26 février 2009

Retour sur la réforme de l'organisation territoriale

Le rapport Balladur a fait couler de l’encre, de la salive et des pixels, y compris dans mon blog. On apprend maintenant que les fuites organisées ou non étaient partiellement mensongère.

« Le texte ne cite aucun territoire en particulier, contrairement aux «fuites» qui parlaient du démantèlement de la Picardie et de Poitou-Charentes, du rapprochement des deux Normandie, de la l'Alsace et de la Lorraine ou encore de Rhône-Alpes et de l'Auvergne ».

« Le comité n'a pas retenu l'idée de supprimer l'échelon des départements. »

On a donc beaucoup parlé pour pas grand-chose. Heureusement qu’il y a des fausses nouvelles pour alimenter mon blog !

Conclusion : « Seules les communes et les agglomérations préserveraient tous leurs niveaux d'intervention avec «la clause générale de compétence». En revanche, les attributions des départements et des régions seraient spécialisées. L'objectif est d'éviter que l'ensemble des compétences soient partagées par toutes les collectivités. Et ainsi limiter la dépense des collectivités locales, qui représente 20% des dépenses publiques. »

Je partage la deuxième partie : il faut spécialiser les compétences.

Par contre, la dernière phrase est tendancieuse : « Et ainsi limiter la dépense des collectivités locales, qui représente 20% des dépenses publiques. » Le présent billet fait suite aux échanges que j’ai eu avec les commentateurs dans mon billet précédent. Cette phrase laisse entendre que l’on pourrait réduire une part importante des dépenses publiques.

Non ! Les réductions porteront uniquement sur que sur une petite partie des frais des sièges centraux. Comme je le disais, ce n’est pas parce que les départements auront confié aux régions la gestion du RMI que le montant versé au titre du RMI va baisser. Les frais liés au versement du RMI, notamment l’accueil du public et le traitement des dossiers ne diminuera pas. Seul le siège (l’équipe de direction, l’informatique, …) pourra diminuer ses charges. Ca représente une partie minime de la dépense des collectivités territoriales donc une partie infime de la dépense publique.

Et en plus, le titre de ce billet est nul.

6 commentaires:

  1. Encore une fois ça ressemble à un effet d'annonce, un ballon lancé pour tester les réactions.

    Est-ce ainsi qu'on gouverne ?

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  2. Exact, Flèche;
    limiter les frais mais, si l'on considère que les roitelets locaux conserveront vraisemblablement leurs pouvoirs, on ne limitera pas grand chose et il risque même de se rajouter une couche au mille feuilles

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  3. Oui, et c'est dommage.
    Je suis une petite élue locale, mais si j'apprends un jour que la commune où je suis élue disparaît eh bien elle disparaitra et le mandat avec.
    Pas de quoi en faire un fromage :)

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  4. J'ajouterai que ça m'ennuiera parce que je suis passionnée par ce que je fais. Mais c'est tout et puis on ne peut pas être élu "éternellement" je ne crois pas que ce soit bénéfique à l'intérêt général.

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  5. Je ne comprends rien à cette réforme. En gros, c'est une usine à gaz comme c'est aujourd'hui et le gouvernement veut rajouter des tuyaux, c'est ça ?
    :-))

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