28 janvier 2010

La panique colle aux partis


Je n’ai pas compris grand-chose à cette histoire : « L'UMP a lancé mercredi une offensive contre les collectivités PS, qu'elle accuse à deux mois des régionales de financer des campagnes de "désinformation" sur la réforme territoriale, une attaque relayée par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux devant l'Assemblée nationale. »

En fait, je n’ai pas vu les affiches, comme probablement 90% des Français et je me demande où veut en venir l’UMP. A pousser les blogs à étaler le budget communication de l’état ? Celui des collectivités gérées par la droite ?

A donner à tremplin à la gauche pour qu’elle pointe sur les failles de la réforme territoriale ? Qu’elle puisse expliquer le désengagement de l’état ?

Ils sont très forts, les conseillers en communication de l’UMP. Ils seraient victimes d’une campagne de dénigrement qu'ils feraient tout pour qu’on parle du sujet ! Avec le récent sondage, les plaçant à 27% des électeurs aux régionales, un score historiquement bas puisque l’UMP représente à elle seule toute la « droite de gouvernement », ils doivent commencer à « paniquer grave »

Pendant ce temps là, Nicolas s’offre un voyage à Davos pour expliquer, à nouveau, qu’il va réformer le capitalisme mondial, ce à quoi plus personne ne croit. Le jour au Dominique de Villepin va recevoir son verdict dans l’affaire Clearstream. S’il est blanchi, la panique va les pousser à dire encore plus d’âneries…

Cela dit, heureusement pour eux qu’au PS (enfin… à côté), on a Georges Frêche. A propos de Laurent Fabius, il aurait déclaré : « Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique ».

C’est lamentable. Martine Aubry s’est déclarée indignée – il y a de quoi – et va saisir la direction du parti pour étudier son cas.

En pleine campagne pour les régionales.

Je ne suis pas membre de la direction du PS : ils doivent être bien emmerdés. Je souhaite, pour ma part, qu’elle cesse tout soutien à cet énergumène, au risque de perdre la région et de provoquer les militants qui devront bien admettre qu’on ne peut tolérer de tels propos dans la bouche d’un dirigeant politique, à propos, cette fois (après les noirs de l’équipe de France, les harkis, …), d’une figure historique du parti.

Après la panique à l’UMP, la panique au PS ?

J’espère au moins que mon copain FalconHill aura assez de recul pour en rire !



16 commentaires:

  1. je savais que le slip collait parfois aux parties mais la panique.... ;)

    RépondreSupprimer
  2. b.mode,

    Pour tout de dire, je cherchais un jeu de mot avec "Pas nique", mais j'ai pas trouvé !

    RépondreSupprimer
  3. Je n'ai pas les parties prises...

    Bon, et si on commentait sur le fond ?

    RépondreSupprimer
  4. Tiens, je viens de finir mon billet, et je vois le tien sur mon reader.

    J'en ris sans en rire... Cette gauche qui donne des leçons à la terre entière et accepte Frêche m'insupporte.

    Je vois par contre que Aubry s'est déclarée indignée. Ce que je n'avais pas vu sur le billet du Midi libre...

    Enfin bon... Non, je n'en ris même plus...
    Vive la belle politique des places que chacun distribuera à ses amis en Mars, et tant pis pour le reste...

    RépondreSupprimer
  5. FalconHill,

    Bartolone a annoncé qu'il demandait la création de listes sans Frêche avec une formule du type "vaut mieux perdre une région que son âme". Soit, ce que je dis à mi-mots dans mon billets.

    RépondreSupprimer
  6. Je me suis pas abonné à tes commentaires, zut.

    Oui, vu pour Barholone. Bien, content.
    J'attends que les socialistes locaux qui ont une jolie place au conseil régional du Languedoc prennent position maintenant...

    RépondreSupprimer
  7. Moi, je l'aime bien, Frêche : c'est un vieux politicard très "Troisième République" : il flatte mon côté passéiste.

    Et puis, il emmerde les socialo-vertueux, ce qui est inappréciable.

    RépondreSupprimer
  8. Didier,

    Je sais que vous l'aimez bien !

    RépondreSupprimer
  9. De toute façon, il tient tout un tas de gens par les couilles : ça ne va pas être facile de vous en débarrasser.

    RépondreSupprimer
  10. C'est un peu, toutes proportions gardées, comme quand le RPR voulait se débarrasser de Pasqua. Ou le PS de Charasse : très épineux...

    RépondreSupprimer
  11. Didier,

    On verra. Moi, j'ai un blog : je proteste. Après qu'ils se démerdent !

    RépondreSupprimer
  12. Bartolone en tant que maître-étalon de la vertu politique LOL, LOL et triple LOL !!!
    Estelle92

    RépondreSupprimer
  13. Estelle,

    Ton commentaire est exemplaire, je suis désolé, de la bêtise des ségolistes. Alors que tout le PS devrait se mettre derrière la direction pour taper sur Frêche, vous préférez taper sur "ceux d'en face".

    Grotesque. Ridicule. Suicidaire.

    RépondreSupprimer
  14. Pas lu les commentaires.
    Des élections au faciès, c'est la nouvelle idée de Frêche ? Il est drôle !
    :-)))

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux c'est-à-dire tous sauf ceux qui proviennent probablement d'emmerdeurs notoires.