02 décembre 2012

Semaine politique

Trois sujets politiques ont dominé ce blog, cette semaine : l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, les bisbilles à l’UMP et la sauvegarde du site de Florange. De fait, j’ai assez peu parlé de ce dernier point mais les réactions sont symptomatiques et sont très bien décrites dans ce billet de Gabale. J’ai peu parlé de Mittal que je n’y connais strictement rien en métallurgie par contre, je connais assez le sud-est de la Bretagne et les déplacements en avion pour me permettre de donner un avis sur NDDL.

Quant à l’UMP, je m’y connais comme chaque Français : je lis les journaux. Nouveau rebondissement aujourd’hui : Luc Chatel, supporter de Jean-François Copé demande un nouveau vote. « Je propose, dès lundi, l'installation immédiate d'un groupe de travail sur les statuts et sur l'organisation d'un nouveau scrutin. On ne peut pas revoter avec les règlements et les statuts actuels. Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Revoter Fillon-Copé dans les quinze jours, c'est l'implosion assurée de nos fédérations, le risque d'y importer cette guerre d'apparatchiks. » Courage les gars.

Notre-Dame-des-Landes ? En quinze jours de billets, je n’ai pas eu la réponse à la seule question qui me parait avoir de l’importance et que je vais donc reposer en gras : quel serait le coût de la réfection de Nantes Atlantiques pour faire face à l’accroissement potentiel du trafic aérien sans accroitre les nuisances aux riverains ? Quels seraient les financements possibles ?

Je me pose une autre question : quelle est la nature du contrat qui lie la collectivité à Vinci ? Est-ce un « Partenariat Public Privé » ou un « Contrat de concession » ? En commentaire d’un de mes billets, une personne dit : « l'aéroport du grand ouest n'est pas un partenariat public privé, mais une concession de service public à un consortium. La différence, c'est que l'investissement et le fonctionnement sont à la charge du concessionnaire, qui se rémunère sur les services (la concession est de 50 ans) ». La différence est-elle importante ? A première vue, j’aurais tendance à penser que oui. Vinci va investir environ 300 millions dans ce bazar (de mémoire) en espérant se rembourser et gagner de l’oseille sur le dos du voyageur pendant 55 ans. Présenter ainsi, c’est mieux que de savoir que de l’argent de nos impôts va aller dans les poches des actionnaires.

A Florange, 650 emplois ont été sauvés. Je ne vois pas comment on pourrait ne pas s’en réjouir même si comme tous les industriels et les financiers, Mittal doit être marqué à la culotte.


25 commentaires:

  1. J'aime vraiment beaucoup la nouvelle présentation de ton blog ! Bon dimanche !

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  2. Tiens, je ne suis plus dans ta blogroll. t'es fâché ^^

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  3. Y a pas à dire on a voté pour des cadors, ils font toujours le coup juste pas un pet de travers.

    On se régale d'avance pour l'avenir radieux qui s'annonce, et j'ai d'ailleurs prix un abonnement ici pour avoir la vision juste du travail merveilleux de notre gouvernement adoré.

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  4. Perso, je ne connais pas la problématique de NDDL mais la question du coût de modernisation de l'actuel Nantes-Atlantique me trottait dans la tête.
    Pour moderniser u tel établissement, il faut, si j'ai bien compris réorienter les pistes. Ce qui signifie interrompre la circulation aérienne le temps des travaux, creuser plus large, plus profond et plus long pour permettre la venue d'appareil de capacité plus importante en terme de passagers et de distance.
    La prise en compte de la diminution de consommation des nouveaux avions permet d'augmenter la capacité de transport (le A380 en pleine charge consomme 2 litres de kérosène par passager pour 100 km parcouru) mais il a besoin de pistes plus résistantes, plus larges et plus longues.

    Donc... plus chères à modifier.

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    1. Sans compter une ligne de train(Nantes Pornic) à détourner

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  5. le contrat de concession, c'est en effet un simple espoir de gain sans garantie au concessionnaire.

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  6. Première question : « quel serait le coût de la réfection de Nantes Atlantiques pour faire face à l’accroissement potentiel du trafic aérien sans accroitre les nuisances aux riverains ? ». Il faudrait pour cela disposer des données de base : portance de la piste, surface des aires de stationnement, prévisions (réalistes) de trafic à court, moyen et long terme, état du balisage, état de la tour de contrôle, … Mais une fourchette entre 15 et 100 M€ me semble tout à fait réaliste.
    Deuxième question (ou plutôt affirmation) « Vinci va investir environ 300 millions dans ce bazar (de mémoire) en espérant se rembourser et gagner de l’oseille sur le dos du voyageur pendant 55 ans. Présenter ainsi, c’est mieux que de savoir que de l’argent de nos impôts va aller dans les poches des actionnaires. » NON ; ou plutôt, ; c’est pas si simple…parce que Vinci, en tant qu’exploitant, va demander des « aides » au fonctionnement (en plus de celles accordées à l’investissement) aux collectivités locales sous le prétexte (pas nécessairement fallacieux) que le trafic amène de « l’activité » (étrangers qui vont dépenser des sous dans l’hôtellerie, la restauration, le petit commerce) . Ce qui permet à des « low-cost » de proposer des tarifs défiant toute concurrence… Mais ce sont les imposables de la Région qui vont casquer (pour un retour direct pour certains (restauration, hôtellerie) ou secondaire pour les autres (impôts et taxes, emploi de personnel,…)

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    1. J'adore ton premier paragraphe : tu ne connais rien au dossier. Le deuxième n'est que supputation

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    2. il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

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    3. Ben oui. Tu ne vous pas qu'il n'y a pas de chiffrage.

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    4. Pour la "première question" il faudrait savoir, avant de peaufiner un chiffrage, ce que l'on cherche:
      - augmenter la portance de la piste pour permettre des vols du type A 380?
      - créer un "doublé parallèle" pour augmenter le nombre de mouvements?
      - créer un piste croisée pour permettre d'éviter le survol de l'agglo?
      - allonger la piste actuelle qui est suffisamment longue pour accueillir tout type d'engins, mais qui permettrait un décollage plus court et donc un survol plus haut (et donc, moins bruyant) de l'agglo?...
      De nombreuses possibilités "techniques" qui doivent être tranchées par le pouvoir "politique".
      Ce que je disais, c'est qu'en se mettant dans le milieu de la fourchette de ces diverses possibilités, on est à environ 50 M€ donc 10 fois moins que NDDL...
      Ce n'est pas un choix! c'est un critère de choix...

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    5. Il y a un tas de travaux à faire. Il faut une piste perpendiculaire à l'autre. Ceci nécessité le déplacement d'une ligne de train.

      Je demande un chiffrage sérieux. Si ça n'est pas fait par les opposants, c'est pour une raison précise : le coût dépasserait la part de ce que mettent les collectivité dans NDDL, soit environ 200 millions.

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    6. (Je dis ça au pif mais on est sans doute loin des chiffres que tu avances)

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  7. Concernant NDDL, toutes les réponses sont ici ....

    http://acipa.free.fr/Savoir/savoir.htm

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  8. Un bon petit feed-back sur ton actualité de la semaine passée.
    Pour NDDL, ça m'étonnerait qu'il s'agisse d'un contrat de partenariat, car il faut justifier de l'urgence ... or il existe déjà un aéroport et le dossier suit son cours depuis au moins une décennie ...
    Mais bon ... les montages juridiques d'opérations complexes nous surprendrons toujours !
    Je signale quand même que le montage de la Ville de Lille pour l'agrandissement de la Mairie, pour judicieux qu'il soit, à l'époque, avait été retoqué par le Conseil d'Etat.
    We stay tuned pour NDDL.
    Bises à toi.

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  9. Commentaire parti aux oubliettes ! ...

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  10. Pour NDDL,toutes les réponses sont ici :
    http://acipa.free.fr/Savoir/savoir.htm

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  11. Ronan Dantec a été, pendant dix ans (de 2001 à 2011), adjoint à l'environnement de l'actuel premier ministre lorsqu'il était maire de Nantes. On ne peut donc l'accuser de ne pas connaître le sujet.
    Que dit-il:
    "Lors de l'enquête coût-bénéfice sur le projet, l'Etat a manipulé les chiffres. Au moment de calculer la valorisation en euros des gains de temps permis par le nouvel aéroport, les sommes ont été au moins doublées. Sans cela, l'enquête coût-bénéfice aurait été négative. Cela a été fait sous la responsabilité du préfet de l'époque, Bernard Hagelsteen aujourd'hui conseiller chez Vinci..."
    et il rajoute
    "Jean-Marc Ayrault a soutenu ce projet pour une raison principale : la crainte que les nuisances sonores empêchent l'urbanisation de l'île de Nantes. Le problème, c'est qu'au lieu d'expliquer l'enjeu d'urbanisme le projet a été vendu avec pour argument la saturation de l'aéroport existant. Or l'enquête publique a démenti cette hypothèse"

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    1. Hors sujet. Et tu donnes de bons arguments en faveur de NDDL.

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