11 avril 2009

Tu parles d’un machin socialisant !

Il m’est arrivé une anecdote idiote hier soir. Arrivé à la Comète, comme presque tous les soirs, je poste une connerie sur mon profile Facebook. Hier, un truc du style : « Avec les copains, on va fêter la célébrité que donne le Mulot aux bistros du Kremlin-Bicêtre ». Un type, Alain, me répond : « A la Comète ? ». Je réponds : « Oui, tu payes un coup ? ». Il me répond un truc : « Je ne peux pas ce soir, mais mon bureau est à 30 mètres… ».

Arrggg. J’en tombe sur le cul. J’ai dans mon Facebook un type de la vraie vie.

Pour l’anecdote (et pour glisser un ou deux liens subrepticement), je mets ce qui reste de mes neurones en état de marche. Un type de la blogotruc avec des bureaux à Bicêtre ? Ca ne peut qu’être le taulier de la maison d’édition d’Olivier Bonnet. Encore pour l’anecdote, en cherchant son site, je trouve l’adresse de son bureau. S’il donne sur la place (et donc pas sur l’Avenue de Fontainebleau), il voit mon appartement de son bureau. Je vais mettre une photo pour lui permettre de se repérer. Trois points rouge : en haut, la Comète, à droite, l’immeuble de son bureau et à gauche, mon balcon. Une photo de Bicêtre fait plus sérieux qu’une photo de Zac Efron, surtout avec trois points rouges.

J’avais complètement oublié que ce type, avec qui je papote fréquemment sous Facebook, était :
Petit 1 : l’éditeur d’Olivier.
Petit 2 : mon voisin.

Je lui dois une bière, pour ma bévue !

Cette conversation Facebookienne me revient à l’esprit, ce matin, alors que je suis en train de feuilleter Vendredi. Je suis tombé sur un entrefilet écrit par mézigue (j’ignorais que Vendredi l’avait repris) reprenant un extrait d’un billet datant d’une quinzaine de jours où j’engueulais une espèce de scientifique qui exposait que les réseaux sociaux étaient facteur de désociabilisation.

Voilà mon cerveau qui s’agite (vous noterez que ça fait deux fois en deux jours). Je réfléchis à tout ça : « les réseaux sociaux sont un facteur important, pour moi, de sociabilisation, mais, l’effet pervers est qu’on oublie que des vrais gens sont au bout ! ». Je relève les copies dans trois heures.

Une autre anecdote récente me revient à l’esprit (soyez tranquille, c’est l’avant-dernière de ce billet, parfaitement structuré pour une fois). J’étais, hier soir, à l’Amandine un autre bistro de Bicêtre. Voir deuxième photo aérienne. Point rouge à gauche : Amandine. Point rouge à droite, en bas : Comète. Tant qu’on y est : point rouge à droite, en haut : Aéro. C’est très bien comme quartier. Trois bistros et un éditeur. Ca tombe bien, je vais largement trois fois plus souvent au bistro que je n’édite de livre. Avec toutes ces photos, je vais en chier pour la mise en page du billet. Je ne suis pas Geek, moi.

Ah ! Si. Je suis Geek. J’étais au bistro avec le vieux Joël qui peinait sur les mots fléchés de France Soir et j’étais bien incapable de l’aider. Il n’était pas causant. Je sors mon iPhone et consulte Twitter. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est Twitter, c’est… heu… C’est aux réseaux sociaux ce qu’est l’Amstel Free à la bière. C’est absolument sans intérêt mais ça permet d’en consommer beaucoup plus.

Dans mon twitter, y’avait un type que je ne connaissais pas qui n’arrêtait pas de balancer des trucs sans intérêt, un peu comme moi dans mon blog. Je me dis : je vais arrêter de le follower. Mais, je n’y arrive pas, à partir de l’iPhone.

C’est ainsi que j’ai passé une partie de ma matinée (10 minutes) à trouver une application pour iPhone qui permette de supprimer rapidement ses contacts emmerdants !

Tu parles d’un machin socialisant !

Du coup, ce matin, je fais le tour de mes contacts twitter pour virer tous ceux que je ne connais pas, histoire d’avoir la paix. Impossible ! Pour une grande partie d’entre eux, je ne sais pas si je les connais ! Un peu comme l’éditeur de mon Facebook… Aussi bien, j’ai d’excellents potes, dans ce truc, mais je ne connais pas leurs pseudos…

Troisième anecdote promise, mais sans photo. Elle est plus récurrente et je ne devrais pas l’avouer pour ne pas risquer de me fâcher avec mes copains left_blogs. En principe, je lis (ou du moins suis) tous les blogs et donc, je les connais tous relativement bien. Avec les LB, nous avons un groupe de discussion chez Google où l’on papote gentiment de choses et d’autres (essentiellement de politique et de blogage). La plupart des gens utilisent leur vraie messagerie avec leur vraie identité. Figurez-vous que, quand un nouveau arrive, je mets plusieurs mois à faire la relation entre le « vrai nom » et « l’identité numérique » (nom du blog, pseudo, …).

Je me retrouve dans la situation paradoxale où je connais assez bien les gens dans la « vraie » vie (les discussions réelles dans le groupe) à force de papoter avec eux et assez bien leurs blogs à force de les fréquenter, sans pouvoir faire la relation entre les deux !

Je me rappelle d’une fois où je m’étais planté lamentablement. Un « p’tit gars » nous explique un truc intéressant à propos des blogs et je décide d’en faire un billet pour Partageons le reste. Manque de temps, d’inspiration, … Le billet ne sort jamais. Quelques jours après, en rédigeant un billet pour PMA, en écrivant un mot, par exemple « gauchiste », je me dis qu’il serait sympa de mettre un lien sur un LB pour faire un clin d’œil. Je choisis de mettre le « p’tit gars » en question. Un peu après, on reçoit un mail, je ne sais plus, peut-être un type pour déconner « ouais, j’ai un lien sur PMA » ou un simple « merci pour le lien » ou « c'est malin, je vais passer pour un gauchiste ». Toujours est-il que ce n’était pas le bon expéditeur ! Je m’étais gouré de blog…

C’est gênant !

Tu parles d’un machin socialisant !

Dorénavant, je ne mets plus que des liens vers le blog de Gaël que je connais depuis 25 ans et vers celui de Tonnégrande que je vois à peu près tous les jours au bistro.

Faudrait voir à ne pas se tromper…

P.S. : j’espère que mon billet de ce matin fera moins de vagues, dans la blogosphère, que celui de samedi dernier. Au moins, celui du samedi avant avait été repris par Vendredi ! Il parlait de désociabilisation…

11 commentaires:

  1. Rhooo ! c'est quoi ce billet trop LONG !!
    Et tes principes de bloging nom d'une pipe ?!
    Bon, je reviens cet aprèm' pour lire ce pavé :-)

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  2. Il n'est pas très long, c'est écrit gros...

    Bon. Je t'explique : à l'origine, il était destiné à jegweb où de diffuse souvent des trucs longs. Puis, au fur et à mesure de la rédaction, comme je parlais de bistro et d'anecdotes personnelles, je me suis dit qu'il serait mieux sur jegper... Au moment de le diffuser, je me suis posé la question : où ? Lequel des deux ? Ben, j'ai pris le troisième...

    La blogosphère zinfluente est pleine de malentendus idiots !

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  3. @Nicolas
    Ah comme je te comprends ! c'est toujours pénible d'avoir l'embarras du choix :-)

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  4. Hé, ta mémoire est encore à peu près en état

    il me semble bien que c'est moi qui avait dit un jour que l'éditeur de Bonnet était à coté de la comète

    j'avais d'ailleurs envoyé un message au groupe mail LB

    et puis après j'avais oublié, c pas très socialisant...

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  5. Ah, enfin, grâce aux petits points rouges, je vais pouvoir trouver la Comète...

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  6. Didier,

    Suivez plutôt les gros nez rouges.

    Hypos,

    C'est affreux !

    Martin,

    Je m'en rappelle très bien, je n'avais juste pas fait le rapprochement entre le gars qui me suivait sous FB et l'éditeur !

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  7. Heureusement qu'il te reste l'hélico pour faire de belles photos de la Comète vue du ciel ! C'est pris avec l'iPhone ?
    :-))

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  8. Je n'ai RIEN compris, mais j'ai l'impression que ce n'est pas très grave.

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