31 janvier 2011

Allemagne - France : 1 - 0

Au bistro, le journal tourne de mains en mains, pour faire en sorte que tous les clients puissent prendre connaissance de l’actualité. De fait, je n’ai fait que survoler le « fait du jour » du Parisien, ce matin. Il est consacré à une comparaison de l’Allemagne et de la France. De plus en plus, j’ai l’impression qu’on voudrait nous faire ressembler à l’Allemagne.

On parle beaucoup, par exemple, d’une harmonisation de la fiscalité ce dont tout le monde se fout, d’autant que le système Allemand est particulièrement opaque. Je le sais, je l’ai étudié à une époque où je voulais en faire un billet de blog. Cela dit, un Allemand qui se pointerait en France aurait quelques surprises, avec les abattements, les tranches, les exonérations, l’avoir fiscal, les crédits d’impôts, les machins forfaitaire, la prime pour l’emploi, …

A la lecture, en diagonale, de ce dossier, j’ai eu l’impression que les Allemands sont beaucoup plus objectifs que nous quant à ce qui nous différencie, notamment à un niveau économique. Ils ont raison : ils ont tout ce qui faut d’être fier d’un « tissus industriel ».

Cela dit, le Parisien compare aussi les taux de fécondité.

Comme si tout cela avait la moindre importance.

Ils ont juste oublié de comparer le temps de travail effectif et le coût réel de la productivité du travail.

On ne peut pas penser à tout…

12 commentaires:

  1. Le Parisien manque de rigueur.

    J'aime énormément l'Allemagne et y ressembler ne me dérange pas.

    Par contre sur les comparatifs en général, ce qui est saoulant en France, c'est qu'on essaie toujours
    de nous présenter les choses sous l'angle du "faire plus d'effort, moins répartir les richesses"...

    Ceux qui prônent des impôts à l'allemande ne font pas à gaffe à plein de points

    1 Une exportation record en Allemagne, premier exportateur au monde...
    2 Des salaires généralement plus élevés qu'en France
    3 Un Etat fédéral, donc beaucoup plus décentralisé et nécessitant moins d'impôts nationaux.
    4 Une démographie, on l'a dit, basse et qui change complétement le coût et la qualité de l'éducation
    5 Une formation pro qui n'est pas considérée comme un échec mais comme un autre choix. En France, tu fais le bac pro, tu es mal vu. En Allemagne non.
    6 Une mobilité interne forte dans l'entreprise. En France, la progression dans l'entreprise est relativement fermée, notamment à cause de la culture grandes écoles. En Allemagne, nombre de cadres ont été ouvriers.

    Voila, il me semble que les impôts ne sont qu'un aspect de l'économique et du social. Et que ces dossiers de journalistes sont souvent partiels et donc partiaux.

    RépondreSupprimer
  2. Tu as peut-être trouvé-là l'unique photo d'Angela où elle paraît un peu b....able . Bravo !

    RépondreSupprimer
  3. Captain Haka,

    Ouais...

    Romain,

    Je ne sais pas si Le Parisien manque de rigueur (d'autant que je n'ai lu qu'en diagonale), mais comme tu le soulignes une comparaison devrait être exhaustive...

    RépondreSupprimer
  4. L'Allemagne, un modèle, au moins nous ne sommes pas rancunier.
    Pour être plus sérieux je suis aussi pour cette révolution fiscale que tu parlais. je paie peut-être plus d'impôt que celui qui a trois logements en location.

    RépondreSupprimer
  5. Oui ils sont plus pragmatiques et raisonnés sur les aides au PME et PMI, mais tout n'est pas parfait, notamment le temps partiel...

    RépondreSupprimer
  6. Domnique,

    Oui, la révolution fiscale doit être complète et comprendre la suppression des SCI et de toutes ces structures juridiques n'ayant comme vocation que d'échapper à l'impôt.

    Stef,

    Non, tout n'est pas parfait. Par contre, il faudrait prendre de la graine sur le tissus industriel, et, comme tu dis, les PME et PMI.

    RépondreSupprimer
  7. Deutschland über tout le monde, bordel !

    RépondreSupprimer
  8. Putain de bordel ! Arrêtez de mettre des liens vers des sites interdit par ma boite (cela dit, l'adresse du site est explicite).

    RépondreSupprimer
  9. Quand tu pars vivre à l'étranger, ce qui est mon cas, tu mesures bien comment les comparaisons n'ont aucun sens. Tout le tissus social est différent, les structures idem…
    Tiens par exemple, en Belgique, c'est l'assureur qui t'envoie par la poste ta plaque d'immatriculation, tu ne fais pas la queue à la préfecture. C'est mieux ou moins bien ? Ils en disent quoi le Parisien ?
    :-))

    RépondreSupprimer
  10. Poireau,

    Oui, c'est une maladie que de vouloir tout comparer.

    C'est typiquement le cas avec le taux de prélèvements obligatoires que l'on veut absolument comparer avec les autres alors que le périmètre des prestations publiques n'est pas le même.

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux c'est-à-dire tous sauf ceux qui proviennent probablement d'emmerdeurs notoires.