16 mars 2012

Ras-le-bol de cette droite !

Ce qu’il y a de con avec les émissions politiques tardives, c’est que personnes ne les regarde, sauf quelques gens passionnés par la politique. La plupart ont probablement déjà choisi même si quelques uns opinent entre Méluche et Hollande. Certains, comme ma copine Doudette, font semblant de faire choix très muri en voulant faire croire que le cœur n’y est pour rien !

Du coup, je n’ai pas regardé, non plus, hier, sauf une petite partie très chiante quand je suis arrivé à la maison mais j’ai vu les parties chaudes du débat entre François Hollande et Jean-François Copé. Ce dernier me confirme ce que je pensais déjà : il se comporte comme un roquet, ce qui se traduit, chez les journalistes de droite par : « c’est un grand débatteur ». François Hollande avait probablement envie de lui donner une baffe ce qui aurait été parfaitement mérité.

Je suis fatigué de cette droite hautaine qui brouille la campagne. On pourrait me rétorquer que la gauche fait pareil : ce n’est pas vrai, on ne connaît AUCUN élément de programme de Nicolas Sarkozy, on ne peut pas le critiquer.

Pour rebondir à propos du nucléaire, voir le tweet d’Eric Besson, ce matin (illustration). Le gars a l’air de penser qu’il milite. « Si FH ne fermait que Fessenheim , comment passerait-t-il à 50% d'électricité nucléaire en 2025 ? Qqu'un peut m'expliquer ? »

Le tweet faisant 122 caractères, il aurait pu au moins écrire « quelqu’un » en entier, d’autant qu’il pouvait supprimer l’espace avant la parenthèse. Il faudrait rappeler à ces ministres qu’ils sont payés par nos impôts pour se montrer dignes de la France par pour balancer des tweets grotesques à 8 heures moins vingt.

Quelqu’un peut lui expliquer ? J’arrive.

M’sieur Besson, vous savez que le quinquennat dure cinq ans et qu’il reste treize ans avant 2025. Vous ne croyez pas qu’il faut développer les autres formes d’énergie avant de couper brutalement les machins dangereux imposés par des lobbyistes cyniques il y a cinquante ans dans une politique industrielle complètement débile. On voit d’ailleurs l’état de l’industrie française, aujourd’hui…

M’sieur Copé, vous avez demandé si François Hollande irait expliquer aux ouvrier de Fessenheim qu’ils allaient perdre leur job. Vous n’êtes pas fatigués de ces raccourcis ? Vous savez combien ça va générer d’emplois pour démanteler Fessenheim ? Vous savez combien ça va générer d’emplois pour développer les énergies alternatives ?

Non, bien sûr !

Moi non plus d’ailleurs, mais ce n’est pas mon boulot ! Je ne postule pas à la Présidentielle de 2017 avec pour seul but politique de conserver les rênes du parti après la défaite de Nicolas Sarkozy, le 6 mai. Vous croyez vraiment qu’avec le séisme que va représenter les législatives, les membres de votre parti vont vraiment vouloir vous conserver à sa tête, vous et tous les autres qui incarnent cette débâcle ?

Mon confrère YannSavidan estime que « Pour le coup, Jean-François Copé était compté au tapis, à la façon d'un Jean-Marc Mormeck battu par Vladimir Klitschko. »

Je ne sais pas s’il a raison. Un blogueur de droite pourrait probablement nous expliquer le contraire.

Et te toute manière, j’ai trop de respect pour les tapis.

Il est temps que cette phase de la campagne électorale se termine avec ses émissions à rallonge organisées pour se terminer en combat de boxe et où tout est fait pour avoir un peu d'audimat à des heures tardives.

10 commentaires:

  1. Les gens de droite penseront certainement que Copé s'en est mieux tiré. C'est normal. Parce qu'il n'a pas été laminé comme Juppé le fut il y a quelques temps. Ceux de gauche penseront que Hollande s'en est mieux tiré. Normal. Le débat était très clivant, avec d'un coté l'agressivité droitière classique, de l'autre, une volonté d'être maître de soi. Personnellement, je préfère la maîtrise de soi, c'est évident. Je dirais match nul pour être honnête avec un tout petit avantage pour Hollande. Je crois que Copé aurait sans doute remporté ce débat s'il ne s’était pas laissé emporter par lui-même. A trop mordre, on finit par se mordre soi-même. Le type qui passe deux minutes à brandir un dessin débile pendant que l'interlocuteur lui répète qu'une seule centrale nucléaire fermera, qu'il continue à dire "c'est flou", je ne crois pas que ça passe si bien. Après un tour sur les sites d'info (les commentaires des internautes), cet autisme de Copé revient très souvent. Il aura, je pense, retenu la leçon pour 2017 :)

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    1. En faisant le tour de la presse en ligne, ce matin, je n'ai pas réussi à me faire une idée... Je ne sais pas s'il a raison d'apprendre, c'est du temps perdu.

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  2. Oui, c'est difficile de se faire une idée,
    mais parce que ce débat n'aura servi qu'à polariser les électeurs. Ce sera le choix entre la division, entre le conflit et la volonté de considérer les électeurs, voilà tout. In fine, le choix entre un candidat qui a fait le choix de concevoir un programme et un autre qui a choisi de faire des coups, pour appâter le chaland !

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  3. C'est vrai. C'est un peu à quoi j'ai pensé hier soir en les regardant.C'est à celui qui a la plus grande gueule et qui braille le plus fort.
    Copé n'arrêtait pas d'être insupportable, de ne rien écouter et de couvrir toute idée de débat possible, par une rhétorique digne d'une cour de récré. La seule chose qu'il semblait souhaiter était de descendre Hollande dans la cour de récré pour le prendre en duel dans une sorte de combat de boxe. Absurde. Et pitoyable . Et absolument pas digne d'un débat ou d'un échange, qui aurait peut-être pu être un peu plus approfondi et fouillé, justement.
    Si l'autre nouille n'avait pas été dans l'invective perpétuelle.
    Son souhait( visible) était de tenter de déstabiliser Hollande voire de l'humilier comme un gamin. Minable. A ce niveau-là.
    Quand on pense que ces trous du cul parlent de dignité à longueur de journée en se servant du drapeau national pour y torcher leur indignité, justement, ça fout les boules. je comprends les gens qui, du coup, n'ont franchement pas envie de voir ça.
    Parce que ça n'a que très peu d'intérêt.
    Surtout qu'Hollande, pendant la durée de l'invective du roquet, est resté "digne", lui, ne cherchant même pas à évoquer le bilan pourri (10 ans de droite) des autres gugusses. C'était tellement gros qu'il a tout de même été obligé de lui foutre le nez dedans, au bout d'un moment.
    Ca me rappelle quand je bossais sur des chantiers, t'avais toujours de ces petits rapoports de force débiles qui n'apportaient rien mais qui par contre, foutaient la merde.
    Qu'un seul mot pour ça : Merdeux ! (voir branleur, et dans ce cas-là, à cette heure-là, l'UMP aurait du le foutre au lit)

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    1. Je n'ai malheureusement (?) vu que des extraits mais ça ressemble bien à ça !

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  5. Moi aussi j'ai hâte que cette campagne se termine. La qualité du débat politique est tellement mauvaise depuis quelque temps que j'en viens à décrocher complètement (Twitter, TV, forums...) alors que c'est un sujet qui me passionne en temps normal. Et j'ai l'impression que le reste du pays est tout aussi fatigué que moi.

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  6. Il y a bien longtemps que je n'avais pas regardé ce genre d'émission. Mais, il y avait Hollande. Il faut bien écouter ses propositions, ne serait-ce que pour savoir pourquoi on vote (en dehors de foutre l'autre dehors).
    De la part de copé-la-voix-de-son-maître il est difficile de parler de débat ce qui implique d'avancer des arguments, d'écouter des réponses, si besoin est demander des éclaircissements.
    De lui, point de tout celà. Il a parlé, parlé, parlé. Bien sûr pour marquer le vide sidéral des propositions de son chefaillon.
    La dati avait fait pareil en 2007.
    Ces gens là ne sont vraiement pas intéressants à écouter. Il n'ont rien à dire.

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