29 avril 2010

François Bayrou et la dette

J'aime bien me moquer de l'Hérétique. Dans son dernier billet, il nous rappelle les propos de la dette et de la position de François Bayrou. Je vais donc rappeler quelques chiffres. Quand François Bayrou était au gouvernement, la dette a augmenté de 45%. Pendant la législature socialiste, de 21%. Pendant le dernier quinquennat de Jacques Chirac, de 33%. Certes, François Bayrou n'était pas en charge du budget de 1993 à 1997. Il n'empêche qu'il a participé au gouvernement sous lequel on a eu la plus grosse augmentation de la dette.

22 commentaires:

  1. C'est vrai, mais il l'a reconnu en 1999 face à Sarkozy, dans un débat, en disant qu'il ne fallait pas raconter de salades et que Balladur avec Sarko comme ministre du budget avaient fait croître davantage les déficits que Jospin.
    voilà le lien (vidéo)
    Bayrou-Sarkozy-dette-1999
    Ce n'est pas parce qu'on a mal fait par le passé qu'il faut continuer et ne pas changer d'avis...

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  2. Au fait, tu n'as pas encore réagi au programme économique du PS...
    J'attends ton billet, sachant que j'ai lu le document et que je n'attends plus que toi pour le canarder...

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  3. L'Hérétique,

    Je ne suis pas membre du PS et j'ai mieux à faire que de lire leurs documents internes. Ce qui m'intéresse, c'est le truc qui sera présenté aux électeurs en 2012... Par contre, j'en ai parlé, en mal d'ailleurs, à propos d'un des points (la formation) alors que je n'ai pas l'habitude de taper sur le programme de mon parti préféré.

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  4. @Nicolas
    M'enfin, là, ça préfigure largement leur programme de 2012.
    Tiens, pour ton édification, que j'ai quelque chose sur quoi taper :
    Programme économique et social du PS
    Sur la première partie, industrie, création, biens premiers (santé, éducation, culture), ils ont pompé une bonne partie du projet démocrate (sur lequel j'ai des critiques aussi, au demeurant).

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  5. L'Hérétique,

    Je vais t'expliquer deux choses :

    1. le proxy de mon PC empêche l'accès à tous les machins où est cette convention. Je pourrais le faire depuis la maison mais je n'ai pas été chez moi depuis 15 jours.

    2. ton boulot est de défendre Bayrou et de taper sur les autres partis, pas le mien. Alors si je lis le machin, je mettrai en avant les bons points, soulignerai les manques et gueulerai objectivement de quelques conneries. Mais ça n'aurait aucun intérêt.

    Aucun intérêt pour mes lecteurs : ça n'est pas ça qu'ils cherchent mais mes conneries de comptoir, parce que les mecs qui se branlent devant des documents des partis politiques feraient souvent mieux d'aller au bistro voir la vraie vie. En outre, ça ne m'intéresse de faire des billets sur ce genre de document : quand m'as tu vu le faire, à part sur un point précis d'un programme, dans les sujets qui me tiennent à cœur.

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  6. Gildan,

    Disons que le PS est le parti dont je me sens le plus proche. C'est pour lui que je vote. Après, sur certains points, je me sens parfois plus proche de la position d'autres partis.

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  7. OOOOk ?
    Bon, c'est l'heure de l'apéro !
    J'ai passé un bon moment sur tes blogs ! Excellent ! Et appris des choses :
    genre t'ai nul en RSS
    ;^))
    (C'est pas moi, c'est toi qui le dis!)
    belle soirée!

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  8. et moi nul en ortografe et grammmère!

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  9. Bon, chacun son truc...
    Moi j'aime bien farfouiller dans les programmes histoire de savoir à quelle sauce je serai bâffré ensuite.
    Cela ne m'empêche pas de raconter ce qu'il me passe par la tête par ailleurs quand j'en ai envie.
    Soutenir Bayrou est un job, mais ce n'est pas un job exclusif, primo, et puis secondo, j'ai quelques autres chevaux de bataille.
    Quant à taper sur les autres partis, j'avoue que c'est une distraction, voire une gourmandise dans bien des cas...

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  10. Gildan,

    Pas grave.

    L'Hérétique,

    Les programmes c'est lors des élections. Laissons le PS, le Modem et les autres construire leurs trucs... De toute manière, tu votera Modem et je voterai PS...

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  11. A propos de Bayrou, j'ai comme une envie de m'écrier : ah ah ah !
    :-))

    [Ceci est un comentaire politique ! :-) ].

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  12. Reste calmme.

    (j'ai ajouté le m que tu as oublié).

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  13. @Nicolas
    En principe, oui, sauf à qu'apparaisse une figure politique plus proche de mes convictions, mais c'est mal parti tant au PS qu'à l'UMP ou ailleurs.
    Pour le reste, tu le sais, nous autres Français aimons la polémique...
    Je ne voterai pas MoDem les yeux fermés. Son programme ne me convient guère. Pour l'instant, je soutiens ce parti (que je ne confonds pas avec Bayrou) mais sans évolution majeure, et si un parti centriste crédible et indépendant apparaissait ailleurs, je n'aurais aucun scrupule à tourner casaque. S'il se trouvait une gauche réformiste intelligente capable de marier harmonieusement modernité et tradition, promouvant la culture et les libertés, y compris économiques, et avec des c.... sur ce qui touche à la sécurité, je pourrais bien sûr voter à gauche.
    On est loin du compte à l'heure actuelle : il existe bien une gauche réformiste, mais elle est polluée par le modernisme frénétique et son mépris pour la tradition, la culture classique, l'excellence et le petite peuple.

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  14. l'hérétique : bref, s'il existait un gauche de droite, tu voterais pour elle ? Faut attendre DSK alors ! :-))

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  15. L'Hérétique,

    Peut-être. Mais ce n'est pas un document deux ans avant les élections qui vont me faire positionner.

    Le PS devrait organiser des PS ouvertes, je ne sais pas si je vais y participer. Je ne m'en sens pas le droit (je ne suis qu'un blogueur, pas un militant). Alors je ferais un choix, fin 2011 entre l'hésitation et le candidat issu de ces primaires, avec le programme mais aussi avec le ressenti du candidat. Par exemple, je ne me sens pas refaire une campagne pour Ségolène Royal. Alors j'irai voter au deuxième tour, par principe.

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  16. Poireau,

    Si la gauche était à droite du centre, on serait au milieu de rien.

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  17. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  18. La bonne gestion des finances publiques fait partie des sujets sur lesquels François Bayrou insiste depuis ... son 2ème éditorial, en 1977.

    Il a été Ministre de l'éducation nationale de 1993 à 1997, c'est-à-dire la précédente période de crise (et de récession) pour l'économie et les finances publiques.

    On peut difficilement la lui imputer ...

    En revanche, son Ministère a effectivement souffert de la pauvreté de l'Etat : parmi toutes les décisions qu'il a préconisées, en particulier lors des "Etats généraux" de l'école qu'il a organisés, seules ont pu être mises en oeuvre celles qui ne coûtaient rien.

    Si on considère qu'en tant que Ministre, il était coresponsable de toutes les décisions de l'Etat, y compris le déficit public (ce qui est une acception un peu large de la mission de Ministre…), on peut conclure à un bilan mitigé :

    * le gouvernement Balladur, de cohabitation et en campagne électorale permanente de 1993 à 1995 (pour les présidentielles), qui a été marqué par une sévère aggravation des déficits publics, sans parler de l'initiative du CIP - je dirais en résumé : un mauvais gouvernement ;

    * le gouvernement Juppé de 1995 à 1997, qui a pris (sur les déficits) et tenté de prendre (sur les retraites) des mesures sérieuses contre le risque de faillite. Sur le sujet du billet (finances publiques), cela a été un des gouvernements les plus responsables des 30 dernières années (avec sans doute Rocard 88-91, et Chirac 86-88). Mais l'autoritarisme du Premier Ministre a fortement réduit l'efficacité de ce gouvernement. Les réactions négatives qu'il a déclenchées ont sans doute contribué au succès de Lionel Jospin en 1997 et au désastre pour les finances, qu'a été, et que reste, la loi sur les 35 heures de Martine Aubry.

    Il est vrai qu'en mettant bout à bout la "catastrophe Mitterrand" de 1981-82, l'expansion des dépenses publiques suscitée par la décentralisation Defferre, la crise de 1993 et les 35 heures, l'état des finances publiques lors de la première campagne présidentielle de François Bayrou était bien plus sombre que lors de ses débuts en politique : sous le gouvernement Barre, le budget a été en excédent !

    À partir de sa première campagne présidentielle en 2001, la dette publique est un des sujets sur lesquels François Bayrou a le plus insisté.

    Tout ce qu'on peut lui reprocher amha sur ce sujet, c'est de ne pas avoir été élu ;-)

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  19. Ah ! Il reste en fait deux fans de Bayrou dans les blogs...

    Frédéric,

    C'est gentil de le défendre. Tous les politiques brandissent la dette et s'avouent préoccupés...

    Et toute est de la faute des 35 heures...

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  20. Pas tout, pas tout ! Mais une partie. De l'ordre de 10% de notre dette actuelle.

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  21. Frédéric,

    Tout se discute... Les 10% en question, déjà.

    Ce qui a coûté cher, ce sont les exonérations de charge. Les exonérations devaient être soumises à condition en 2003, une loi faite par l'actuel premier ministre a supprimé ce volet de loi Aubry 2.

    Cela dit, on s'en fout, personne ne souhaite remonter les charges sur le travail. Il faut donc trouver du pognon ailleurs.

    François Bayrou avait à son programme de 2007 des réductions de charges sur les entreprise, notamment en compensation des heures sup. (Ce qui était une mauvaise idée mais la question n'est pas là).

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