17 septembre 2009

Un nouveau gouvernement pour une politique de gauche

Stopper net le processus de privatisation de la Poste. Améliorer la redistribution. Accroître l’indépendance vis-à-vis des Américains. Poursuivre la décentralisation. Interdire l’intérim dans les usines. Instaurer un salaire minimum.

Voila ce à quoi s’est engagé le nouveau gouvernement.

Au Japon.

13 commentaires:

  1. Ils n'ont pas un ou deux gauchistes à nous envoyer, ce serait pour remettre le ps dans le bon sens...
    :-))

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  2. Très juste Mr Poireau, j'ai bien aimé aussi son commentaire sur le billet précédent : Si il n'y a plus d'espoir démocratique à gauche, on va peut être assister à autre chose...

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  3. Oui mais aussi continuer la guerre contre le "peuple Afghan" mais c'est qu'un détail en passant...

    Pour la Poste, il n'y a plus rien à espérer, il faudrait imaginer autre chose. Un service vraiment pour les usagers.

    C'est rocard et quilès qui ont ouvert la boîte de Pandore en 1992 de façon "participative" m'a écrit quilès.

    Mais CHUT : il est interdit de dire du mal du PS.

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  4. je suis un gauchiste qui s'ignore : j'adore les dessins animés japonais !

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  5. Et en plus il ont du sashimi à tous leurs menus, le rêve.

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  6. Ne vous pressez pas trop d'admirer les Japonais, cependant : ils ont également préféré allonger la durée du temps de travail plutôt que de faire appel à une immigration massive...

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  7. Sont bons ces japonais... sauf que les mecs bossent bien plus de 35h et ne partent peut-être jamais en retraite !

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  8. Sauf que...sauf que...ce n'est pas une politique de gauche mais bien d'un gouvernement de centre démocrate... :D

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  9. Il faut se méfier d'une compréhension de surface de la politique japonaise, qui est en fait une assemblée de clubs parlementaires tenue par des grandes dynasties.
    Le "nouveau" premier ministre démocrate, fait partie de la dynastie des Hatoyama, son frère a déjà été ministre pour le PLD, et son grand-père fut déjà premier ministre du Japon dans les années 50.
    Sans compter que la puissance réelle de décision se situe chez des hauts fonctionnaires du MITI (équivalent ministère de l'économie), organe de décision masqué sous n'importe quel gouvernement japonais qui s'incline. Ce ministère recrute en fait l'élite de l'université de Tokyo (Todai) en droit.

    Ce qui fait qu'à mon avis, il faut rester humble et se garder de tout réflexe occidental, c'est à dire de sa propre conception du fonctionnement politique, pour l'appliquer à un pays tel que le Japon.

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  10. Donc déjà parler de politique de droite ou de gauche au Japon c'est faire un énorme non-sens culturel...

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  11. Mouais enfin ce gouvernement "de gauche" est dix fois plus à droite que notre gouvernement "de droite". Il sont à gauche des libéraux-conservateurs au pouvoir auparavant, mais de là à les comparer à notre gauche, c'est un grand pas à franchir. Sans exagérer, Le Pen passerait pour un gauchiste au Japon.

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  12. Exact Paul, comme notre actuel Président de droite passerait pour un dangereux Etatiste ou Socialiste aux yeux même des démocrates américains, rien que parce que la machine de l'Etat centralisé en France est puissante et que le pays a conservé culturellement ses influences monarchiques Colbertistes et Jacobinistes Républicaines.

    Pour le Japon, il n'y a pas de politique de droite ou de gauche, il y a quelques "seigneurs" haut-fonctionnaires de l'Empire qui sont installés dans l'opacité la plus absolue aux commandes du ministère de l'économie.
    Ces gars ont toujours joué le rôle de planificateurs centraux de l'économie, comme dans un bon pays guidé par une main socialiste ou communiste, sur des dizaines d'années.
    Les gros conglomérats du business obéissent aux ordres, ils investissent là où on leur dit d'investir, ils prennent les marchés qu'on leur dit de prendre. Bref, à l'extérieur comme à l'intérieur la concurrence n'existe pas, elle est orchestrée.
    Pendant ce temps, les gouvernements se succèdent, les dynasties de politiques se chamaillent à l'assemblée. Illusion de surface...

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