30 avril 2013

La première année

Nous approchons du 6 mai, célèbre date anniversaire. Les blogueurs, les journaux, les soutiens,... se préparent à commémorer ça. Moi aussi. J'ai remarqué que mes camarades de droite manquaient un peu de repères. Par exemple, certains m'ont reproché mon billet d'hier où je comparais les propos contre l'Allemagne des socialos à ceux de Nicolas Sarkozy. C'est mal parait-il. Par contre, d'autres n'ont pas hésité à comparer le journaliste à l'origine de l'affaire du mur des cons avec celui à l'origine de l'affaire Woerth. On nous critique l'utilisation de la locution de « blague de potache ». Comment pourrait-on qualifier ce dont était soupçonné Monsieur Woerth ?

En gros, à gauche, on aurait tort de critiquer le type qui a filmé le mur alors que le type qui est à l'origine de l'autre affaire aurait utilisé des enregistrements louches. Dans certains cas, on peut comparer dans d'autre pas.

Je vais donc profiter du fait d'avoir acheté des chaussures neuves, ce matin, pour revêtir mes gros sabots. Et comparer l'incomparable : les 12 premiers mois des deux quinquennats. Remontez vos bretelles, j'arrive. 

En mai 2013, nous attendons avec impatience les premiers signes d'une hypothétique sortie de crise... Le Président nous dit qu'il a mis en place une boîte à outil qui permettra progressivement de faire redémarrer la machine. On a fait quelques mesures phares. Je suppose que l'on reviendra largement dessus dans les prochains jours. 

En mai 2008, la droite avait pris ses premières mesures phares, notamment la loi TEPA. Le Président nous avait dit qu'il allait chercher la croissance avec les dents, que le chômage reviendrait à 5%, que plus personnes ne dormirait dans la rue...

Nous autres, à gauche, étions sceptiques. On disait que les mesures prises étaient mauvaises et allaient empêcher la baisse du chômage tout en accroissant les inégalités puisque les mesures s'adressaient aux plus riches : bouclier fiscal, ISF, successions... On nous jurait qu'on se trompait. 

En 2013, on nous dit que la première année a été entachée de couac. En 2008, pourtant, on constatait qu'un des ministres emblématiques, Alain Juppé avait été viré au bout d'un mois parce qu'il n'avait pas été élu député. Ça fut une chance pour le Président de l'époque puisqu'il a pu recaser facilement son ministre de l'économie qui au bout d'un mois avait accumulé les bourdes. 

Une loi sur l'immigration clandestine était passée. On a vu les résultats. Une partie avait été censurée par le Conseil Constitutionnel. Deux autres lois étaient votées : une sur les peines plancher et une sur la rétention de sûreté, également partiellement censurée par le CC. 

Le service minimum en cas de grève fut institué (c'est sûr qu'on ne voit plus quand il y a grève...) et une énième réforme des retraites (les régimes spéciaux) fut faite. Une franchise médicale fut mise en place. 

La droite pris une première claque à des élections municipales (la gauche n'a pas eu "la chance" d'avoir des élections au cours de la première année). Et un premier gros remaniement a été effectué. Le Président mit en place un "comité de liaison pour renforcer les liens à l'intérieur de la majorité et préparer les futures échéances politiques". Le "Comité de liaison de la majorité présidentielle" naquit donc. 

On nous parle maintenant des difficultés entre le PS, le Gouvernement et l'Elysée. 

Il faut dire que le gouvernement avait été particulièrement aidé. Des ministres d'ouverture dont on se demande encore à quoi ils servaient. Nadine Morano et Frédéric Lefebvre à la communication du parti. Une espèce de monde idéal !

En avril 2008, un premier gros tournant fut institué, avec la RGPP qui consistait à diminuer les moyens de toutes les administrations y compris la police, la justice, l'école, … sans s'occuper de ce qu'elles avaient à faire. 

Ainsi, en avril 2013, on constate que la reprise ne sera pas là dans les délais escomptés. En avril 2008, on ne savait pas qu'une crise économique majeure allait nous laminer et que la politique fiscale menée jusqu'alors allait nous priver de tous les moyens pour y faire face. Pourtant, cette crise financière mondiale avait commencé en 2007. 

En 2012 et 2013, on a entendu des personnalités de l'opposition dire que le gouvernement n'avait pas assez évalué la force de la crise. En 2007, ils n'avaient strictement rien vu.

Pour cause, ma comparaison des deux premières années s'arrêtera là. Un volet du quinquennat précédent est amusant à observer pourtant, puisque les principales mesures fiscales des premiers mois fut rapidement abandonnée. 

Et certains, ceux-là même qui étaient au pouvoir auparavant, accusent les socialistes au pouvoir de ne pas en avoir fait assez, de ne pas avoir pris les mesures de la crise. 

En 2013, on attend la sortie de crise, désespérément, avec beaucoup de doutes,... En 2008, on ne s'attendait qu'à peine à plonger dedans. 

C'est pratique d'avoir des œillères. 

55 commentaires:

  1. Au contraire, ce qu'on reproche au gouv, c'est d'en faire trop ! ! Voir l'ANI par exemple. On lui reproche non de ne rien faire, mais de continuer en l'accélérant la politique antérieure. Mais bizarrement, quand ces évidences sont avancées, nous ne sommes pas entendus. Rien ne l'obligeait à faire voter le TSCG : il l'a fait. Et ainsi de suite.

    Voilà vraiment où est le problème.

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    1. Si. Il était obligé. La démocratie est mal faire mais l'a cors était signé.

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    2. Je ne pense pas qu'il était obligé. Et pour l'ANI, encore moins. C'est bien sa politique.

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    3. Sa politique était annoncée : la négociation.

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    4. Gouverné de gouvernement30 avril, 2013 19:49

      "Si. Il était obligé. La démocratie est mal faire mais l'a cors était signé."

      Moi pas bien comprendre toi, chef !

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  2. Mettre une photo de Lefevbre et Morano, c'est petit et fourbe de ta part (vilain garçon)

    Sinon tu as raison pour la conclusion (les œillères). Mais n'en avons pas tous, des œillères ?
    (je te dis ça, parce que tu sais aussi que je ne trouve vraiment pas les socialistes et leurs militants franchement plus sages et objectifs que l'opposition... mais toujours conclure en accusant le camp d'en face d'avoir finalement les mêmes défauts que le sien, c'est amusant)

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    1. Un peu plus photogéniques que les branquignols d'aujourd'hui ! Il est vrai que pour la "droite modérée"...

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    2. Jacques, vous tenez vraiment à être plus ridicule que Corto ? Faites gaffe aux mots que vous utilisez, vous aller y arriver très facilement. Dire que les anciens étaient photogéniques et que les nouveaux sont des branquignols est de l'analyse de haut vol !

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    3. Excusez-moi, mais il ne s'agissait pas d'une analyse mais d'un constat.

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    4. J'oubliais que vous n'êtes pas capable d'analyse. Vous vous contentez de qualifier.

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  3. « C'est pratique d'avoir des œillères. »

    C'est curieux de terminer un billet par une si éclatante autocritique…

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    1. Quelle autocritique ? Moi, je m'en fous. Je réponds aux critiques de la droite sur cette première année. Je n'en dresse pas pour autant un bilan flatteur.

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  4. Je suis sceptique sur l'exercice consistant à comparer deux gouvernements agissant dans des périodes différentes (un peu comme si on comparait le gouvernement Mendès-France de 1954 au gouvernement Turgot de 1774...)
    Ségolène Royal aurait-elle fait mieux lors de la crise de 2008, Sarkozy réélu aurait-il fait mieux en 2012-13? Je ne suis pas certain que la question ait un sens, y répondre relève de l'acte de foi.

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  5. Belle photo ! La droite dans sa splendeur et dans ses plus beaux jours ... ah les cons !

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  6. Votre fidélité est admirable !

    Quand vous rendrez-vous compte que vous avez tout misé sur un tocard ? Ce matin, dans un magasin, j'entendais une paysanne dire qu'on avait "un chef qui savait pas commander". Dommage pour vous que 75% des Français pensent comme elle !

    Mais tout ça va s'arranger, n'est-ce pas ? Il a la boîte à outils et avec ça le succès est garanti...

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    1. Jacques, c'est votre commentaire qui est admirable tant il est ridicule : le tocard est celui qui a foutu la France dans la merde et qui n'a pas été réélu.

      Vous connaissez beaucoup de paysanne de gauche ? Vous pensez réellement qu'un président est là pour commander.

      Je parlais d'œilleres. Vous pourrez me reprocher en 2017 d'en avoir. Pour l'instant c'est bien celui que vous avec soutenu qui a échoué. Pas "le mien". Il a encore le temps pour ça.

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    2. Je vous renouvelle mon admiration.

      quant à l'échec et au succès, ce sondage en dit long : http://www.csa-fr.com/multimedia/data/sondages/data2013/opi20130429-les-francais-et-francois-hollande-avril-2013-v2.pdf

      Perdre autant, si vite, après une si courte victoire !

      Oui, je pense qu'un président doit diriger. D'où ma difficulté à considérer M. Hollande comme un président.

      Finalement je préfère être ridicule en voyant mes prévisions d'avant mai 2012 (vous pouvez aller vérifier) se réaliser à être sérieux en refusant de voir ce qui se passe dans le pays. Et nous n'en sommes qu'au début...

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    3. Voila des sondages : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_sondages_sur_l%27élection_présidentielle_française_de_2012

      En cette période de l'année en 2008, Ségolène était donnée gagnante si on avait rejoué l'élection.

      Vos prévisions ? Regardez donc les miennes depuis avant 2017.

      Regardez aussi le rôle du président dans la constitution.

      Trouvez un résultat positif à Sarkozy.

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    4. J'ai regardé les sondages : rien de comparable à aujourd'hui avant 2010.

      Résultats positifs : avoir su rassembler les droites en 2007. Avoir fait évoluer les mentalités à droite. C'est ce qui compte pour moi. Les socialistes avec leur idéologie déliquescente tendent à détruire ce qui nous reste de civilisation. C'est ce qui m'en détournera, quoi qu'ils fassent.

      Vous savez aussi bien que moi qu'en matière économique les marges de manœuvre vont de quasi-nulle à inexistante.

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    5. Rien de comparable ? Ben non. Sarko a été élu alors que la situation n'était pas catastrophique contrairement Hollande. Il n'empêche qu'un an après les élections les sondages le donnaient perdant (face à Ségolène Royal, en plus).

      Quand un commence une phrase par "vous savez aussi bien que moi", c'est qu'il n'a aucun argument pour étayer ses dire.

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    6. J'ai vu un sondage fait par Marianne...
      Royal gagnante par 51% (dans la marge d'erreur)...
      Donc sans effondrement de Sarkozy

      Non, ce n'est pas comparable. Et on s'en fiche de Royal.
      Par contre, que feriez vous avec Sarkozy-Lepen au second tour ? Une annulation des élections comme en Algérie ?

      Franchement, il y a des temps difficiles, mais le slogan "le changement dans la continuité" aurait été plus honnête.

      Amike

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    7. Amike, tu racontes n'importe quoi : Sarkozy s'est autant effondré que Hollande mais il partait avec 10 points d'avance...

      Tout est comparable. Il n'y aura pas de Sarkozy Le Pen au second tour, la question ne se pose même pas, sauf sur la foi d'un sondage qui donne au cumul UMP + FN un score jamais vu ! Du grand guignol !

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  7. En économie, les marges de manœuvre sont réduites si on n'ose pas toucher aux règles. Bien entendu, ce n'est pas la droite qui les changera, même de fort peu. Comme en chimie, ce sont les radicaux libres qui font bouger les choses.

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    1. Ça veut dire quoi toucher aux règles ? Tout le monde a touché aux règles.

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    2. Toucher les règles, c'est par exemple exiger une audit de la Dette, ou taxer lourdement les revenus du Capital (entre autres)

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    3. Un audit de la dette ? Ça veut dire quoi ?

      Depuis cette année, les revenus des capitaux sont taxés comme ceux du travail.

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    4. Les revenus des grandes sociétés sont taxés bien moins que ceux des PME : pour rétablir l'équilibre, il faudrait comme le font les États-Unis taxer aussi ce qui est artificiellement déporté dans d'autres pays.

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    5. Pas les revenus, les bénéfices. Ce n'est pas pareil, les bénéfices peuvent être réinvestis. Les dividendes par contre seront taxés à l'identique. Cela étant, tu as raison, ce n'est pas normal.

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  8. Seule la Dette provenant d'investissements productifs est légitime

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    1. Pas d'accord. L'Etat n'a pas à faire d'investissement productif. L'Etat doit construire (par exemple) des routes, des hôpitaux et des écoles, ça n'a pas à être productif.

      En plus, en comptabilité publique, il me semble que cette notion d'investissement n'existe pas. Il y a des dépenses et des recettes qui ne peuvent pas être liées : le déficit (et donc la dette) est forcément globale.

      En outre, on sait très bien que c'est le déficit et pas l'investissement qui a créé la dette, je ne vois pas à quoi servirait un audit.

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    2. Un audit ne servirait qu'à rendre encore plus compliqué la tâche des salariés de Bercy qui chaque mois doivent aller trouver l'argent pour payer les fonctionnaires et les retraites...

      Il faut bien être conscient de ça avant de parler d'audit ou de moratoire.

      Pour se désendetter il faut essayer de retrouver un peu de croissance tout en réduisant nos dépenses de fonctionnement et en limitant les niches fiscales. Ça n'empêche pas le financement de projets, mais je ne vois pas en quoi le fait d'auditer nos créanciers va nous aider.

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  9. Ce qui rend le dialogue impossible avec les fidèles de la gauche socialiste comme d'ailleurs avec ceux de la droite socialiste, ce sont les soubassements idéologiques qui sous-tendent leur discours et leur réflexion.
    Par exemple, ici, l'idée selon laquelle, la mission morale de l'Etat serait de s'occuper d'éducation, de santé, d'infrastructures, et que cette mission s'oppose à l'idée de productivité du capitalisme qui par nature ne peut s'occuper de ce genre de choses.

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    1. Commentaire complètement con. Retourne chez Didier Goux. Personne ne parle de mission morale de l'Etat.

      Les connards qui me parlent de la droite socialiste ne m'intéressent pas.

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    2. Mais mordel de berde, bougre de connard, si ça ne t'intéresse pas, pourquoi publies tu mon commentaire ? La modération ça sert précisément à modérer ducon, ne publie pas, je ne commenterais pas.
      Pour répondre tout de même, mission morale ou devoir, c'est kifkif. Socialiste de droite ou socialiste de gauche parce depuis plus de 30 ans, les prélèvements obligatoires tout comme la dette ne cessent de croitre, avec les résultats que l'on connait.

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    3. Ça m'amuse de voir des débiles s'exciter et se planter royalement. Les connards qui pensent qu'il peut y avoir une droite socialiste en France en 2013 méritent qu'on se foute de leur gueule. Les prélèvements obligatoires n'ont rien de socialistes. Ils sont typiques de la droite Française qui prend dans les caisses pour donner du pognon aux plus riches.

      Évite d'insulter les tauliers des blogs, généralement les lecteurs éprouvent de la sympathie pour lui et tu ne fais que passer pour un arriéré.

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    4. Les prélèvements obligatoires n'ont rien de socialiste, c'est vrai, et ce n'est pas ce que j'ai dit, c'est leur niveau et leur évolution des 30 dernières années qui est le témoin du triomphe du principe du socialisme ou de la social-démocratie.
      Je ne t'insulte pas, et je ne m'excite pas non plus, je m'adapte à ta manière de parler.

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    5. Le crétin qui dit qui ne s'excite pas après avoir fait un commentaire insultant qu'il était persuadé que j'allais censurer.

      Quel triomphe du socialisme ? O. Est dans une économie de plus en plus libérale et ça nous tue. Pourquoi tu parles de trente ans alors que ça fait plus de 40 et que c'est une loi de 73 qui nous fout dans la merde en empêchant à l'état de faire marcher la planche à billet ?

      Arrête de tout mélanger. Tu es du genre à voter pour la droite française, celle qui prend dans les caisses du public pour alimenter pour le privé et à dénoncer les socialistes.

      La médecine pourrait t'aider ? Pauvre type borné...

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    6. fais gaffe
      si on décide de rembourser le baclofène, il va creuser encore plus le trou de la sécu

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  10. Derrière ce mythe récurrent de "l'audit de la dette" (dont on sait parfaitement quand et comment elle s'est constituée, à quel niveau elle se monte, quelles sont les parts respectives de la dette publique et de la dette privée, qui la détient, etc.), il y a l'espoir infantile d'entendre dire "Mais non, on s'était trompés, il n'y a pas de dette!"

    Un peu comme l'autre mythe récurrent: "Il faudrait que les banques centrales puissent prêter directement aux Etats à taux zéro, comme ça on n'aurait pas de problème de dette!" : hier, la France empruntait une nouvelle fois sur les marchés à taux négatifs...

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    1. Pas à long terme. On ne gagne pas de pognon avec la dette !

      Le mythe n'est pas d'emprunter à taux zéro... Le fait est que si on avait continué à le faire depuis 73, on en serait pas là.

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    2. Emprunter aux banques centrales n'était qu'un jeu d'écritures: cela consistait à faire tourner la planche à billets (choix parfaitement légitime), mais sans le dire.

      L'argent de la Banque de France appartenait statutairement à l' Etat; en ordonnant à la Banque de France (qui ne pouvait pas refuser!) de lui prêter son propre argent (à taux zéro...prêt d'ailleurs souvent non remboursé), l' Etat se prêtait fictivement à lui-même.

      Il était sain de distinguer

      -la création de masse monétaire (se prêter son propre argent),

      - des vrais emprunts, d'argent dont on ne dispose pas, qu'il faudra rembourser, à des taux fixés par le prêteur en fonction de la confiance qu'on lui inspire.

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    3. Je crois bien que je viens de vous répondre chez vous...

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    4. J'ai intégré mes réponses à vos réponses au corps de l'article (point 2)

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    5. Je vais aller voir ça (mais probablement pas commenter, je prends le train).

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  11. Le truc est pourtant simple. Quand je parle d'investissement, il s'agit d'investissement social, pas financier. Créer des réseaux ferroviaire, de données, etc... coûte cher et s'amortit naturellement sur la durée, par un mieux-vivre... à condition de ne pas avoir à servir un intérêt à des créanciers. Des créanciers qui, eux, ne font aucun investissement social, mais un accroissement de leur pognon. Il suffit pour l'État de se faire avancer par l'établissement public les fonds nécessaires, et de les lui restituer en 10, 20, 30 ans selon le genre d'investissement. Les emprunts à court terme sont bien plus pervers, parce qu'ils indiquent une trésorerie "limite".

    L'État a empêché (loi 73-7) le recours à la BdF (merci Giscard-Pompidou), mais surtout depuis un certain nombre d'années a réduit beaucoup la fiscalité de "l'épargne" (pour faire rapide), ce qui a changé toute la donne. La TVA a compensé en partie ce manque, en frappant durement et durablement les plus vulnérables. Nous en payons aujourd'hui, très cher, les conséquences. Appauvrissement notable à la fois des plus faibles et de l'État, renforcement des plus favorisés, retour quasi au point mort des investissements productifs (dans le sens social, je le rappelle), alors que d'autres, stupides, sont défendus mordicus comme NDDL.

    Oui, on peut changer tout cela. Pas, je le répète, pas avec ceux qui "tiennent le manche" actuellement.

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    1. Pourquoi tu me parles de NDDL ? L'investissement public est dérisoire. Un investissement social, ça ne veut rien dire. NDDL permettra à un industriel de Loudeac de visiter des clients dans toute l'Europe pour vendre du rôti de porc. Il n'est pas moins social qu'une ligne de train. Ce qui est social est d'assurer un service public.

      Pour e qui concerne la loi de 73, on est d'accord. Pas pour tes considérations sur ceux qui tiennent le manche : nous avons des traités européens. On ne peut pas s'asseoir dessus.

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    2. C'est pourquoi je récuse les traités européens, à partir de celui de Rome naturellement.

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    3. Ça ne les empêche pas d'exister.

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    4. Pour pas longtemps j'espère.

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