07 novembre 2012

Le Président qui parle anglais ou ces andouilles d'Internautes

Dans cette article du Parisien, je découvre qu'Internet est plié de rire à la vue d'une faute qu'aurait faite le Président de la République en envoyant ses félicitations à Barack Obama.François Hollande a ajouté "friendly" à la main, à côté de la signature. Le Parisien nous dit : "Seul hic, «Friendly, François Hollande» ne signifie rien d'autre en anglais que «Sympathique, François Hollande»".

Consultant Google Traduction, je constate que "Amicalement" se traduit "Friendly". Si Google le dit, hein ! Surtout que Google est le dieu d'Internet. Donc les Internautes se trompent et me donnent l'occasion de jouer mon rôle de blogueur de Gouvernement sans avoir à rougir des bêtises que je défends.



Non mais sans blague.

39 commentaires:

  1. Effectivement si l'Elysée utilise Google traduction, ça promet.

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    1. Voilà donc la raison de la futur taxation de Google !
      Quand on propose à ses clients des outils de médiocre qualité, ça fini toujours par se payer !

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    2. Oui mais ils ont la meilleure plateforme de blog.

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  2. Il aurait pu dire Yours!
    Sincerely,
    R.

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    1. Non. Friendly est très bien.

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    2. Non.
      La formule classique c'est "friendly yours".

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    3. Non. Friendly est très bien.

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    4. Fions-nous à l'Innommable pour ce qui est de la correction en matière de langue anglaise : tout le monde se souvient en quel pitoyable sabir était rédigé son appel à la délation, il y a quelque temps…

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  3. Friendly est particulièrement ridicule. Peut-être qu'en français il termine ses lettres par "fidèlement vôtre" ou "sincèrement vôtre", allez savoir...
    Il est quand même dommage que personne ne soit là pour le corriger (en ce domaine comme en bien d'autres).

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    1. Corriger la signature du Président ?

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    2. Ben... L'empêcher d'écrire des bêtises... Quand on sait pas, on sait pas... Faut pas avoir peur de se faire aider...

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    3. Bah ! Aussi bien il a demandé comment on dit "amicalement" et l'interlocuteur ne savait pas dans quel contexte.

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  4. Y'a pas faute! Et pas de péno!
    (Tiens, j'ai trouvé un titre de billet)

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  5. Non franchement c'est pas glorieux de faire des fautes pareilles...Montrez-moi les copies d'anglais du petit Hollande, ça ne devait pas être brillant.
    On peut pencher pour un conseiller facétieux ?

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  6. C'est correct, je confirme! C'est le dico Harrap's Shorter qui le dit!

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    1. Le problème est qu'on ne parle pas une langue à partir d'un dictionnaire…

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    2. Oui... Et comme je l'ai dit chez Yann. Pour faire comme Shakespeare, il aurait du rajouter "yours"... Mais ça se fait de moins en moins... Dans la langue écrite informelle. Et il n'est pas Shakespeare, sinon ça se saurait!

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  7. « Non, on l'écrit... »

    Pas davantage, non.

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  8. "CES andouilles" et non "ses andouilles".

    "à la vue d'une faute qu'aurait FAITE le Président de la République" et non "qu'aurait fait".

    Mais c'est sans importance. Après tout, c'est votre blog. En revanche, le Président de la République parlait au nom de la France et des Français, et là, j'avoue que j'ai un peu les boules (traduction google : "I have the balls")

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    1. La critique est facile et l'art est difficile ? Donc je me fous des commentaires des trous du cul.

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    2. Quel est donc cet art auquel vous aspirez ?
      - l'orthographe fautive ?
      - la mauvaise foi flagrante ?
      - l'insulte rageuse ?

      Vous êtes pour l'instant un bon artisan, parmi tant d'autres.

      Et je ne vous ferai pas concurrence...

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    3. Donc ne fais pas chier, malotru. Tiens un blog, fais des billets, on comptera les erreurs ensuite.

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    4. Pas de majuscule initiale à “président”, dans “président de la République”, Monsieur le cuistre ! Quand on veut se mêler de donner des leçons de correction langagière aux autres, il vaut mieux éviter soi-même ce genre de bourdes.

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  9. "ne fais pas chier, malotru.
    je me fous des commentaires des trous du cul."

    Je suggère "malotrou du cul".

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  10. Il aurait pu dire RGDS (abrégé de "regards", c'est ce qui se pratique ! ;-)

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  11. N'avoir aucune idée des formules de politesse en anglais, c'est une chose.

    Je préfère voir le bon côté des choses: plutôt que de rédiger ses voeux en anglais pour faire genre (et se soumettre implicitement à l'impérialisme linguistique de l'anglais, comme cela arrive trop souvent), il a choisi de les envoyer en français, et d'assumer ainsi sa langue maternelle et de sa culture (et celle de tous les Français derrière lui).

    Dès lors, ce mot en anglais signifie à mes yeux la reconnaissance amicale de la culture de l'autre, sans soumission mal placée.

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    1. C'est un usage diplomatique, je suppose ?

      Pour la formule. Il aurait pu écrire en Français aussi d'autant qu'Obama ne lira pas (puisque s'il lit quelque chose, ce sera la traduction, et je suppose qu'il va recevoir des milliers de félicitations de la part de gens importants, donc ne pourra pas lire tout).

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    2. Usage diplomatique? Bonne question! Ce serait sympa que cet usage perdure, alors.

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  12. DF,
    Oui ! Mais ce n'est plus de mon ressort, je le crains...

    Didier,
    Je suis très mauvais pour ça. J'oublie tout le temps les règles. Il me semblait pourtant que dans la mesure où le titre est unique (il y a qu'un seul PR), on devait mettre une majuscule, contrairement, par exemple, à "ministre", vu qu'il y en a une palanquée.

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  13. Un p majuscule pour le Journal officiel, l'Académie française et le site de l'Elysée. Mais ça se discute.

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  14. P minuscule chez Robert comme chez Littré : je m'en tiens là. D'autant qu'il n'y a aucune raison logique pour affubler ce mot d'une majuscule. Car contrairement à ce que dit Nicolas, il y a bien plus de présidents (en France en tout cas) que de ministres ! L'argument selon lequel il n'y a qu'un seul président de la République ne tient pas : il n'y a également qu'un seul président de l'amicale bouliste de Saint-Locdu-le-Vieux…

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