu plus facilement par les forces de l’ordre. C’est très bien. Ils auraient pu le faire avant (contrairement à ce que j’ai dit) mais, si on en croit le ministre, il fallait d’abord que cette notion de formulaire rentre dans les mœurs. Ça n’en est pas moins très con…

Il tombe bien : il va falloir que j’aille trois fois faire des courses, cette semaine. J’ai oublié des trucs « indispensables », ce matin. Je vais y retourner demain et vendredi (on a un week-end de trois jours).

Ma journée : 18h30 – Téléafterwork comme lundi dernier. Sympa. 16h30 réunion sur la nouvelle AC. On s’en fout. 15h réunion. 14h réunion. 10h point d’équipe quotidien. Demain : 10h Point d’équipe. 10h Comité projet. 11h : point sur un incident. 11h point sur les incidents. 14h30 point de synchro sur un projet. 16h : point d’info sur la filière. Ce qu’il y a de bien avec le mardi et le jeudi, c’est qu’on a des réunions tout le temps, voire en même temps.

Au déjeuner, demain : du filet du mignon.

Un billet court, ce soir. Pour vous faire des vacances. Je viens de recevoir une pétition à signer pour exiger l'autorisation du médicament du docteur Raoult. Ca fera ma soirée…

5 commentaires:

  1. Pourquoi il y a-t-il des ch
    oses tristes qui font rire ?

    "Un skieur brave l’obligation de confinement et se tue dans le massif du Mont Blanc."

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    1. Mais enfin, un skieur qui se tue, CE N'EST PAS une chose triste !

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  2. Tiens on a eu nos bonnes réunions de merde aujourd'hui...

    Falconette m'a sorti d'une bien relou à 12h30 parce qu'elle avait fait sa salade et qu'elle en avait marre : c'est pas sauveteuse de ce confinement.

    Les gosses aussi qui passent demander qu'on aille faire les cons dehors pendant que tu te tapes une réunion de merde où ça encule les mouches et où ça demande des plans à 10 ans alors que tu ne sais pas si tu es en vacances à la fin de la semaine, ou encore vivant...

    Bon courage Nicolas. Et achète bien et bon :)

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    1. Pour nous, le télétravail se passe bien. On fait des projets à long terme (on en lance plus de nouveau mais on continue). Les mouches se portent bien. Les mouches s’en sortent mieux qu’avant...

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  3. Une nombreuse population (surtout à Paris) passe sous les radars: celle de la population vraiment âgée (> 80 ans), vivant seule ou en couple chez elle, ayant du mal à se déplacer, dont l'immunité très diminuée à cet âge décommande fortement l'usage des transports en commun ou des supermarchés ( lieux où la "distance sociale" est impossible à respecter) , et auxquels les sociétés de livraison ne proposent que des dates postérieures au 15 mai, et la mairie de Paris la livraison... de boîtes de conserves ! Faute d'inviter les sociétés de livraison à accorder une priorité à cette catégorie de la population, on risque de déplorer le phénomène incroyable d'une population solvable et néanmoins morte de faim en plus grand nombre que lors de la canicule ou que dans les EHPAD !

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