21 août 2013

Valls et la vrauche

Encore une fois, ce sont des questions de sécurité qui font la une des journaux, ce matin, avec cette escapade à Marseille d'une brochette de ministres entrainés par le premier d'entre eux. Les observateurs supputent. Ils ne savent faire que ça. D'ailleurs, comme dirait Béru, il n'y a pas sot métier. La bataille pour la mairie de Marseille est commencée, Jean-Ayrault veut montrer son autorité, Manuel Valls veut le remplacer,...

Finalement, je me fous un peu de tout ça. J'aimerais d'ailleurs avoir plus d'amis à Marseille pour me faire une opinion sur le sentiment d'insécurité qui régnerait là-bas. 

Dans l'attente, ce sont les propos de la vrauche, à propos du ministre de l'intérieur, qui m'intéressent, d'autant que j'ai parlé avec un tas de gens, hier, dans la vraie vie et dans les blogs. La vrauche ? C'est un néologisme créé, à ma connaissance, ce matin, par l'ami Sarkofrance, pour désigner la vraie gauche. 

Que nous disait Bruno Roger-Petit sur le Plus, avant-hier ? Je résume et interprète : il y a un vrai décalage entre ce que pensent la moitié des sympathisants de gauche et la plupart des électeurs de gauche qui sont loin d'être hostiles aux thématiques sécuritaires. FCB (FreeCasaBabylon) nous dit : "Je crains que Bruno Roger-Petit ne soit atteint par ce que les scientifiques appellent le syndrome Asko-Besson. Autrement dit, se croire de gauche mais défendre des positions de droite." Nous sommes typiquement dans la vrauche. Des sympathisants qui représentent peut-être 20% de l'électorat s'imaginent en représenter 50. 

Cela étant, chacun pense ce qu'il veut, évidemment, mais ce qui m'énerve, ce sont les erreurs d'interprétation ou les propos sortis du contexte, voire étalés devant le public alors qu'ils sont privés. Valls a été victime deux fois de ce phénomène en peu de temps, avec, d'abord, sa note à propos de la réforme pénale et, ensuite, les propos qu'il aurait tenus devant ses collègues. 

De ces derniers, on en retient "en diagonale" qu'il doute que l'islam soit compatible avec la démocratie, que le regroupement familial serait remis en cause et que les problèmes d'immigration en provenance d'Afrique seraient à prendre en compte. Or, ce n'est pas ce qu'il a dit... Du moins, comme on ne sait pas ce qu'il a dit. On retient même de différents articles qu'il aurait pu dire le contraire. 

Par exemple, à propos de l'islam et de la démocratie, il aurait dit que la France prouverait que ces machins sont compatibles, reprenant des propos de François Hollande qui en fait n'a pas dit ça mais que la France savait qu'ils sont compatibles. Tu parles d'une différence !

Si moi, je dis aujourd'hui que cette compatibilité est effectivement à prouver, je vais probablement passer pour un immonde lepeniste puisque je tiens des propos plus virulents que Valls qui passe pour le clone de Sarkozy. Pourtant, pendant tout le printemps, on a eu des catholiques qui ont manifesté contre une loi fraîchement votée par une nouvelle majorité franchement élue. Pendant tout le printemps, on s'est donc demandé, à gauche, si le catholicisme était bien compatible avec la démocratie. 

Nous avons donc une occasion en or de moucher la droite, comme nous l'avons à Marseille, ce matin : ils ont réduit le nombre de policier. La droite catholique a largement manifesté contre une loi de la République. Pif ! Paf !

Valls ne doit pas être la cible. La vrauche l'accuse d'avoir profité de l'été pour passer dans les médias, or, à au moins deux occasions, celles que je citais, il a été dans les médias contre son gré. Comme si d'autres membres du gouvernement voulaient le détruire. Du coup, Ayrault est obligé de monter au créneau. À gauche, on n'aime pas trop Valls. Il représente l'aile droite du PS. En plus, il est ministre de l'intérieur, donc obligé d'intervenir lors des faits divers. Alors, on le compare à Nicolas Sarkozy, en oubliant qu'à chaque intervention, celui-ci faisait preuve d'une outrance verbale et annonçait une loi. Pas Valls. Il se bat pour donner aux forces de l'ordre les moyens de travailler. 

La vrauche pense que tous ceux qui ne sont pas d'accord avec elle sont des petits Le Pen en puissance. La vrauche pense que toute la population rivé sur les journaux télé en juillet et août et est victime des propos de Valls. Elle a néanmoins raison sur un point : ce qui passe à la télé est souvent crétin. Je suis actuellement en vacances chez des amis et pour la première fois de ma vie ou presque, j'ai regardé une chaîne d'information en continu en buvant mon café...

Ajouté à tout ça, on retrouve avec la série habituelle d'amalgames. Par exemple, les Égyptiens avaient élu pour la première fois un président. Il s'est trouvé que ce président était trop proche des musulmans. Une bonne moitié de la population n'en voulait plus et l'armée l'a foutu dehors, avec, au début, l'appui de nos démocraties occidentales. Le peuple se rebiffe, on est avec le peuple. Depuis, les choses ont mal tourné, ce sont les musulmans qui ont manifesté, avec un comportement indigne de l'armée mais aussi des musulmans qui s'en seraient pris aux chrétiens du coin. 

C'est le bordel. 

Toujours est-il qu'à la lumière des événements en Égypte, on est en droit de se poser la question de la compatibilité de l'islam et de la démocratie ou, plus exactement, de la compatibilité de cette religion avec notre modèle de "vivre-ensemble" qui nous est cher. Valls a dit qu'il nous revenait de démontrer cette compatibilité. Ça me paraît tout à son honneur. 

Mais c'est tellement plus facile de taper sur un homme que de se poser des questions. 



Des liens !
http://fcb-freecasababylon.blogspot.fr/2013/08/les-peuples-de-gauche.html
http://sarkofrance.wordpress.com/2013/08/21/merci-cecile-duflot/
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/922743-manuel-valls-comment-l-electorat-de-gauche-a-appris-a-aimer-le-ministre-de-l-interieur.html

30 commentaires:

  1. On peut aussi penser que Valls n'est pas Le Pen, seulement un nobody surestimé, création publicitaire, qui à force de touiller les idées de la droite ne rapportera pas une seule voix à la gauche.

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    1. On peut aussi penser qu'il apportera des voix de centristes.

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  2. Tout à fait d'accord avec ce billet. Maintenant il faudrait que le gouvernement soit efficace à Marseille pour faire taire tout le monde parce que les "vrais" gens, là-bas en ont plein le dos de la violence.

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    1. Je n'en suis pas sûr. Je connais un seul Marseillais et des gens qui connaissent la ville, ce n'est pas le sentiment qu'ils ont.

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  3. Le "vivre ensemble" devient de plus en plus un vivre dans sa communauté...

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    1. Pas nécessairement. Pas par chez moi par exemple, où on trouve de tout.

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  4. Tout à fait d'accord ! L'extrême gauche en outre s'excite, se félicite des propos de Duflot ! Qu'elle nous évoque plutôt ce qui se passe dans son Ministère, la raison pour laquelle les loyers flambent : un foyer sur deux est en difficulté de paiement de loyer ou d'emprunt immobilier et de charges de copropriété ! Les tribunaux d'instance expulsent à tour de bras et depuis juin 2012 RIEN n'a changé ! Les Préfets autorisent les expulsions sans relogement,pour limiter l'indemnisation des bailleurs, les gens sont jetés à la rue. Les centre d'hébergement ... qu'elle y fasse une visite inopinée au moins une fois dans sa vie : qu'elle se demande si on peut aller aux toilettes, prendre une douche dans des conditions de crasse pareilles ! Si on peut dormir sur un matelas non protégé, cohabiter avec cafards, punaises ...
    Et ça vient nous mettre son grain de sel sur le travail de Manuel Valls ? ... Je rêve !

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    1. Elle n'a pas un boulot facile non plus. Et je l'aime bien depuis quelques mois.

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  5. Moi aussi je l'aime bien. Mais pas sur le Logement où elle est en total échec et n'a pas pris les mesures appropriées réclamées par un Collectif d'associations parmi lesquelles Abbé Pierre et Petits Frères des Pauvres ainsi que par les collectivités qui financent l'accompagnement pour les démarches en vue d'un relogement (qui ne se fera pas !!! puisque l'expulsé ne sera relogé que s'il s'est mis à jour de sa dette locative : or il n'a pas d'argent ! ou bien s'il a réussi à la faire effacer par la Commission de suredettement de la BF : démarche administrative et judiciaire de titan, que les fonctionnaires des Préf ou des Départements ont déjà du mal à maîtriser, alors tu penses ... elle est hors de portée de 99 personnes en détresse sur 100 ! )
    Reste donc à la charge cette fois des communes la mise à l'abri dans des hébergements d'urgence ... le plus souvent innommables !
    Manuel Valls, ancien Maire de la Ville d'Evry sur laquelle il y a la plus grande mosquée d'Europe, sait de quoi il parle : il a parfaitement bien géré ses relations avec les musulmans d'Evry et ceux qui viennent d'ailleurs, y célébrer leurs cultes.
    Qui peut le critiquer avec pertinence sur ce sujet ?
    Manuel Valls, avec les mêmes responsabilités, a soutenu les associations du Département, telles " Nouveau Pas" qui agit pour la décohabitation des familles polygames. Oui, il faut une réforme du rapprochement familial, éviter que les règles n'en soient contournées, que ceux qui viennent ici élever des enfants grâce au fruit de leur travail et des prestations familiales normales, puissent le faire dignement, mais que soient refoulés, ceux qui viennent ici pour les prestations qui ne vont pas aux enfants, qui viennent "faire de l'élevage" (mots de JM Ballo, Président de Nouveau-Pas, sur Telessonne ! Il a dit à la journaliste : "moi qui suis "noir", français d'origine malienne, quand je vous dis ça, vous pouvez me dire que je suis raciste ?)

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    1. La méthode pour résoudre la crise du logement est pourtant ultra-simple : construire et/ou faire construire.

      On se demande pourquoi Duflot n'y a pas encore pensé...

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    2. Ce n'est pas le sujet du billet.

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  6. "ils ont réduit le nombre de policiers".

    En fait, ce n'est pas tant la réduction du nombre de policiers qui pose problème, mais l'absence de réflexion, de méthode ainsi qu'une certaine précipitation dans la mise en oeuvre de la RGPP, parce qu'il fallait donner des signes et qu'ils espéraient des résultats rapides en termes d'économie. De nombreux pays ont été, pour des raisons budgétaires, de réduire la voilure en termes d'effectifs policiers. Parfois les coupes ont été autrement plus drastiques que celles décidées par Sarkozy et pourtant les résultats n'ont pas été affectés, il y a même des pays, l'Australie par exemple, où la police afficha de meilleurs résultats. La raison ? Avant de se lancer dans des coupes on a d'abord réfléchi à la réorganisation à la fois de la structure de l'appareil policier mais également à l'organisation du travail. Toutes choses qui n'ont pas été faites en France et qui ne pouvaient concourir qu'à une baisse de l'efficacité policière.

    Nous sommes un pays où la culture de l'évaluation n'existe tout simplement pas, ou presque, dans les administrations et lorsqu'il arrive que cela soit fait, la méthodologie est souvent foireuse, l'important étant que les résultats collent à ce qu'en attend le ministre. J'en veux pour preuve cet engouement pour la vidéosurveillance, qui continue encore malgré l'alternance, alors que partout dans le monde tout le monde sait qu'au mieux elle ne résout que 3% des actes commis. Quand on sait que les sommes allouées par le gouvernement pour co-financer les communes qui s'équipent de caméras pourraient financer 6000 postes de gardiens de la paix, on se demande si on ne rêve pas.

    Si Valls veut avoir une chance à Marseille, il va lui falloir bosser sérieusement et modifier la doctrine policière. Mais surtout, il va devoir entrer en guerre ouverte avec Taubira, ce qu'il semble avoir fait. Il est juste condamné à l'emporter, sinon il devra se faire oublier et ne plus intervenir virilement. Il y a un décalage incroyable entre le terrain et les sphères. Quand on pense que pour sécuriser les bacs marseillaises qui se faisaient allumer à l'AK47 on leur a filé des fusils à pompe alors qu'il aurait fallu les doter de pistolets mitrailleurs. Est-ce dû à une défiance de la piétaille, la trouille de se retrouver avec des truands morts ? Je ne sais pas, tout ce que je vois, c'est que du plus haut en passant par tous les échelons de la haute fonction publique et les officiers, tout ce monde se fait dessous à la simple idée de policiers faisant vraiment leur travail.

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    1. AMEN (c'est pour énervé les cathophobes...)

      Il y a un exemple de réussite assez hallucinant en matière de sécurité, c'est la ville de New-York. Bloomberg augmenta légèrement les effectifs mais proportionnellement moins que l'accroissement de la population de ville. Là où il fit la différence c'est uniquement dans la méthode, dans la qualité beaucoup plus que dans la quantité.

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    2. Il a surtout viré une partie de la population.

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  7. J'aime bien cette référence a la gauche de 1974. On pourrait étendre l'idée pour inclure le phénomène de ceux qui nés dans les années 70, ont connus lycéens les grandes années Touche pas a mon pote / lutte contre l'arrivée du FN, et n'ont jamais réussi a sortir de leurs certitudes adolescentes, semblant vouloir toujours revivre leurs premiers émois politiques...

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  8. La gauche voit le monde actuel avec des lunettes datant des années 70. L' immigration n'est plus la même, les immigrés ne sont plus les mêmes les raisons et le regroupements familiale non plus, d'autant que le système social attire bien plus que nécessaire. De nombreux politiques de gauche sont en totale rupture avec les français de gauche dont je suis. sur ce sujet
    David75

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  9. Ah, qu'ils sont cons la vrauche. Au moins aussi cons que l'ump et le fn réunis. Heureusement qu'il y a le génialissime PS pour rehausser le niveau. Qu'est ce qu'on ferait sans le PS, hein, je vous le demande.

    Oui, j'ai synthétisé de manière plus claire pour le lecteur peu attentif.

    De rien !

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    1. Oui. En gros tu n'as aucun argument.

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    2. J'en ai plein mais ils seraient inutiles ici, rien ne vaut le vis à vis pour discuter. Par ailleurs comme tu me l'as dit l'autre fois, personne ne va se convaincre dans les commentaires d'un blog...

      Mais je note que tu as apprécié ma synthèse.

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  10. Cela étant, c'est très laid, ce mot : la vrauche. Très laid et incompréhensible à l'oreille. Comme quoi, tout le monde n'est pas doué pour forger des néologismes…

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  11. Valls est ministre de l'interieur donc il parle de sécurité.

    Malheureusement, je crains que les problèmes de drogue qui sont présents à Marseille sont sur médiatisés. Il y a 15 ans cela existait mais on en parlait peu. Maintenant on fait venir des ministres et on fait du buzz.

    Valls dit qu'il s'occupe de la sécurité. C'est bien pour lui. Il communique très bien et utilise beaucoup de formules.

    Personnellement, je ne pense pas qu'on change de politique de sécurité avec Valls. En attendant sa fin de mandat, pour voir des évaluations objectives de sa politique.

    Si ca échoue, il faudra donc essayer autre chose et peut etre le PG ou la "vrauche" néologisme négatif pour casser gratis.

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  12. les gens s'ennuient à dépiauter les propos de valls

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  13. Je réagis un peu en retard à ce billet, pas vraiment comme sympathisant du FdG mais plus comme un citoyen.

    Je trouve ton argument sur la popularité d'une idée (par rapport à un monde militant déconnecté apparemment) très discutable. La gauche a souvent fait, dans le passé, des réformes qui n'étaient pas populaires pour autant, et qui restent aujourd'hui : l'abolition de la peine de mort est celle qui me vient en premier, mais on pourrait en dire autant d'autres, comme les 35h très décriées par les médias. En clair, la critique politique contre la ligne de Valls peut tout à fait se faire, du moment qu'on évacue les critiques personnelles et qu'on reste sur le fond.

    Par exemple, je trouve la politique de démantèlement des camps de Roms sans autre solution absolument insuffisante et humiliante pour ces gens. Elle est assez dans la ligne sarkozyste pour le coup. De même, nous voyons dans l'éducation qu'on continue à ennuyer les gamins sans-papiers faisant des études ici et que RESF se bat toujours autant pour obtenir des cartes de séjour : on s'attendait vraiment à que cela cesse.

    Enfin, j'ai toujours en travers de la gorge sa déclaration sur l'ennemi intérieur l'an dernier. Cette phraséologie là ne me plaît pas du tout. Tout de suite, on pense au terrorisme islamiste, mais beaucoup feront le raccourci vers les musulmans dans leur ensemble.

    En clair, une politique de gauche sur la sécurité et l'immigration devrait viser à rassembler plus qu'à diviser, et je pense que Manuel Valls fait une erreur stratégique, car on entretient les idées laissées par la majorité précédente, qu'elle utilisera à fond dès les prochaines élections d'ailleurs. C'est dommage.

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    1. Ton deuxième paragraphe : il ne s'agit pas de réformes diverses mais d'importance donnée à la sécurité par les électeurs.

      Le troisième : ce n'est pas le problème de Valls. Ce n'est pas lui qui avait promis un autre hébergement. Il fait son job de ministre de l'intérieur.

      La conclusion : une politique de gauche sur la sécurité n'existe pas. A droite il s'y rajoute une politique de communication mais il n'y a pas de politique de droite ou de gauche sur la sécurité (contrairement à la justice).

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    2. Ce n'est pas si sûr. Par exemple, Sarko avait fait beaucoup de battage par rapport à la suppression des îlotiers dans les cités par exemple. La présence de fonctionnaires de police dans les rues difficiles et pas seulement dans les quartiers riches, cela me semble être de gauche. La promesse d'Hollande sur le récépissé des contrôles, c'était de gauche aussi. Et puis, sur le traitement des étrangers, là, il y aurait de vraies différences à marquer.

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    3. C'est surtout l'absence de flic où il fait qui est un truc de Sarko. Elle pas de droite.

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    4. Quant aux récépissés, un truc de gauche,.. Heu. Un truc de bien pensants ...

      Il faudrait que la gauche arrête de nier certains problèmes de sécurité. Notamment les militants, pour en rêvenur au sujet du début.

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