21 octobre 2008

Zapman, de Brice Moulin !

Rendons grâce à Didier Goux ! Dans son blog, il ne fait pas que me présenter quelques échantillons de réactionnaires désappointées. Sa série sur le crépi était cocasse… puisque nous sommes tombés dans de sombres débat sur la méconnaissance de la beauté par le peuple qui n’était pas avouable en présence de gauchistes avérés !

Non, il ne fait pas que ça. Il nous présente parfois des livres. Le dernier en date est celui rédigé par son chef de service (et ami). C’est une raison valable pour se précipiter lire Zapman de Brice Moulin, tout fraîchement sorti aux éditions Le Manuscrit.

Oui ! Je défends aussi les éditeurs. Par exemple, dans la marge, à gauche là, vous avez de la publicité pour les Editions Filaplomb. Autre exemple : je viens d’être trollé par un (ex ?) éditeur : Guy Birenbaum, lui-même défendant aujourd’hui l’éditeur de la poupée K&B (je ne sais pas ce que le Kremlin-Bicêtre vient faire dans cette histoire) , ce dont nous informe Versac par Twitter (pour le Kremlin-Bicêtre, j’ai trouvé : c’est là, à deux pas de la Comète, que réside l’éditeur d’Olivier Bonnet).

N.B. : Si vous ne comprenez rien à ces histoires de zinfluents, adressez-vous à
mon secrétaire, mon attaché de presse est trop saoul suite à son anniversaire.

La deuxième raison d’acheter ce bouquin est que ce qu’en dit Didier : « La première, c'est qu'il est fichtrement bien écrit, drôle, incisif, parfois vachard, et que le portrait que l'auteur trace de ce zombi téléphage est irrésistible, tout comme le sont les dégâts en chaînes que sa "maladie" provoque partout sur son passage. » Didier, écrivain en bâtiment, étant un des rares blogueurs qui sache lire, je me fie à son avis. Par exemple, il aime bien les écrits de Dorham.

La troisième raison d’acquérir c’est qu’il est suffisamment de la taille idéal pour caler toutes, je bien toutes, absolument toutes, les armoires normandes fabriquées entre Mulhouse et Poitiers. La quatrième raison est cité par Didier, dont Michel Brice envisage "en cas de lectorat trop maigrelet, de me confier à l'autre Brice (Hortefeux), et de me faire par lui reconduire à la frontière, après séjour dans un centre de détention pour clandestins". Ces pauvres gens n'ont pas mérité ça.

Allez hop ! Lisez Zapman, de Brice Moulin, aux éditions le Manuscrit.

15 commentaires:

  1. Merci pour lui, grand chef des blogs ! Je lui transmets l'info (et j'ai cliqué chez Cozop).

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  2. C'est sûr que mes petits livres ne peuvent guère servir qu'à coincer une porte, et encore, une petite !
    :-)))

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  3. Pour qu'ils coincent une porte, il faudrait encore penser à les livrer aux putatifs lecteurs qui les ont à cor et à cri réclamés...

    (Smiley)

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  4. Intéressant, mais je suis un peu embêtée qu'il s'agisse des éditions Le Manuscrit. Il se trouve que je connais quelques personnes qui ont publié chez Le Manuscrit, et que je n'aime pas trop leur système.

    (Ce qui suit n'est pas une critique sur le livre de Brice Moulin en soi, attention. On parle ici uniquement de Manuscrit.com.)

    C'est un "éditeur" qui mérite à peine ce nom, puisqu'il assume le strict minimum : mettre le texte en ligne pour achat électronique ou impression à la demande. Pas ou peu de sélection sur les manuscrits, pas de travail de relecture (à moins que l'auteur ne paye pour) et aucune ligne éditoriale. Quant à la promotion, c'est en pratique l'auteur et ses amis qui s'en chargent.

    En fait, le service est le même que celui qu'on peut trouver chez des prestataires d'auto-édition comme Lulu.com ou The Book Edition (une entreprise française, au pasage, comme son nom de l'indique pas) :
    http://www.thebookedition.com/

    Toutes les deux sont gratuites. Le Manuscrit aussi, mais... La différence, c'est que lorsqu'on signe un contrat chez Le Manuscrit, on cède les droits de publication du texte. C'est ce qu'on pourrait appeler de l'édition spéculative : Le Manuscrit (mais aussi d'autres officines comme Edilivre) acquièrent gratuitement les droits d'un nombre considérable de textes, en pariant qu'il y en aura quelques uns dans la masse qui intéresseront un jour un grand éditeur. Qui sera alors obligé de les racheter – à Manuscrit.com, pas à vous !

    En comparaison, avec Lulu ou TBE, vous gardez intégralement les droits sur vos textes, vous en êtes le maître d'œuvre. Ce n'est pas de la "vraie" édition, mais dans le cas de Manuscrit non plus, alors...

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  5. Didier,

    De rien ! Je pense qu'une bière est la moindre des choses...

    Filaplomb,

    Ils peuvent servir de sous-bock, ce qui est encore plus utile.

    Didier,

    Débtrouillez vous avec vos fournisseurs. Je n'assure que l'avant-vente.

    Irène,

    Je ne sais pas... Je ne connais pas le domaine. Je crois avoir déjà eu un échange avec toi au sujet de Lulu, au moment du lancement des éditions Filaplomb.

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  6. Irène a entièrement raison quant au Manuscrit.

    Mais ce n'est pas une raison pour ne pas lire Zapman !!!

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  7. Didier,

    Ca fait au moins deux fois en un mois que vous êtes d'accord avec Irène.

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  8. J'ai déjà pris rendez-vous chez mon psy...

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  9. Didier a été rattrapé de justesse au centre de Sangatte, grâce à toi ! Encore merci pour lui (et pour le malheureux pays qui aurait dû l'accueillir) !

    Brice Moulin

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  10. super blog, j'adore vos articles et reportages
    bonne continuation
    Jean Paternin

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  11. Jean,

    Merci ! C'est le genre de commentaire qui pousse à continuer !

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  12. Bon article, très interressant, je vous félicite vivement pour votre blog.
    je vous souhaite une bonne continuation et longue vie à votre site
    à bientôt

    frank

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  13. Continuez !
    longue vie à votre blog
    Emilie

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