13 décembre 2008

Pour une gestion publique de l'eau en Région Parisienne

A lire chez un spécialiste.

8 commentaires:

  1. D'une façon générale, il n'est pas démontré que la gestion publique soit un gage de bonne gestion, et je crois qu'il y a quelques arguments qui démontreraient le contraire. Dailleurs, l'auteur même du billet nous montre bien que la manière dont cette gestion publique est administré via le SEDIF (au fait quel est le coût de ce machin public ?) n'a aucune transparence.
    L'auteur réclame une gestion démocratique, c'est quoi ce truc au juste ?

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  2. coco,

    Tu boirais de l'eau en bouteille que ça ne me surprendrai pas...
    Gestion démocratique, gestion dont les citoyens ont leur mot à dire. C'est simple pourtant...

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  3. @coco l'emmerdeur
    "D'une façon générale, il n'est pas démontré que la gestion publique soit un gage de bonne gestion"
    Et la gestion de la compagnie Générale des Eaux par J6M "Jean Marie Moi Même Maître du Monde Messier"

    Un conseil, révise avant de dire des conneries!

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  4. Attention Nicolas, c'est pas toujours une bonne idée la gestion publique. Du moins pas dans tous les cas.
    Dans mon ancien village où j'étais élu, la gestion était municipale. Et c'était finalement assez simple. Un réseau neuf, en bon état, pas compliqué... Tout le monde y gagnait, l'eau était peu chère, et la gestion était efficace.

    Dans mon nouveau village, la gestion publique a du être abandonné, car nous n'étions pas capable de faire une gestion efficace avec un réseau techniquement compliqué et en très mauvais état.
    Par contre soustraiter la gestion de l'eau n'empeche pas d'être rigoureux et vigilant sur les dérives possibles. L'eau reste à un niveau très bas là où je suis élu. Les travaux de rénovation peuvent se faire sans couter de l'argent à la commune. LA société qui gère l'eau doit bien vivre sa vie également...

    Ce qui est mauvais dans la gestion sous-traité, c'est comme dans tout le système : ceux sont les abus de ceux qui se gavent sur la bête. Et l'absence de contrôle de la collectivité publique. Dont c'est plus, me semble t'il, le rôle de contrôler que d'effectivement géré.

    C'est un joli débat. Que j'ai eu chez moi localement en commission... Bon samedi à tous

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  5. Et la gestion de la bière, y a personne pour s'en soucier, par ici ?

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  6. L'exception française, vous connaissez ? C'est un truc dont on se glorifie souvent, censée incarner les acquis les plus progressistes de la société française : le statu des intermittents, la qualité des services publics, notre système de santé, les aides à la création, etc, etc. Mais en mati-re d'eau, la France a une bien drôle d'exception : c'est le seul pays où la gestion de l'eau est déléguée à plus de 80%. En Amérique, au Canada, dans la plupart des pays d'Europe, l'eau est un bien absolument public, et croyez-le ou non, elle est aussi bonne et saine que chez nous. par contre, avec le seul marché français, Vivendi (à l'époque, aujourd'hui Veolia) et Suez sont devenus des monstres tentaculaires. Avec l'argent de l'eau, ils ont acheté les déchets, les transports, la communication, des voies ferrées, bientôt des lignes aériennes... Alors leur eujeu, c'est gagner la bataille de la privatisation à l'échelle du monde. Imaginez le potentiel de croissance... La question n'est pas celle des savoirs faire, parce que dans le cas d'une mutualisation, les savoir-faire peuvent très bien être réintégrés au sein du service public, avec les mêmes ingénieurs et les mêmes techniciens, et la même connaissance des réseaux. Mais avec en moins l'obligation de dégager des dividendes. Et pour les plus petites communes, celles qui ont peur de pas s'en sortir, les communautés de communes ou les syndicats intercommunaux sont là pour résoudre les problèmes d'échelle. On pourrait aussi imaginer que l'État crée un service public de l'eau pour accompagner ces communes dans les techniques de gestion...

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  7. Quand le tenancier de ce blog et d'autres s'autorise à parler d'eau...c'est cocasse et pour tout dire, peu convainquant.
    Néanmoins, ça s'arrose

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  8. Pour la gestion de la bière, utiliser une pompe funèbre.

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