07 février 2013

Pollution

Quand je fais un billet de blog à propos de la nécessité de diminuer la circulation automobile ou la vitesse dans Paris, je me retrouve toujours avec des commentateurs qui viennent m’expliquer que c’est grotesque, que les bobos Parisiens veulent tuer Paris… Je me rappelle avoir fait un billet à propos de l’éventualité de baisser la vitesse maximum à 70 km sur le Boulevard Périphérique. Une andouille m’avait copié-collé un tas d’études (toutes faites par des associations d’automobilistes)…
Pourtant, un tas d’études montrent les dangers de la pollution. La dernière en date montre qu’elle risquerait de générer la naissance de bébés trop chétifs, augmentant ainsi la mortalité infantile.

Nous en sommes à un point où « l'Europe s'impatiente et menace le gouvernement français de lourdes amendes pour ne pas respecter les recommandations de l'Union sur la qualité de l'air. » « 12 millions de Français ont vécu en 2011 dans des zones où la pollution aux particules fines, émises par nos voitures, mais aussi par le chauffage au bois, l'industrie et l'agriculture, excède les normes européennes. » « Les particules les plus fines qui, en ville, proviennent majoritairement des pots d'échappement seraient à l'origine de 42 000 morts prématurées chaque année en France. »

Du coup, le Gouvernement est « obligé » de prendre un certain nombre de mesures visant notamment les vieux véhicules diésel qui contribuent à un bon cinquième de la pollution.

« L'association 40 millions d'automobilistes met, elle, en garde contre tout "clivage social", les véhicules les plus polluants appartenant aux plus modestes. L'association plaide pour "une politique d'incitation au renouvellement des véhicules par le biais d'une prime à l'achat d'une auto d'occasion plus récente et moins polluante". »

Ils sont mignons, ces associations ! Il faudrait maintenant que nos impôts aident les gens à vendre leurs voitures d’occasion. D’un autre côté, ça aidera les loueurs de voitures à maintenir un parc de voitures neuves…

Le dossier de presse du Ministère de l’Environnement (pardon ! Le Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie) est disponible sur son site web (pdf). L’occasion est venue de l’étudier, ça permettra de parler d’autre chose que de la presse, du mariage pour tous et de Twitter tout en recevant un maximum de trolls défendant la pollution de l’air à Paris. Surtout, la presse ne présente que les mesures emblématiques qui touchent directement les automobilistes (pastille verte, limitation de la vitesse sur le périphérique, …) sans en expliquer réellement les raisons et les autres mesures, celles qui ont un vrai travail de longue haleine derrière. Par exemple, réduire la vitesse de circulation permet d’avoir un trafic plus régulier donc de limiter les zones d’embouteillage dont de diminuer la pollution sans nécessairement avoir un impact sur le temps de trajet.

Illustration : voir la carte en haut à gauche fournie par http://www.sytadin.fr/ à 11h20 aujourd’hui. Au bout de la flèche verte, les gens roulent à la vitesse maximum sur le périphérique extérieur ouest. Ca ne leur sert à rien : ils vont débarquer dans le bouchon au bout de la flèche bleue, au moment de la jonction avec la N118 (les gens qui viennent de l’ouest et qui s’engouffrent dans le périphérique vers le sud de Paris, créant un ralentissement). S’ils roulaient moins vite avant, il n’y aurait pas de ralentissement à cet endroit (puisqu’ils ne seraient pas « déjà » arrivés.

Alors, ce dossier de presse ?

En introduction, il est constaté que les mesures prises suite au Grenelle de l’Environnement sont largement insuffisantes. Notamment, il y avait un vague plan pour « limiter l’accès au centre-ville pour certains véhicules polluants » mais qui n’a pas été mis en action parce qu’il risquait de toucher les populations les plus modestes. Le CIQA (Comité interministériel pour la qualité de l’air) s’est donc réuni hier pour travailler sur un plan d’urgence.

Premier axe : favoriser le covoiture

L’objectif est évident et j’y crois beaucoup pour les trajets de banlieue à banlieue. Il reste à convaincre les collectivités territoriales à trouver des systèmes vraiment incitatifs. Pour ma part, je crois qu’il faudrait donner des vrais avantages à ceux qui le pratiquent réellement mais je ne sais pas sous quelle forme mais on pourrait trouver des trucs rigolos comme les autoriser à rouler dans les voies de bus ou leur réserver la file de gauche des autoroutes urbaines…

Notez : chercher des idées.

Deuxième axe : Favoriser une logistique propre des derniers kilomètres en ville

Je résume : il s’agit d’optimiser les livraisons de marchandises dans les centres urbains. Un exemple : deux restaurants proches se font livrer des légumes et de la viande de Rungis, auprès de deux maraichers et deux bouchers différents. Il y aura donc quatre trajets de camion alors qu’un seul suffirait. J’ai résumé.

Il y a du boulot.

Troisième axe : Accélérer le développement des véhicules électriques en ville

Rien à ajouter. Il faut favoriser l’implantation de bornes de rechargement et le développement de véhicules particuliers de toutes sortes (y compris deux roues) et de véhicules utilitaires.

Quatrième axe : Créer des leviers pour renouveler le parc des véhicules polluants

Vous noterez que c’est à peu près le seul point que reprend la presse, ce matin.

Première mesure : favoriser le remplacement des véhicules très anciens sans pénaliser le pouvoir d’achat des braves gens.

Deuxième mesure : installer des équipements permettant de mesurer plus facilement la pollution de chaque véhicule et favoriser ainsi le remplacement des utilitaires polluants (poids-lourds, bus, …).

Troisième mesure : travailler sur des trucs pour modifier les véhicules anciens, notamment les deux roues, pour qu’ils polluent moins.

Quatrième mesure : réduire la pollution dans les aéroports. Notons que c’est très favorable à Notre Dame des Landes (je multiplie les appels à trolls).

Cinquième mesure : développer « l’éco-entretien » des véhicules car « un véhicule bien entretenu pollue moins. »

Cinquième axe : Développer les transports en commun

Première mesure : promouvoir le développement et la recherche en matière de transports en commun non polluants.

Deuxième mesure : adapter l’offre de transports en commun en fonction du degré de pollution.

Troisième mesure : favoriser la mise en place de plans de déplacement d’entreprise ou interentreprise (c’est très important, je bosse dans un domaine où les fournisseurs ont souvent tendance à s’installer dans des zones de banlieue mal desservies pour les transports en commun : outre le fait que ça m’emmerde quand je vais les voir, les salariés sont obligés de venir en voiture).

Ca me rappelle le début des années 90. Je bossais en lointaine banlieue. Il me fallait en moyenne une heure de voiture pour y aller. 30 minutes en août, parfois deux heures le soir. En transport en commun, c’était presque impossible. Au bout de deux ans, le chef du service « parallèle » au mien vient me voir : « Dis ! Je suis en panne de voiture, on m’a dit que tu habitais à Bicêtre, j’habite Tolbiac, tu peux me ramener ? » J’avais eu envie de lui répondre : « Hé ! Connard ! Ca fait deux ans qu’on fait le même trajet aux mêmes horaires, tu le savais et c’est maintenant que tu viens me voir ? »

Quatrième mesure : inciter les gens à ne pas prendre leurs caisses pour amener les mômes à l’école (ça parait con, mais il y a un tas de solutions, notamment les « pédibus », c'est-à-dire les groupes de gamin à pieds, ça se fait dans un tas de pays). (D’un autre côté, soyons objectifs, si ça avait été la droite qui proposait ça, j’aurais trouvé ça grotesque).

Sixième axe : développer le vélo et la marche

Il y a un tas de bonnes mesures comme celles d’arracher les couilles des automobilistes qui se garent n’importe comment, obligeant les cyclistes et les piétons à rendre des risques, développer les vélos libre-service, favoriser la circulation, …

Tiens ! Je vais raconter une anecdote personnelle ça va nous changer de détailler les plans gouvernementaux qui ne sont pas repris par la presse qui se contente de baragouiner à propos des mesures qui vont faire gueuler les gens. A côté de chez moi, ils ont refait le grand carrefour en facilitant le passage des piétons sans gêner les bagnoles : je gagne deux minutes, environ, entre la sortie du métro et l’arrivée au bistro. Avant, j’avais le temps de lire tous mes mails sur l’iPhone, plus maintenant… La contrepartie est que je commence la bière plus tôt.

Une autre anecdote : à une époque, je bossais à 2,9 km de chez moi. J’y allais soit en voiture, soit en bus, soit en métro, soit à pieds. Le trajet à pieds était tellement pénible à cause des carrefours, de l’état de la chaussée, … que je ne le choisissais qu’en cas de grève.

Bon, un peu de sérieux. Reprenons.

Septième axe : Mesures d’ordre public environnemental

Ah ! Je sens que ça va chier.

Première mesure : optimiser la vitesse des voitures pour limiter la pollution. Quand elles roulent entre 70 et 90, elles polluent moins. Il faut donc prendre des mesures pour diminuer les portions de route où la vitesse est inférieure.

A noter que cela pourrait passer par la réduction de la vitesse sur le périphérique à 70 afin de diminuer l’engorgement des véhicules dans certains coins… C’est mécanique.

Deuxième mesure : développer les machins pour réguler dynamique la circulation. Je traduits : aux heures pleines, on diminue la vitesse maximum pour favoriser l’écoulement.

Troisième mesure : renforcer les mesures de restriction de la circulation en cas de grosse pollution.

Quatrième mesure : moduler le tarif de stationnement en fonction du degré de pollution de la voiture.

Huitième axe : Identification des véhicules

Ah ! On arrive à la pastille verte mais en plus moderne.


Neuvième axe : Réduire les émissions des installations de combustion industrielles et individuelles

Première mesure : diminuer progressivement les autorisations de pollutions pour certains sites industriels.

Deuxième mesure : réduire la pollution lié au « chauffage au bois ». Il y a un tas de machins possibles comme l’installation d’inserts qui permet de réduire de 90% les émissions de cochonneries.

Dixième axe (ça s’arrose) : Promouvoir fiscalement des véhicules ou des solutions de mobilité plus vertueux en termes de qualité de l’air

Il s’agit pour l’instant de travailler sur une fiscalité écologique dans le cadre du comité ad hoc. La première piste de travail est la réduction de la différence de fiscalité entre le diésel et l’essence.

Onzième axe : Mener des actions de sensibilisation et de communication pour changer les comportements

Tout est dans le titre. Il ne s’agit pas d’une campagne de publicité mais, par exemple, de mieux informer les gens en cas de pic de pollution pour les inciter à adopter le comportement qui va bien.

Conclusion

« La Commission européenne a donné un délai d’un an à la France pour convaincre zone par zone de la mise en œuvre d'actions efficaces pour répondre à ce manquement, sans quoi la France s’expose à une amende (au moins 11 M€) et à des astreintes journalières jusqu'à ce que la qualité de l'air soit respectée (au moins 240 000 € par jour), soit en tout près d’au moins 100 M€ la première année et 85 M€ les années suivantes. Cette sanction pourrait aboutir en 2014. L’année 2013, année européenne de la qualité de l’air, doit donc être l’année de lancement effectif des plans d’actions pour la qualité de l’air. »

Il est temps de se bouger les fesses. Les réticents et sceptiques doivent finir par admettre qu'ils peuvent laisser leur voiture à Villejuif (par exemple) et continuer leur trajet en métro. De toute manière, ils gagneraient du temps et auraient le temps de lire mes blogs dans le métro.

Je ne sais pas si les billets de blogs trop longs sont bons pour l’environnement.

38 commentaires:

  1. Deuxième axe : Favoriser une logistique propre des derniers kilomètres en ville

    Je résume : il s’agit d’optimiser les livraisons de marchandises dans les centres urbains. Un exemple : deux restaurants proches se font livrer des légumes et de la viande de Rungis, auprès de deux maraichers et deux bouchers différents. Il y aura donc quatre trajets de camion alors qu’un seul suffirait. J’ai résumé.

    et ça peut se faire en véhicule électrique

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  2. Oui ton billet de blog est long... Mais il est bon.
    Par contre, la flèche elle est pas verte mais violette... A moins que je ne sois daltonienne.

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  3. supprimons plutôt la fiscalité avantageuse du gros pollueur qu'est le diesel

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    1. qui émet quand même 2 fois moins de gaz à effet de serre que le sans plomb
      et les prix sont désormais très proches

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    2. mais qui émet quand même 2 fois moins de gaz à effet de serre que le sans plomb (et pour un prix sensiblement équivalent)

      rappelons que le gasoil a plus que doublé en 10 ans

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    3. Et puis qui émet quand même 2 fois moins de gaz à effet de serre que le sans plomb (et pour un prix sensiblement équivalent)
      rappelons que le sans gasoil a plus que doublé an 10ans

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    4. Compliqué ! Que vaut-il mieux ?

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    5. Pour info le gasoil n'émet pas "2 fois moins de gaz à effet de serre que le sans plomb". Déjà, le SP95 émet moins de GES par litre que le GO : 2,3 kg contre 2,6 kg par litre. Donc pour qu'une une voiture émette "2 fois moins de gaz à effet de serre que le sans plomb", il faudrait qu'elle consomme 2,26 fois moins ce qui est totalement absurde (ça donnerait 5 l/100km pour le GO contre 11 pour le SP95 par exemple). A l'inverse, pour qu'un véhicule SP émette autant qu'un véhicule GO il peut se contenter de consommer 13% de plus, soit 5.65 l/100km contre 5. On n'en est pas loin, la surconsommation moyenne est proche de 20% (6 l/100km contre 5). Avec l'avantage que le SP95 n'émet quasiment pas de particules et encore moins de NOx, or ce sont ces émissions qui causent des problèmes de santé et pas le CO2 qui n'est pas toxique (sinon on serait tous morts empoisonnés par notre propre respiration).

      Là où le GO s'en sort en terme d'émissions de CO2 (ce qui lui permet de ramasser l'essentiel des bonus "écologiques") c'est que la consommation moyenne des véhicules GO est plus faible que celle des véhicules SP, mais c'est en train de changer grâce à l'hybridation et au downsizing. Pour info j'ai un véhicule hybride (Honda Jazz Hybrid) de technologie pourtant rudimentaire par rapport aux nouveaux modèles, et bien je consomme un peu moins qu'avec mon ancien véhicule diesel équipé de filtre à particule et autres dispositifs "écologiques" (la bonne blague). En gros autour de 5.5 l/100km pour des trajets mixtes alors qu'avec mon ancienne (Megane II dCi 130 FAP) j'étais plus proche des 6.

      En règle général il n'y a plus aucune justification économique (et encore moins écologique) à l'achat d'un véhicule GO hors usage routier intensif. Car même en cas de fort kilométrage, la nature des parcours urbains rend le diesel "moderne" inadapté : les systèmes antipollution comme le filtre à particule s'encrassent sans jamais pouvoir démarrer de cycle de régénération, avec le risque de bouchage synonyme de passage par le garage pour une régénération forcée (entre 200 et 500 € la blague), voire un remplacement du filtre dans le pire des cas (1500 à 3000 €). Et même sans problème de fiabilité (mais qui n'en a pas), l'entretien d'un diesel "moderne" coûte beaucoup plus cher et ça ne va pas s'améliorer. J'ai connu, ça m'a vacciné du diesel et convaincu d'acquérir une hybride. Avec moins de moyens j'aurais pris une essence classique, certes plus consommatrice mais beaucoup moins chère.

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    6. mon fils et moi avons tous les deux une 308 pijot
      je fais moins de 6 l aux 100 avec mon diesel et lui 10 l avec son moteur essence
      CQFD

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    7. Non. Pas CQFD. Ça depend des routes que vous faites.

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    8. Et du "style" de conduite. Les jeunes ont plus tendance à appuyer. Avec exactement le même conducteur et le même style de conduite (du genre écoconduite avec anticipation, frein moteur etc) les différences sont beaucoup plus faibles.

      Le site allemand SpritMonitor recense la consommation moyenne des voitures de milliers de contributeurs, tous les modèles ou presque sont présents. Ce qui donne des chiffres moyens plus réalistes. Pour la 308 en question, ça donne 5.96 pour le diesel et 8.11 pour l'essence, tous modèles confondus.

      http://www.spritmonitor.de/fr/apercu/36-Peugeot/1041-308.html?powerunit=2

      Mais ces moyennes n'ont pas beaucoup de sens compte tenu des différences de puissance entre les modèles. Or les modèles essence recensés sur le site sont majoritairement des modèles sportifs (PSA oblige, grand diéseliste qui ne vend quasiment pas de modèles essence hormis petites citadines et sportives).

      Si on choisit plutôt la Clio, au parc plus équilibré, on a une différence plus faible. Par exemple pour les modèles boite manuelle de moins de 90cv fabriqués après 2006, on a 5.32 contre 6.55, soit 23% d'écart.

      http://www.spritmonitor.de/fr/apercu/41-Renault/368-Clio.html?vehicletype=1&constyear_s=2006&power_e=90&gearing=1&powerunit=2

      Et si on commence à partir sur des moteurs essence japonais comme Honda, le diesel fait pale figure. Le Japon a proscrit le diesel de ses centres-villes depuis des décennies, les constructeurs nippons ont donc pu optimiser leurs blocs essence tandis que dans le même temps les européens privilégiaient le diesel pour sa fiscalité plus avantageuse (15 à 20 centimes de taxes en moins par litre). Pas étonnant non plus que l'hybridation essence soit née au Japon, et qu'elle soit si peu représentée en Europe à cause de l'omniprésence du diesel et des réglementations débiles qui l'avantagent et rendent l'hybridation moins intéressante.

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    9. Quand, j'étais jeune, j'avais une voiture un peu sportive. A 34 ans, je l'ai remplacée par un modèle équivalent. Xsara VTS 2.0 essence (je ne sais pas si elle a existé en diesel, il y a une C4 de 140 CV en diesel). J'avais une consommation très raisonnable (7,6 l) parce que j'avais une conduite raisonnable et que je faisais essentiellement des allers retours entre Paris et la Bretagne (130 en permanence).

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  4. excuse le doublon
    supprime ce msg et l'un des 2 autres

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    1. Désolé, j'ai tout laisser passer. Je fais ça sans lire si je connais le type.

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  5. Un truc que je n'ai pas vu (lecture peut-être trop rapide), c'est le péage urbain.. (c'est aussi un appeau à trolls).

    Plus exactement, le péage urbain pour les véhicules ne transportant qu'une seule personne. C'est une façon d'inciter les gens à partager leur voiture avec un voisin/collègue/ami, tout en dégageant des ressources financières bienvenues pour payer des infrastructures de transport public.

    Et si vous dites que ça fait payer les pauvres banlieusards, vous pouvez toujours répondre que seules personnes non accompagnées payent, et que c'est un luxe d'être tout seul dans sa bagnole.

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    1. Si payage urbain, je paierai, oui

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    2. Javi, techniquement je pense que c'est trop lourd. Il y a plein d'entrée à Paris. Pour le reste, Pierre t'a répondu.

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  6. question transport en commun, c'est nul ce qui se fait à Paris et en Région parisienne depuis des années. Ainsi, tout est en Etoile, centralisé vers Paris, il n'y a aucune liaison Banlieue Banlieue. Sauf des bus, eux mêmes Diesel.
    La politique de Transports sur la Ville et la Région est globalement nulle, unilatérale. Cela ne peut que mal se passer de toute façon.

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    1. les départements (au moins le 91) ont mis en place des transversales

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    2. Oui mais elle est nulle depuis toujours. Le grand Paris en résoudra une partie (en 2030). Et c'est plutôt l'aménagement qui est nul. Par exemple pour concentrer les gens à la Défense ?

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    3. Oui, l'aménagement est nul aussi. Et le fait de ne pas autoriser les bâtiments hauts, cela crée de la spéculation sur l'immobilier aussi.

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  7. Les deux heures que je passe dans ma voiture sont à peu près les seules de la journée où je suis assuré de n'entendre proféré aucune connerie, dans la mesure où je ne parle pas encore tout seul. Par conséquent, votre covoiturage, vous pouvez vous l'arrondir.

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  8. Didier,

    Je vous comprends, je n’aime pas spécialement voyager avec quelqu’un. Néanmoins, « vous » n’êtes pas spécialement la cible. Vous n’allez pas au boulot tous les jours, vous n’avez pas nécessairement des horaires réguliers. « Covoiturer » vous poserait trop de contraintes. J’ai connu ça au temps où je faisais des allers-retours toutes les semaines entre la banlieue Parisienne et Loudéac. Par ailleurs, vous roulez relativement peu dans les bouchons, je pense et n’êtes pas un gros pollueur.



    Pierre,

    Oui, on en a discuté, récemment.

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  9. C'est de la faute des constructeurs : la culbute qu'ils font sur le prix d'une bagnole montée à bas prix dans un pays d'Europe où les ouvriers n'ont même pas de prévoyance ni de retraite et sont payés 150 €/mois !
    Le retrait des vieilles bagnoles, ça passe par une baisse drastique du prix des petites bagnoles !Si un jeune, un retraité modeste, une personne seule ou chargée d'un tas de marmots, ne peuvent pas trouver une petite voiture neuve pour 4 000€, ils en achètent une vieille est au bas mot dangereuse pour les autres, car elle pollue et le plus souvent, dangereuse pour les autres et pour eux car ... c'est une vieille caisse, un cercueil ambulant dont la distance d'arrêt est 1km à 50km/h,qui a des pneus étroits,pas d'ABS,des amortisseurs tornicotons ...bref !
    Merci pour la note bien documentée.
    Bz

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  10. Nicolas,

    Je crois que vous êtes à côté de la plaque sur plusieurs points.

    D'abord, les bobos parisiens sont contre la bagnole et tiennent globalement le même discours simpliste que vous, mais vont cependant un peu plus loin: ils ont de moins en moins de complexes à vouloir des mesures de restriction de circulation ciblées sur la bagnole... des autres.

    Et chuis de leur avis: perso, si Paris en bagnole ne pouvait appartenir qu'aux parisiens, ce serait le pied.

    Par ailleurs:

    Votre post est un catalogue de mesures rédigé sur l'air du yakafokon. Bon, très bien. Vous n'êtes ni le premier ni le dernier à débiter ces banalités en pensant dire des choses qui dérangent.

    Le problème n'est pas tant de faire la liste des mesures possibles, ce qui a déjà été fait depuis longtemps, à vrai dire.

    Le problème, c'est d'élaborer une stratégie.

    Là, vous êtes dans ce qu'on appelle "l'accumulation des moyens" et encore, juste sur le papier, puisque les mesures dont vous parlez sont simplement des projets de mesures, pour la plupart.

    La première étape d'élaboration d'une stratégie, c'est de savoir ce qu'on veut.

    Donc, je vous pose cette question: qu'est-ce-que vous voulez?

    Un monde parfait. Oui, mais encore?

    Allez, enlevez-vous le doigt du cul et commencer à réfléchir au lieu de nous bassiner avec des lieux communs.

    Avec un peu de bol, ça justifiera le temps que, pour l'instant, je perds à vous lire.

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    1. Ah ! Un gros con exemplaire ! Ne perds pas de temps à me lire, les types qui se vantent de lire des trucs qui ne les intéressent pas me font toujours rigoler. Des cons finis. Ou pas finis, d'ailleurs.

      Je vais néanmoins répondre sérieusement.

      1. C'est présenté dans le document comme un catalogue de pistes de réflexions. Quand un mec qui n'a pas lu vient me traiter de yakafocon sans avoir lu le document, ça me prouve que c'est un vrai con.

      2. Je ne suis pas politicien mais blogueur. Je n'ai pas à présenter de stratégie. Je peux éventuellement donner des idées mais il y a des spécialistes pour ça. Je me contente donc de reprendre explicitement ce que souhaite le gouvernement, ce que ne fait pas la presse. Bref, je fais mon job de blogueur.

      3. Ce que je veux : diminuer la pollution, améliorer la circulation dans Paris, faciliter les déplacement des gens, mais aussi éradiquer la faim dans le monde, guérir le sida et boire des bières gratuitement sans que ça nuise à ma santé. Et insulter mes commentateurs débiles.

      4. Une stratégie ? Travailler progressivement, point par point, étudier chaque détail, avec des gens compétents et concernés. Je pourrais aussi proposer de couvrir la Seine d'une autoroute à deux fois six voies et transformer le Louvre et Notre Dame en parking.

      Mais ça n'éliminera pas les connards.

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    2. Tiens, le même Tschok m'a traité d'abruti hier ! Mais personne ne l'a vu car, comme il ne disait rien d'autre, j'ai oublié de validé son commentaire…

      (Du reste, je me demande si ce n'est pas la première fois que nous avons un troll en commun, vous et moi ?)

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  11. Non, vous ne définissez pas, en 4, une stratégie mais une méthode.

    Là, vous avez choisi une méthodologie centrée sur l'expertise ("des gens compétents et concernés") donc plutôt de nature technocratique. Rajouter un zeste de concertation, avec des association d'usagers par exemple, ce qui se fait déjà au demeurant, serait un plus appréciable.

    En 3, les objectifs que vous définissez sont trop vagues: ils relèvent du "monde parfait". Oui bon, mais encore?

    En 2, en tant que blogueur vous pouvez, si vous le désirez, réfléchir à des stratégies et concourir ainsi utilement au débat politique qui n'a pas à être confisqué par les politiques. Mais c'est vous qui voyez.

    En 1: vous n'alliez pas me lancer des roses, je le savais. Mais soyez lucide: avez-vous vraiment l'impression d'avoir écrit un truc intelligent? Vous étiez dans la provoc délibérée, vous l'avez trouvée.

    C'est normal, non?

    PS à Didier Goux: j'ai été aussi direct? Tiens? Ca ne me dit rien. Et c'est bizarre parce que je ne le pense pas.

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  12. 1. Quelle provoc ? Je ne fais que résumer un dossier de presse et tu viens m'emmerder. C'est quand même incroyable.

    2. Si je le désire. Je ne vous pas ce que vient faire cette histoire de stratégie. La stratégie est d'agir avec méthode sur tout ce qui pourrait permettre de diminuer la pollution.

    3. Tu es vraiment un trou du cul particulièrement idiot. L'objectif est de diminuer la pollution. Que veux-tu que je te dise de plus.

    4. Je parle des gens concernés. Ça ne te suffit pas ?

    Tes prochains commentaires aussi stupides seront supprimés, je n'ai pas de temps à perdre avec un connard qui ne fait que jouer sur les mots.

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