27 février 2011

Et Marine Le Pen arriva en tête au premier tour...

A gauche, on est peinards. On a le gros parti, le PS. Bon an mal an, bonne élection, mauvaise élection, il représente 25% des voix. On a eu une gauche de la gauche relativement prospère. Dans le dernier sondage que j’ai vu, un peu surprenant (mais avec l’hypothèse selon laquelle Nicolas Sarkozy ne se représenterait pas), on a un Besancenot à 8% et un Mélenchon à 6%. Les verts seraient autour de 4%. Une espèce de ritournelle. Avec ça, on arrive à gagner les élections locales mais à perdre les nationales, un peu comme si c’était un jeu.

A droite, ils ont créé le « parti unique », il y a une dizaine d’années. Ils sont au top pour les nationales et pour l’élection du Président au scrutin universel mais sont un peu mal pour les locales, n’ayant pas d’appuis.

Je suis tombé sur un commentaire d’un blog où l’on me qualifie de nostalgique du RPR. Le camarade Rimbus, lui-même, me trouve autorisé à parler au nom des gaullistes. Il n’en est rien. Les gens ont du mal à imaginer à quel point je me fous de certaines bricoles, comme le départ de MAM d’ailleurs.

Si j’étais nostalgique de quelque chose à droite, ça serait tout simplement de la droite qui a rythmé mes premières années en politique et qui s’est effondré au cours des dix ou quinze dernières années, avec peut-être un tournant, au cours de ces deux premiers mois de l’année (mais je ne suis pas historien et il est trop tôt pour que les historiens puissent sortir quelque chose de cette nébuleuse). La droite avait deux fortes composantes : l’UDF et le RPR.

L’UDF représentait une espèce de machin démocrate chrétien avec un ramassis de libéraux dont il était toujours amusant de constater que les principaux dirigeants étaient issus d’un mouvement d’extrême droite, Occident.

A sa droite, nous avions le RPR, une espèce de machin de tradition Gaulliste, Républicaine où je ne sais quoi, que nous combattions toujours avec ferveur. Ils n’étaient pas toujours très propres, ces braves gens. Je ne fais pas allusion qu’au SAC de Charles Pasqua mais aussi au « bruit et l’odeur » de Jacques Chirac. Ils représentaient néanmoins une sorte de barrage contre le Front National et les relents nauséabonds que l’on sait et qu’on se mettra sur l’oreille pour fumer plus tard.

Sur la scène politique actuelle, nous avons un peu Gérard Longuet qui représente le premier et Michèle Alliot-Marie le deuxième. Nicolas Sarkozy va parler, ce soir. Gérard Longuet devrait rentrer au gouvernement et MAM en sortir et je ne vois aucune raison de m’en réjouir, à part en constatant qu’une ministre ayant « trahi la république » (je mets des guillemets, j’ai la flemme de chercher une expression plus juste) se fait épingler et est obligée de faire ses valises. Ou de les défaire définitivement, plutôt.

Dans le temps, on parlait « des trois droites », après on n’en a eu plus que deux. Ce mois-ci, tout est torpillé. Les quelques vagues repères qu’on pouvait avoir ont disparu, ce qui n’est pas trop grave, on n’est pas électeurs de la droite…

Par contre, je connais des électeurs de droite. Ils ne doivent pas trop savoir où aller. Vous aussi vous en connaissez : la petite vieille du coin, votre boucher, votre chauffagiste, l’ouvrier de l’artisan menuisier avec qui vous prenez le café, le matin, le dentiste sympa, toujours prêt à faire la fête… Vous en connaissez forcément. Ils représentent, allez !, un socle de 35% de la population.

Les gauchistes les ignorent. Un ouvrier qui ne vote pas à gauche n’est pas un bon ouvrier et les autres n’ont aucun intérêt. Pourtant, une partie des ouvriers ne vote pas. Ils ne sont pas français. La majorité des autres travaillent pour une petite entreprise, sont aussi individualistes que moi caricatural. Ils votent à droite.

Vous les connaissez, ces électeurs de droite. Seulement, quand vous êtes avec eux, vous oubliez la politique, vous parlez de la vie du quartier, du mach de foot de la veille. Tiens ! Je vais pouvoir les faire chier, ce midi, Rennes est numéro 1 en Ligue 1. Je vais les voir à l’apéro, à la Comète.

Généralement, je raconte dans le blog mes histoires de bistro. Cette fois, pour rigoler, je vais raconter au bistro mes histoires de blogs. Alors, les gars, z’avez vu ! Alliot-Marie est virée, un jeune ambassadeur se fait détester par les Tunisiens et le Président de la République, celui pour qui vous avez voté, se fait épingler par les Turcs parce qu’il ruminait un chewing-gum.

On va rigoler. La gauche ayant fermé se gueule cette semaine, ils n’auront rien à me répondre. Si ce n’est qu’ils ne voteront pas Nicolas Sarkozy en 2012. Mais ils voteront toujours à droite. Pour la seule candidate qui ait la chance de faire un score notable.

C’est ainsi qu’en deux ou trois mois, on a vu éclater une droite traditionnelle. Nicolas Sarkozy joue avec le feu pour espérer recréer le scénario de 2002 mais avec toutes les erreurs qu’il commet, il risque de se laisser dépasser par les événements.

Marine Le Pen pourrait très bien arriver en tête au premier tour. Elle a réussi son pari : en quelques mois, elle a dédiabolisé son parti. Des électeurs de la droite traditionnelle pourraient naturellement se reporter sur elle, avec le traditionnel argument « de toute manière, elle ne passera pas », parce qu’ils n’ont pas d’autre choix. « Leur » droite traditionnelle a explosé en vol.

Mais les blogueurs gauchistes continuent à penser qu’à eux seuls ils représentent le peuple.

Alors si ça peu vous faire plaisir, j’admets : je vois un tas de raison pour me réjouir du départ de Michèle Alliot-Marie. Le coup de sa Fondation ferait même déborder le vase si ce n’était déjà fait.

Mais aujourd’hui, je n’ai pas envie. Je constate juste que si on continue comme ça, dans quatorze mois, il se pourrait bien que les derniers représentants du RPR et de l’UDF appelleront à un vote républicain pour le PS, pour faire barrage au Front National.

Continuez à vous réjouir. Le peuple à faim, donnons-lui des jeux…

Mais les électeurs de droite que vous connaissez, que je connais, vont voter pour Marine Le Pen. Parce qu’ils n’ont pas d’autre choix.

35 commentaires:

  1. Au fil des jours, cette analyse devient plus crédible, et c'est vraiment dur à digérer ! Il n'existe pas d'alternative de gauche au discours national-protecteur de l'extrême droite : à défaut de pouvoir tenir l'équivalent (évidemment), le PS ne propose rien qui permette d'entrevoir un changement profond de société.

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  2. @Lecoucou,
    Changer la vie est un joli slogan mais il reste utopiste.

    @Nicolas,
    Ton pessimisme m'envahit.

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  3. Mais qu'est-ce qui t'arrive à taper sur les blogueurs gauchistes depuis 3 jours ? T'es plus un blogueur de gauche toi ?
    Je ne comprends rien à ce que tu veux insinuer : faut qu'on arrête de bloguer, ou qu'on arrête d'être de gauche ?

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  4. J'aime bien ton billet. Pessimiste mais réaliste. Un peu fataliste aussi...

    Non, un bon billet.

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  5. Un pays où l'on dépense encore 6 milliards d'euros en cadeaux pour les fêtes de noël, n'a pas encore assez faim pour s'occuper de ses dirigeants et de politique. Patience...

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  6. Raisonnement très juste pour un dimanche matin.

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  7. Je partage ton analyse. Ça veut dire qu'au lieu de taper sur la droite pour ses exactions et d'encourager le "tous pourris" du FN, nous devrions vanter les qualité d'un(e) président(e) PS, faire du blogage positif à gauche plutôt que de descendre l'adversaire…
    :-)

    [Et aussi expliquer ce que Marine Le Pen nous prépare comme joli programme parce que c'est à mourir de rire ! :-) ].

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  8. Rimbus,

    Tu n'es pas concerné par cette histoire de blogueurs gauchiste, je pense à ceux qui se revendiquent de "la vraie gauche", et ça ne fait pas que quelques jours que j'en parle...

    Je ne veux pas que les gens arrêtent d'être de gauche ou de bloguer, juste qu'ils sortent d'une ornière. Ils représentent 5% de la population et s'imaginent connaitre l'électorat... Alors ils transforment la gauche en machine à perdre.

    Et en l'occurrence, c'est moi qui en ai pris plein la gueule, comme souvent...

    David,

    Mais non, mais non.

    Le Coucou,

    Bah ! A ce stade, ce n'est plus le problème du PS, mais celui de la droite et des partis de gauche qui croient encore s'adresser aux ouvriers.

    Sauf que le PS (et toute la gauche) se ressaisisse de la totalité de son fond de commerce, dont la laïcité. Il ne faut pas que le débat sur l'Islam proposé par l'UMP soit "raté" par le PS (ce qui ne veut pas dire qu'il faut rentrer dedans...).

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  9. FalconHill,

    Pourquoi pessimiste ? Il débouche sur une victoire de la gauche...

    Captain,

    Jusqu'à quand faudra-t-il attendre ?

    Yann,

    C'est depuis que j'ai arrêté la bière le samedi soir...

    Poireau,

    Laissons Marine Le Pen où elle est. Mais pour le reste, tu as raison, il faut aussi que le PS se batte sur les valeurs de la République et les capacités de ses représentants (ou tantes...) à les incarner.

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  10. Marine Le Pen, c'est le sparadrap du capitaine Haddock…

    Si l'on admet que les gauchistes ne comptent pas, parce que toujours à côté de la plaque et éternels cocus de la politique, il reste quoi ? Un PS "delanoïsé" qui n'a d'yeux que pour la Frange la p)lus lobotomisée de son électorat ancien, un PS droit-de-l'hommiste, pro-immigrationniste, européo-béat. C'est-à-dire un PS qui pense à l'encontre de l'électorat qu'il prétend récupérer.

    Et comme, suc ces sujets capitaux et aussi sur pas mal d'autres plus secondaires, la droite dite "de gouvernement" pense désormais exactement comme le PS, z'êtes pas près de vous débarrasser du sparadrap…

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  11. triste perspective mais j'ai l'inexplicable sensation qu'on va dans le mur et qu'on a pas le choix. J'espère après l'accident un renouveau ...

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  12. Didier,

    Oui et non. Le sparadrap de ne gêne pas. Indépendamment de ce qui pourrait se passer d'ici là (la remontée d'un Villepin ou d'un Bayrou qui ferait "pencher définitivement la balance" pour un PS au second tour ou au contraire, la montée d'une vedette verte comme la baudruche Hulot qui coulerait le PS), le PS sortirait vainqueur d'un duel contre Marine Le Pen (et au pire resterait comme maintenant en cas de victoire de Sarko).

    La "droite de gouvernement" ne pense pas comme le PS. C'était un peu l'objet de mon billet d'hier, avec la droite qui nous a sorti "la croissance sociale" et tout ça. Depuis quand les gens votent-ils pour ce que dit un parti... Z'avez un socle de la population ancrée dans son camp (mettons 40% de chaque côté, au pif) et jamais les gens de gauche (le "socle") ne voteront pour "la droite" (et vice-versa), à un premier tour.

    Je dirais que c'est à la droite de se démerder et de "penser" comme elle devrait penser plutôt que de s'efforcer de mettre des rustines sur un modèle social qu'elle casse.

    Sinon, le sparadrap remplacera les rustines...

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  13. Bruno,

    C'est ce qu'on disait en 2002...

    On était au bord du gouffre, on a fait un grand pas...

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  14. Nicolas, à mon avis le problème c'est que la majorité des gens est dégoutée de la politique, et ne s'y intéressant pas (en reprenant le slogan du FN et de Mélenchon, "tous pourris, tous pareils), ils ne jugent qu'une image et se foutent des idées. Tu me diras, ça tombe bien, parce que des idées il n'y en a pas lourd, ni à droite, ni à gauche.

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  15. Rimbus,

    On est d'accord mais ta première phrase porte à confusion : c'est de la faute des partis politiques (l'UMP en tête) si les gens ne s'y intéressent pas, pas de la leur...

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  16. J'lis pas c'est trop long, le titre me suffit :

    C'est exactement ça !....

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  17. C'est flippant de lire un billet comme si on savait à l'avance que ça se passerait exactement comme ça.
    Sais pas quoi dire.

    Reconquérir un électorat qui a de toute façon décidé qu'il y avait trop d'immigrés, que tout était de leur faute et que les jeunes sont des voyous, des chômeurs et des fainéants ?
    Ce "peuple" qui parfois s'abrutit devant TF1 n'est pas le seul en cause, parce qu'il y a des décideurs économiques qui semblent avoir tout intérêt à ce que les choses en restent ainsi.
    Mon frère est cadre sup, dans une agence chapeautant des artisans, des ouvriers, il n'a pas du tout les MEMES INTERETS que les ouvriers, il a même intérêt à ce qu'ils triment comme des boeufs pour que ça lui rapporte à LUI (prétextant que ça va leur rapporter, à eux, ce qui est bien loin d'être évident).
    J'ai l'impression qu'une confusion énorme s'est installée là, comme une sorte de vérité que cherchent systématiquement à propager les médias dominants, "il faut systématiquement défendre le patron" (connu ça en maçonnerie) parce qu'"automatiquement il te défend" (ce qui est TRES LOIN d'être la vérité).

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  18. MHPA,

    Ca reste le cas dans les petites boites. Les gens voient les ouvriers comme des gugusses qui travaillent à la chaîne pour fabriquer des bagnoles ou des gars dans des mines, exploités comme tout, sur un bon fond de 19ème siècle où le patron fournissait la maison à pas cher.

    Pourtant, la majeure partie des ouvriers bossent pour des petites boites (et sont payés pour partie en liquide), des artisans, ... Plus leur patron gagne de l'oseille, plus ils en gagnent. En plus (et notamment en Bretagne), les ouvriers sont issus d'un monde agricole, profondément à droite.

    Le fait est que le nombre d'ouvriers a baissé, prodigieusement et que la gauche les a laissé tomber (plus préoccupés par les banlieues alors que les ouvriers se concentrent plus dans des petites villes).

    Mais ce n'est pas à la gauche de récupérer l'électorat... Et surtout pas au PS.

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  19. Je ne suis pas sûr que les ouvriers que tu décris représentent la majorité de cet électorat.... Il y a toutes les tendances politiques représentées comme dans n'importe quelle autre catégorie socio-professionnelle.

    Bon billet néanmoins.

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  20. Stef,

    Merci.

    Pour ce qui concerne les ouvriers, oui toutes les tendances sont représentées mais "une gauche" a oublié que les ouvriers ne représentaient plus qu'une petite proportion des salariés et les ouvriers qui restent sont majoritairement dans des petites boites.

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  21. Y a qu'à voir la façon dont Marine a été accueillie à par les agriculteurs au Salon. Les gens ne se cachent même plus de voter FN, merci Nicolas.

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  22. De rien ! Oui, le salon de l'agriculture est un bon indicateur.

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  23. Il faut un candidat de gauche laïque, c'est tout. Vraiment laïque.(tout le monde dit: je suis laïque, de l'extrème-droite à l'extrême gauche.) L'année dernière, je vous disais en commentaire la même chose que ce que vous dites aujourd'hui, Nicolas, et vous m'engueuliez.
    Il ne s'agit pas de "reprendre les idées du FN sur l'immigration et autres choses", mais de partir de ce qui est, et de voir ce qui est possible.
    l'islam n'est pas un loup caché sous le lit, il ne suffit pas de dire qu'il n'y a pas de vrai problème pour persuader ceux qui en ont qu'ils font un vilain rêve. C'est là dessus que Marine Le Pen récolte l'assentiment et engrange les voix : elle dit ce que l'on voit, alors que beaucoup mentent. Et tout le monde sait qu'ils mentent. Et tant qu'on ne sortira pas de là et qu'on se pansera de formules lénifiantes du style "problème de la pauvreté, laisser du temps à l'intégration, s'ouvrir et apprécier la culture de l'autre...", on déroulera le tapis au Front National.

    tant pis ?

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  24. Suzanne,

    il faut dire quoi, alors ? même si le troisième argument est neuneu, les deux premiers sont les vraies racines du problème.
    La répression ayant clairement échoué, que faire d'autre si ce n'est pas régler le problème de la pauvreté et laisser du temps à l'intégration (en lui donnant un coup de pouce néanmoins, par exemple en rendant inéligible tout maire qui ne respecte pas les quotas de logements sociaux).

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  25. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  26. Suzanne,

    Je vous engueulais, moi ?

    Bon. On est d'accord.

    Benjii,

    Pourquoi tu parles de répression ? On te parle d'élections...

    Anonyme,

    Ton commentaire n'a aucun intérêt. Zou...

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  27. Si si je lis, mais la politique c'est pas ma passion !!!

    Mais pour Marine, je confirme ta pensée...

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  28. Bah je parle de répression parce que si "on sort des formules lénifiantes" du style pauvreté etc, l'alternative c'est de parler de répression.
    Celle-ci ayant échoué, que doit-on dire aux gens a part la vérité, c'est à dire que le problème c'est la pauvreté ?
    Les élections vont se jouer à celui qui sera crédible sur ces questions. Nous ne sommes pas en angleterre, l'économie n'est jamais vraiment au centre des débats pendant nos élections.

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  29. Tu veux quoi : que le candidat du PS promette de mettre en prison toutes les femmes en burqa ?

    Les élections ne se jugeront pas sur la crédibilité d'actions qu'on ne peut pas mener mais sur une intransigeance de la place de l'islam dans la France.

    Quand tu verras un candidat de gauche élu en promettant la répression, tu me diras...

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  31. Nicolas,

    c'est bien ce que je dis justement. Mais Suzanne dit qu'il faut sortir des discours lénifiants sur les causes sociales des problèmes.
    Alors je lui demande "si on ne parle ni de ça, ni de répression (puisque je suis bien d'accord avec toi), alors qu'est-ce qu'on dit?".

    Je pense moi, au contraire, qu'il faut parler de ces causes sociales, et aussi de l'immigration.
    Je lis un excellent bouquin d'un journaliste (limite sociologue) du monde, "la loi du ghetto", et il démontre entre autre que l'Islam n'a rien à voir avec les problèmes en banlieue. Il est une conséquence du communautarisme forcé bien plus qu'une cause.
    Je recommande vraiment ce livre.

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  32. Benji,

    Je te sens à côté de tes pompes ! Nous ne parlons pas des problèmes de banlieue ou autre, nous parlons des problèmes liés à l'Islam.

    Je vais faire simple : quand une petite dame travaille dans une crèche et arrive "très voilée", il est normal qu'elle soit virée. La dernière fois que c'est arrivée, la HALDE s'est associée à elle pour l'aider devant les Prud'hommes (avant de changer d'avis en appel, je crois).

    L'état dont dépend la Halde aurait du sermonner cette dernière voire virer sa patronne !

    Quand une petite dame en Burqa s'est fait prendre en conduisant, on a découvert que son mec est polygame, nos braves gauchistes ont sifflé en l'air comme si de rien n'était alors qu'ils auraient du crier dans les brancards : "La république ne veut pas être emmerdée par ce genre de gugusse". Seule de droite a gueulé, laissant passer un discours raciste sur les étrangers polygames...

    C'est là que la gauche doit être présente et tuer en son sein les discours lénifiants de tous ces crétins qui en sont venus à faire l'apologie de la polygamie.

    Et il n'y avait qu'un blog gauchiste en vue à gueuler...

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  33. D'accord avec toi Nicolas. Mais la gauche est-elle capable de renoncer à cette posture de prime à l'exotisme qui semble parfois relever du réflexe ?

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  34. Polluxe,

    Voir ce qu'on disait avec Suzanne. J'espère que oui mais n'en suis pas sur. Peut-être que ça commence à bouger (ne serait-ce qu'au niveau des blogs, où ont voit moins de conneries, mais est-ce significatif ?)

    Tu vois Benjii, ci-dessus, il semble incapable de voir autre chose que la répression, ça m'inquiète.

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