14 février 2013

L'avarie de l'industrie alimentaire

« Le ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire Benoit Hamon a déclaré lors d'une conférence de presse que la société Spanghero "savait que la viande destinée aux plats préparés était du cheval", ou du moins "de fortes suspiçions" pèsent sur la société. Il n'y a "aucune raison de douter de la bonne foi de la société roumaine" qui a vendu de la viande de cheval, a ajouté le ministre de l'Economie sociale. » C’est ce que nous dit le Figaro (y compris pour ce qui concerne la virgule à suspicions ; j’aime bien noter les fautes des autres, ça cache les miennes).

Ceci est un court billet en mode coup de gueule.

Quelques jours après l’affaire, notre brave industrie avait trouvé un coupable : un trader. C’était bien facile. L’Industrie (je mets une majuscule, tiens !, parce que je ne veux pas stigmatiser les deux boites françaises mises en cause, elles ont probablement toutes les mêmes pratiques) n’était pas en cause mais des méchants Roumains, des affreux financiers dont il faudra moraliser les pratiques…

A gauche, on a dit que les contrôles étaient insuffisants sans se prendre des foudres de l’Industrie en question, bien contant de pouvoir mettre l’État et les imbéciles de contribuables qui refusent de payer des impôts pour augmenter les moyens de contrôle dans le lot des responsables.

Pourtant, si tout cela est vrai, seule l’Industrie est coupable.

C’est à elle seule de surveiller ses pratiques, d’organiser les contrôles de ses fournisseurs, de faire des audits, …

Il y a encore une semaine, je croyais que la « marque » concernée produisait elle-même, dans ses usines, les produits qu’elle vendait ! Tout juste si je n’imaginais pas des braves cuisinières derrière les fourneaux... grâce à des campagnes de communication splendides.

Les boites concernées par ce scandale mériteraient d’être fermées et des lois devraient être faites pour s’assurer du nombre d’intermédiaires entre le consommateur et les agriculteurs qui produisent la base de tous les produits alimentaires.

En d’autres termes, il faut torpiller tous les intermédiaires… Le paysan vend sa vache à un abattoir qui pratique la découpe lui-même et vend la bidoche aux marques qui la vend aux supermarchés ou à un intermédiaire pour la distribution.

Et hop ! Au lit, sans manger…

6 commentaires:

  1. oui bofff, le code du cheval est BF , d'où la confusion avec le boeuf parait-il...voilà l'explication, circulez messieurs zé dames ;-))

    RépondreSupprimer
  2. oui au circuit court , et c'est bon aussi pour les prix

    RépondreSupprimer
  3. Oui, bofff...le code du cheval est " BF " d'où la confusion parait-il ! circulez messieurs Zé dames! ;-)

    RépondreSupprimer

La modération des commentaires est activée. Je publie ceux que je veux c'est-à-dire tous sauf ceux qui proviennent probablement d'emmerdeurs notoires.