09 juillet 2013

Saaaarkooooooooo !

Au fond, le retour de Nicolas Sarkozy est une très bonne nouvelle, au moins pour les blogs. On va pouvoir à nouveau taper comme autrefois ! C'est ce qu'on fait de mieux, dans les blogs de gauche : taper sur Sarkozy. Les blogs sont nés quand il était déjà sous les feux des médias.

Dans compter que la lutte contre "lui" permet d'unir les blogs de gauche. Et c'est bien le seul truc. Ce qu'il y a de pénible, c'est qu'il y a peu de blogs sarkozystes donc peu de blogueurs qui se font pipi dessus.

Au moins, les blogs de gauche vont pouvoir rigoler !

Et faire des billets moqueurs : « Il a ruiné son parti, mais quand il est de retour, on organise une fête. C'est très chrétien, ma foi, c'est dans la ligne de ce qu'on attend à droite, depuis quelques temps. On va nous dire qu'il revient dans le droit chemin, qu'il était la brebis égarée, qu'il était mort pour l'UMP, mais qu'à nouveau, il est vivant et que 2017 sera une grande année. »

Restons calme. Depuis quelques mois, l’UMP n’arrête pas de critiquer les autorités de ce pays. Avec le retour de Nicolas Sarkozy, on a le droit à la critique de « l’instance suprême », le Conseil Constitutionnel. Je ne sais pas s’ils se rendent compte de l’effet qu’ils ont sur un électorat de droite, qui, a priori, aime bien l’ordre.

Cette histoire de dette de l’UMP nous donne de quoi jouer. Depuis sa création, ce parti politique est criblé de dettes. C’est une des structures les plus mal gérée et celle qui a, en proportion, le plus de financement public. Ces braves gens crient à l’assistanat et nous expliquent comment gérer, mais c’est le parti le plus mal géré et le plus assisté.

Le retour de Nicolas Sarkozy est une bonne chose : il montre un parti en faillite, financière mais aussi idéologique. Il n’a même plus de chef. L’accueil fait à l’ex montre qu’il est espéré au-delà de tout ce qu’on pourrait penser alors que seuls 36% des Français souhaite son retour dans le vie politique, soit à peu près le même score que François Fillon.

Eric Ciotti a dit, ce matin, que rien n’entraverait la détermination de ce dernier en vue de la prochaine présidentielle. On sent que la bataille sera rude et qu’ils ne vont pas arrêter de se foutre sur la gueule.

D’ailleurs, beaucoup se pressent pour rappeler que l’enjeu n’est pas 2017 mais 2014. Alors qu’ils ne pensent tous qu’à ça.

Tous les blogs de gauche seront bientôt prêt pour dézinguer. Le bonheur.

19 commentaires:

  1. Alors, allons-y. Commençons.
    C'est le parti le plus mal géré mais c'est aussi celui qui va se refaire une virginité financière à nos frais.
    Don au parti = diminution d"'impôts. Donc c'est nous tous qui allons payer pour ces fraudeurs assistés.

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  2. Ha oui, dézinguer, c'est le mot !

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  3. Faire son unité sur le dos de Sarko pour masquer ses divergences me semble une solution de facilité.

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  4. Je dois avouer que j'ai senti un frémissement dans mes doigts ce matin ;-)

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  5. Comme on dit au tir aux pigeons....poooooooool !

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  6. Je pense que le maître de céans commet une erreur : l'ordre, pour l'électeur de droite, c'est quand la droite est au pouvoir. Autrement, le désordre règne. La justice se met soudainement à se mêler de ce qui ne la regarde pas, au lieu de se cantonner aux vraies affaires, celles de tous les opposants, cette bande de malades qui ne comprend rien au travail des adultes compétents de la droite. Donc, pour l'électeur de droite, le simple fait que le Conseil Constitutionnel ait invalidé les comptes de campagne du candidat de la droite en fait un facteur de désordre, un membre de l'opposition qui doit être muselé, pour le plus grand bien de la France que seule la droite sait défendre. Na !

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    1. C'est toi qui commets une erreur : les électeurs de droite ne voteront jamais à gauche. Par contre, il pourrait très bien aller voir ailleurs, à droite. Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons : la Conseil C est avec des gens de droite.

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  7. Comment réussissé-je à ne pratiquement jamais parler de Sarkozy sur mon blog ? Bon, c'est vrai, je préfère les sujets internationaux, où il n'est pas à l'aise.

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