29 mars 2010

Que d'eau !

Depuis des décennies, la défense de l’environnement dans les pays du Sud, particulièrement la défense de l’eau, est marquée par des mouvements de femmes qui interrogent le monde occidental dans son rapport aux femmes, à l’environnement et aux pays du Sud.

De Bogota au Sri Lanka, les conférences des mardis de l’eau proposent d’explorer ces mouvements et les principales questions qu’ils soulèvent.

Les femmes auraient-elles « une nature » plus proche de la nature que les hommes ? Autant de clichés que bousculent des femmes scientifiques et que des mouvements de femmes écologistes ont choisi de placer au coeur du débat.

Quels impacts ont les techno-sciences sur l’environnement et sur la vie des femmes ? Les modes d’utilisation de la pilule contraceptive sont un exemple de ce lien entre sciences, femmes et environnement.

Dans les pays du Sud, le manque d’accès à l’eau aggrave la pénibilité des corvées dévolues aux femmes, alors que dans les pays du Nord les femmes continuent, en majorité, à assumer les tâches ménagères, à 80% pour un pays comme la France. Ceci pose la question des représentations et des imaginaires sociaux liés aux femmes. L’image actuelle de la femme serait-elle encore empreinte de l’hygiénisme du XIXème siècle ?

Souvent les différences entre les hommes et les femmes sont tenues pour « naturelles » ou « biologiques ». On croit aujourd’hui que cette distinction est une évidence. Mais en a-t-il toujours été ainsi dans l’histoire ? La nature a-t-elle vraiment fait aussi simple ? Où en sont les connaissances scientifiques sur ce sujet ? Entre imaginaire social et découvertes scientifiques, l’adéquation n’est pas toujours parfaite.
En savoir plus
Depuis les années 1970, en lien avec les luttes paysannes antimilitaristes et antinucléaires, un mouvement a vu le jour et s’est développé jusqu’à devenir un courant important de l’alter-mondialisme : l’éco-féminisme. Mais de quoi s’agit-il ? Ce courant se fonde-t-il sur une vision des femmes « naturellement » proches de la nature ou, au contraire, repose-t-il sur une réflexion particulièrement lucide de l’avenir de l’humanité ?
En savoir plus
Femmes du Kerala contre Coca-Cola ; femmes Mazahuacas à Mexico, femmes de quartiers de Bogota, femmes de Medellin en défense de l’accès à l’eau… Depuis plusieurs décennies, les mouvements pour la défense de l’eau dans les pays du Sud sont des mouvements de femmes. Leurs revendications sont-elles écologistes, féministes ou les deux ? S’agit-il de mouvements populaires locaux de branches de mouvements plus larges ?
En savoir plus


Quand ?

Chaque mardi soir de 19h à 21h
Accueil à 19h
Début de la conférence à 19h30

Où ?

Dans différents lieux du
département et de Paris :
voir le détail de chaque
conférence.

Renseignements

Tél. : 01 43 99 70 00
E-mail
http://festival-oh.cg94.fr


16 commentaires:

  1. A quand un hymne aussi joyeux à la bière ?

    RépondreSupprimer
  2. À l'évidence la plus primordiale de toutes les problématiques et de toutes les thématiques du monde : l'eau.
    Enfin bref.

    Ceci posé, (sou)rions un peu tout de même : " Je préfère le vin d'ici à l'eau de là. " (Pierre Dac)

    RépondreSupprimer
  3. Mais vous êtes tombé sur la tête, mon pauvre ami !

    RépondreSupprimer
  4. Mais pas du tout ! J'ai pas dit que j'en buvais !

    RépondreSupprimer
  5. j'adore cette période où tu nous parles du festival de l'eau :)

    (un drôle de marronnier mais ça me fait sourire et j'en ai besoin ce matin)

    RépondreSupprimer
  6. Rien qu'à la lecture des deux dernières phrases de l'édito en vert, on peut prévoir les conclusions des débats et des tables rondes.

    L'éco-féminisme ? mais c'est quoi ? Ah, c'est nouveau, ça vient de sortir.
    (et puis, la Femme et l'Eau, on le voit venir avec ses gros sabots en plastiques recyclé et teints dans la masse aux pigments végétaux garantis sans solvant, le thème subliminal.)

    RépondreSupprimer
  7. non plein de merdes qui me tombent dessus, mais bon haut les coeurs : samedi je pars à la mer !

    RépondreSupprimer
  8. Non, ce qui m'ahurit légèrement, c'est ce mélange inédit entre la flotte et les bonnes femmes...

    RépondreSupprimer
  9. Rien sur les femmes fontaine ?
    :-))

    [Je découvre les Mazahuacas du Mexique, mouvement intéressant ! :-)) ].

    RépondreSupprimer
  10. Poireau,

    Il faut toujours s'intéresser aux Mazahuacas du Mexique. Ceux du Plessis-Hébert sont intéressants aussi.

    RépondreSupprimer
  11. Suzanne vous n'avez pas entendu parler d'écoféminisme ? mais à quoi ça sert que Elisabeth elle se décarcasse à dénoncer les couches lavables ?

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux c'est-à-dire tous sauf ceux qui proviennent probablement d'emmerdeurs notoires.